(Minghui.org)
Je suis Zhao Jun, un pratiquant de Falun Gong employé dans une compagnie
minérale de Dongfeng, dans la ville du Qitaihe, province du Heilongjiang. En
2000 et 2001, mon épouse et moi ont été illégalement détenus plusieurs fois.
Les gardiens au centre de détention ont incité d'autres criminels à m’enlever tous
mes vêtements et à me verser des seaux d'eau glacée sur la tête et sur le
corps. Les gardiens m'ont menotté et m’ont suspendu par les menottes, puis, ils
m’ont transpercé avec des aiguilles. Quand mon épouse et moi avons été
persécutés, il n'y avait personne pour prendre soin de nos deux enfants.
J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en automne de 1998. Avant cela, tous les membres de ma famille avaient des maladies. Mon fils de 10 ans avait la cysticercose cérébrale (provoquée par un ténia) et une tumeur au cerveau. Mon épouse avait des douleurs dans les jambes et des douleurs à l’oesophage. En outre, elle avait le lumbago et l'urétrite (inflammation pelvienne). J'avais une maladie de cœur. Alors que nous étions entrain de sombrer dans le désespoir, nous avons eu la chance de commencer à cultiver dans le Dafa, nos maladies ont alors miraculeusement disparu. J’ai compris l'essence de ma vie dès le début de la pratique de Falun Gong.
Le régime de Jiang Zemin a commencé à persécuter le Falun Gong le 20 juillet 1999. En juin 2000, mon épouse et moi, sommes allées à Pékin faire appel. La police à Pékin arrêtait des pratiquants de Falun Gong partout. Les pratiquants de Falun Gong sont allés à la Place Tiananmen faire appel. Les officiers de police là, ont brutalement battu les pratiquants. J'ai vu comment un pratiquant (homme) a été battu et poussé violemment sur la terre, et les policiers ont brutalement donné des coups de pied à son visage. Son visage est devenu gravement distordu.
Plusieurs jours plus tard, je suis de nouveau allé à la Place Tiananmen. La police a donné un coup de pied sur mes dents avant et m’a cassé une incisive. Ensuite, nous avons été illégalement détenus au commissariat de police de Tiananmen, où un pratiquant m'a dit : « Mon corps a été énormément blessé. Les policiers m’ont transporté dans une salle et ils m’ont enlevé tous mes vêtements. Ils ont employé un fouet trempé dans l’eau froide pour me battre violemment. Je me suis évanoui. Ils ont employé de l'eau froide pour me réveiller. »
Ils nous ont transportés du commissariat de police de Tiananmen au centre de détention du district de Haidian, à Pékin, et puis, ils nous ont pris au deuxième centre de détention de la ville du Qitaihe et nous ont illégalement détenus là pendant trois mois. Cette fois, j'ai fait des compromis, j’ai fait des choses et j’ai dit des mots contre ma volonté.
Après que mon épouse soit retournée, le sous-chef de la police l’a brutalement battue et l’a incarcérée au deuxième centre de détention de Beishan, dans la ville du Qitaihe. Nos deux jeunes enfants ont été abandonnés. Ils sont allés à la maison de leur oncle, espérant avoir un petit déjeuner. Leur oncle était très occupé avec ses propres affaires et souvent, il ne pouvait pas préparer le petit déjeuner pour les enfants, ainsi, nos deux enfants allaient à l'école, affamés.
Vers le septembre 2000, mon épouse et moi, sommes retournés à la maison. En décembre 2000, mon épouse et moi avons été arrêtés, à nouveau, cette fois, nous étions aux mains des agents du commissariat de police de Dongfengkuang. Parce que j'ai dit que Falun Dafa est bon et Falun Dafa est droit, le sous-chef Jiang Weifeng m'a enfermé au centre de détention. En raison de mes attachements, j'ai, de nouveau, dit ce que je ne devais pas avoir dit et fait ce que je ne devrais pas avoir fait.
En 2001, j'ai été de nouveau persécuté. Les gardiens du centre de détention ont donné l’ordre aux criminels d’enlever tous mes vêtements et de me verser des seaux d'eau glacée sur la tête et sur le corps. Les gardiens m'ont menotté, suspendu et transpercé avec des aiguilles, juste comme auparavant. Les criminels ont reçu l’ordre de me torturer. Ils ont frappé à coups de poing sur me tempes et ils frappé mon dos avec leurs coudes plusieurs fois. J'ai été torturé si gravement qu’à chaque fois, je ne pouvais pas respirer. Après chaque coup, ils me demandaient si l’allais continuer à pratiquer. Plus tard, les policiers nous ont forcés, cinq pratiquants, de travailler pour eux.
Trois mois plus tard, en décembre 2001, nous, les cinq pratiquants, avons commencé une grève de la faim et demandé notre libération sans conditions. Avec l'aide du Maître et l'aide droite des pratiquants de l’extérieur, nous sommes retournés à la maison et avons continué à valider Dafa.
4 avril 2007
Traduit de l’anglais au Canada le 16 avril 2007
Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm