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Les médias autrichiens et hongrois rendent compte des nouvelles preuves du prélèvement d’organes à vif pratiqué sous l'autorité du PCC sur des pratiquants de Falun Gong

20 avril 2007

(Minghui.org)


Le 2 avril 2007, à l’invitation de la Société Internationale des Droits de l’Homme Autrichienne et d’Amnesty International Hongrois, l’avocat international des droits de l’homme M. David Matas a assisté à une conférence de presse au siège de l’Association des Journalistes Hongrois à Budapest. Il a révélé les nouvelles preuves découvertes et publiées dans la version révisée du rapport coécrit avec M. David Kilgour sur les prélèvements d’organes du Parti communiste chinois sur des pratiquants de Falun Gong vivants. Suite à la conférence de nombreux médias d’Autriche et de Hongrie ont couvert le sujet.

Le quotidien hongrois Nepszabadsag (La liberté du peuple) a publié un article intitulé: “Beijing condamné pour des prélèvements d’organes illégaux”. L’article déclare : L’avocat des droits de l’homme David Matas et l’ex-secrétaire d’état pour l’Asie Pacifique David Kilgour ont condamné dans leur rapport d’enquête la collecte d’organes systématique et illégale ainsi que le commerce d’organes par le Parti communiste chinois et soulignent que les organes proviennent de pratiquants de Falun Gong détenus. Les bénéfices du commerce d’organes sont versés au Département de la Santé et à l’armée du PCC. Matas a dit qu’il a déjà appelé le gouvernement hongrois à faire son possible pour mettre fin à cette pratique.

L’article souligne aussi le délai très court pour obtenir des organes en Chine. Cela prouve qu’il existe une grande banque d’organes en Chine et il semble que tous ces organes proviennent de pratiquants du Falun Gong emprisonnés dans les prisons et les camps de travail. Un autre élément de preuve vient de marques trouvées par les familles sur les corps de pratiquants de Falun Gong qui ont été persécutés à l’endroit où les organes ont été prélevés.

Nepszabadsag a publié un article qui explique en détail les enregistrements de conversation téléphoniques avec des hôpitaux spécialisés dans la transplantation en Chine, collectés par Matas et Kilgour pendant leur enquête. L’article déclare aussi : dans ces conversations téléphoniques les médecins chinois ont fait savoir au groupe d’enquête de Matas, que les organes provenaient de pratiquants du Falun Gong. Cela montre que les pratiquants de Falun Gong en Chine sont privés de tous leurs droits et que de nombreuses personnes ne pensent même pas que ce soit un crime d’assassiner des pratiquants du Falun Gong.

Les deux articles publiés par Nepszabadsag ont- soulevé la question de savoir quelle réponse devrait donner l’Europe concernant ce sujet. L’article dit que l’année dernière une motion a été proposée au Parlement Européen lui demandant de condamner la collecte d’organes par le PCC sur des pratiquants du Falun Gong vivants. Cependant cela est loin de suffire. Matas espère que des lois seront passées pour empêcher des citoyens d’autres pays d’aller en Chine pour des transplantations d’organes. Et il devrait y avoir des lois qui empêchent l’exportation de médicaments antirejet en Chine car ils sont utilisés avec les prélèvements d’organes. D’autre part les médecins chinois impliqués dans ces crimes devraient être interdits d’entrée en Europe.

“Info Radio” de Hongrie a diffusé une interview avec un membre d’Amnesty International et a parlé du rapport des deux enquêteurs canadiens, des enregistrements des conversations téléphoniques avec les hôpitaux, des statistiques sur les prix des organes en Chine et du témoignage de la femme d’un chirurgien chinois qui s‘est échappée en Amérique et dont le mari a fait plus de 2000 opérations pour prélever des cornées sur des victimes chinoises.


Lire le rapport Kilgour/Matas à : independent investigation into organ harvesting