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Un pratiquant de Dafa sauvagement battu au commissariat de police de Langfang et au centre de détention de la province du Hebei

30 mars 2007

(Minghui.org)


Les dirigeants du commissariat de police de la ville de Langfang ont torturé des pratiquants de Dafa de multiples façons inhumaines.

Cinq policiers ont emmené un pratiquant et moi-même dans un endroit où ils torturent les gens. L'autre pratiquant a d'abord été emmené dans une salle. Une heure plus tard, il devait être soutenu par plusieurs policiers quand il est sorti de la salle, et je pouvais à peine dire que c'était lui. Ses lèvres étaient ouvertes, fendues, un côté de son visage était gonflé, sa tête était déformée, et les prunelles de ses yeux ainsi que tout son visage étaient noirs.

Alors le policier m'a emmené dans cette salle, et m'a placé sur une grande chaise en métal. Ils ont menotté mes mains aux deux bras de la chaise, et ont enfermé mes pieds dans deux fers-aux-pieds. Ils m’ont d’abord fouillé et m’ont enlevé ma montre, mon téléphone portable, mon Alphapage, et tout l'argent liquide que j'avais sur moi. Ils ont même emporté ma ceinture.

Puis, un policier a commencé à m'insulter et en même temps, il me frappait au visage avec sa main. Tout mon visage et ma tête sont devenus engourdis. Quand il a été fatigué, un autre policier a continué ; il était un directeur du département de la sécurité d’État du commissariat de police de Langfang. Il m’a violemment frappé au torse. Après un moment, il s'est fatigué et était tout en sueur, ainsi il s'est arrêté. Un autre policier est arrivé. Il a pris la ceinture par terre, a utilisé une main pour me tenir les doigts afin de me frapper la main avec la ceinture. En peu de temps, ma main était enflée comme un pain fermenté. Comme il me frappait, il a vu que j'étais un peu étrange. Il s’est arrêté et m’a demandé : « Mais qu’est-ce que tu as donc? »

À ce moment-là, je transpirais de partout, sur la tête et tout le corps, et je me suis évanoui. Trois fonctionnaires ont pris quelques bouteilles d’eau et m'ont versé de l'eau sur la tête et le visage. Puis, un jeune policier est venu vers moi en tenant une matraque électrique à haute tension. Elle était de forme rectangulaire avec deux aiguilles. Quand il a mis les aiguilles sur mon corps, cela a fait un bruit de crépitement. Cela a été comme si deux grandes aiguilles m'avaient transpercé le corps en même temps.. Il m’a électrocuté partout sur le corps ; quand il était sur des endroits comme les aisselles et en-bas, la douleur était presque vraiment impossible à soutenir. (Cette torture inhumaine a continué pendant deux journées et deux nuits entières. Quand ils m'ont libéré de la chaise, mes pieds avaient énormément enflé, et mes chaussures en cuir étaient étirées fortement.)

Après m'avoir torturé, ils se sont retournés immédiatement pour torturer continuellement l'autre pratiquant de Dafa. Quand ils se sentaient fatigués, plusieurs policiers, chacun ayant en sa possession une matraque électrique à haute tension, donnaient tous en même temps des chocs électriques à ce pratiquant. Les matraques électriques faisaient un bruit de crépitement fort. Quelques policiers hurlaient « oh « oh» ; on aurait dit des animaux. J'ai vécu pendant 50 années, mais je n'avais jamais entendu des voix qui puissent retentir aussi sauvagement.. C’était terrifiant.

Plus tard, nous avons été envoyés dans un centre de détention. Là, on nous a forcés à faire un travail dur, y compris assortir des haricots et empaqueter des baguettes. On nous forçait à commencer à travailler à 5:30 heures du matin, parfois sans avoir mangé de petit-déjeuner, travaillant jusqu'à midi. Pour le déjeuner nous n’avions la permission de manger que deux brioches cuites à la vapeur, et rien d’autre. Il n'y avait également pas de pause à l’heure de midi.. Puis, nous continuions à travailler jusqu'à 20:30 heures sans aucune pause. La quantité de travail de chacun était enregistrée, et si on ne finissait pas la quantité assignée, nous étions battus. Chaque dirigeant tenait un bâton en bois. Le côté qu'ils tenaient était enveloppé avec un tissu et ils employaient l'autre côté pour battre les pratiquants. Ils forçaient les pratiquants à s'accroupir par terre, afin d’utiliser le bâton pour frapper leurs hanches. Parfois les hanches des pratiquants étaient même frappées au point de saigner. Néanmoins, les pratiquants devaient maintenir le niveau de travail dans cette position d'accroupissement, et ils devaient finir quand même leur travail assigné. Le policier Yang a dit : « Si vous êtes battu à mort, nous dirons dans notre rapport que votre mort était simplement dûe à la maladie. »

La police nous a obligés à apprendre par coeur quelques lignes, au cas où des étrangers viendraient en visite. Si les visiteurs inspecteurs demandaient : « Combien d'heures travaillez- vous par jour ? » Nous pouvions seulement répondre : « Deux heures, pas dur du tout. » Si quelqu'un ne répondait pas comme ceci, alors il serait battu plus tard. S'ils demandaient : « Que mangez-vous chaque jour? »Nous devions répondre : « Chaque jour, nous avons deux repas de de riz ou de nourriture à la farine de blé, et un repas de nourriture de farine de maïs ; chaque semaine nous avons un potage à la viande deux fois, un potage aux oeufs deux fois et du potage au tofu deux fois. Lors des périodes ordinaires nous faisons frire des plats de légumes, et nous cuisons également de la viande régulièrement. » Chaque personne devait apprendre par coeur ces lignes très bien, autrement il était battu, et ne pouvait pas avoir la permission de dormir ; au lieu de cela il était forcé de se tenir debout toute la nuit comme punition. Le jour suivant il devait travailler comme d'habitude.

En fait, nous travaillions quotidiennement pendant quatorze à quinze heures. C’était en effet très fatigant. Nous mangions la nourriture la plus simple et la plus grossière. On nous testait régulièrement pour les choses que nous devions avoir apprises par coeur. La logique de la police était : si on n'avait pas le temps de les apprendre par coeur pendant la journée en raison du travail, alors on pouvait les apprendre par coeur la nuit. La police songeait constamment à de nouvelles manières de nous torturer. Si parfois il n'y avait aucun travail à faire, ils nous obligeaient à nous asseoir par terre, immobiles, et nous surveillaient. Ceci pouvait durer souvent pendant deux heures. Si quelqu’un bougeait juste un peu, il était puni en étant forcé à se mettre à genoux par terre sur la pierre dure. En très peu de temps, il y avait une rangée de pratiquants à genoux au sol. Si on refusait de se mettre à genoux, nous étions battus. Il y avait tellement de scènes perverses de la sorte qu’une personne normale aurait été choquée si elle les avait vus. Par exemple, une autre punition était de forcer quelqu'un à ramper d'avant en arrière à genoux dans le petit couloir alors que ses pieds étaient bloqués par des fers-aux-pieds. S'il ne pouvait pas continuer, le policier marchait sur les mains ou les pieds du pratiquant, avec ses bottes à semelles dures. Les empreintes des chaussures du fonctionnaire étaient souvent laissées sur les mains et les pieds du pratiquant. Un autre exemple, pendant les mois d'hiver, on pouvait être puni en étant obligé de se tenir debout dans l'eau glacée, les pieds nus.



Traduit de l'anglais au Canada le 24 mars 2007