(Minghui.org)
Depuis que la persécution de Falun Dafa a commencé, il y a une pratiquante de
plus de 70 ans qui ne cesse d'aller au commissariat, à l'administration
judiciaire, au tribunal et chez le « Procurateur » pour clarifier la vérité.
Elle dit aux personnes qui y travaillent que « Falun Dafa est bon et les
personnes qui le pratiquent sont toutes de bonnes personnes ». Depuis toutes
ces années elle a toujours avec elle un morceau de craie et une affiche de
clarification. Partout ou elle va elle écrit et elle met une affiche.
Quand elle a commencé à cultiver les choses étaient très difficile pour elle parce qu'elle ne savait pas lire. Elle ne comprenait pas la fonction de la ponctuation. Alors, quand elle lisait elle devait lire chaque caractère (l’idéogramme) l'un à la suite de l'autre et elle liait la lecture des caractères situés de part et d'autres des points de ponctuation. A un moment ou elle n'arrivait pas à passer un grand test de tribulation elle s'est dit : « Comment est ce que je vais pouvoir survivre à ceci?». A ce moment-là, elle a entendu Maître lui dire « Vous n'allez pas mourir. Vous avez mon Fashen qui vous protège ». A cet instant elle a compris ce que voulait dire « Fashen »[Corps de Loi]
Elle est allée valider la Loi (Fa) à Beijing il y a plusieurs années. Elle a médité pendant toute une matinée sur la Place Tiananmen. Une voix est sortie des haut-parleurs qui disait « Ne pratiquez pas les exercices ici. Faîtes-le à l'extérieur de la Place ». Elle a continué à méditer. Plus tard on l'a conduite au Commissariat. A toutes les questions qu'on lui posait elle refusait de répondre. A la fin, ils ont fini par la laisser partir.
Cette pratiquante vit chez sa fille. Sa belle-fille qui n'avait pas encore commencé à pratiquer à cette époque s’inquiétait pour sa sécurité. A une occasion elle s'est plainte auprès d'elle en lui disant : « Votre Maître vous a dit de cultiver de façon à se conformer à la société ordinaire. Aucun de vous ne fait ceci comme il faut ». La dame a répondu avec beaucoup de sérieux : « Notre Maître ne nous a pas dit de cultiver de façon à se conformer à la société ordinaire, il nous a dit de se conformer à la façon de vivre des personnes ordinaires ». Sa belle-fille n'a rien compris.
La pratiquante est allée au commissariat pour se faire enregistrer en tant résidente locale. La police lui a demandé d'écrire la soi-disant « déclaration de repentance ». Elle a répondu : « Non je ne l'écrirai pas. Puis du coup je ne demanderai pas à résider ici ». Aussitôt elle a enchaîné en clarifiant la vérité aux policiers. A une autre occasion des policiers sont venus du commissariat chez elle et ils ont enlevé le portrait de Maître. Elle est allée de nombreuses fois le réclamer mais ils n'ont pas voulu le lui rendre. Elle s'est donc assise en méditation sur une chaise dans le commissariat. Trois policiers l'ont poussée et l'ont mise dehors de force. Elle s'est alors assise dans la rue et a continué à méditer. Elle est restée assise là toute la matinée jusqu'à ce que sa famille l'ait trouvée là, à 14 h, et l’a ramenée à la maison.
Sa fille a été envoyée dans un camp de travail forcé illégalement mais a continué à cultiver Dafa. Les membres du parti qui se trouvent dans le camp de travail forcé ne permettent pas les visites ni l'envoie de nourriture. La dame est allée au camp de travail et a demandé à voir sa fille, mais les autorités du camp ont refusé. Cela s'est passé exactement à midi, alors elle s'est assise dans la salle d'attente, sur le divan, les jambes croisées, la main dressée, et elle a envoyé des pensées droites. Les personnes qui sont entrées dans la salle d'attente l'ont regardée avec admiration. Une gardienne a suggérée à un gardien de l'arrêter. Il s'est approché d'elle en disant d'un air féroce : « Déplie tes jambes. Il n'est pas permis de s'asseoir les jambes croisées ». Elle a répondu avec droiture « Nous qui pratiquons le Falun Gong sommes tous de bonnes personnes. Vous ne pouvez pas me traiter de la sorte ». Le gardien a tourné les talons et il est parti l'air tout penaud.
Un jour elle est allée au camp de travail forcé, elle a sorti le morceau de craie qu'elle avait toujours avec elle et a écrit sur le mur « Falun Dafa est Bon. Le monde entier devrait le savoir ». Le commissaire du camp de travail l'a vue, il s'est approché dans sa direction en voiture, a essayé de la faire partir en lui faisant peur. Elle n'a absolument pas eu peur mais a continué à écrire. Il a sauté de sa voiture et lui a arraché son chapeau d'un geste si violent qu'une de ses pinces à cheveux a été arrachée. Avec son chapeau il a effacé ce qu'elle venait d'écrire, et il est retourné à sa voiture et d'un rire sinistre lui dit « Si vous étiez plus jeune, je vous mettrais-là dans le camp ».
Un autre jour pendant qu'elle écrivait « Falun Dafa est Bon » dans le hall d'un immeuble, un policier l'a vue et l'a emmenée au commissariat. Là, elle a vu une employée qui travaillait à l'enregistrement des résidents et lui a dit « Souvenez-vous que Falun Dafa est bon ». L'officier de police lui a demandé « Où habitez-vous ? Comment vous appelez-vous ? Où est-ce que vos filles et fils travaillent ? » Elle a répondu « Sais pas ». Plus tard un agent du bureau 610 l'a reconnue. La police a appelé le centre de détention dont les employés se sont rendu compte que c'était la dame âgée qui avait été détenue à un certain moment mais qui a été relâchée par la suite à cause de la grève de la faim qu'elle avait faite. Ils ont refusé avec fermeté de la reprendre. N'ayant pas d'autre possibilité les autorités du commissariat l'ont laissée rentrer chez elle.
Traduit de l'anglais en France le 19 avril 2007