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Zhang Jiyan quitte le Consulat chinois, démissionne du Parti communiste et entre dans une société libre

28 avril 2007 |   Écrit par Zhong Yan

(Minghui.org)

Mme Zhang Jiyan, pratiquante de Falun Gong et épouse d’un diplomate à l’Ambassade de Chine au Canada est sortie du consulat le 5 mars et a publiquement quitté le Parti communiste chinois le 30 mars. Le Membre du Parlement canadien Rob Anders a parlé de Zhang Jiyan comme d'« un exemple que de nombreuses personnes devraient suivre. »

La démission de Zhang Jiyan coïncide avec l'annonce publique de la démission de 20 millions de Chinois du Parti communiste chinois, de la Ligue de la Jeunesse et des Jeunes Pionniers. Son action est à la fois symbolique et une indication pour l’avenir. Zhang Jiyan s’est libérée des griffes du régime communiste en le quittant physiquement alors que de nombreux Chinois se libèrent spirituellement en disant « Non ! » au système communiste chinois, le régime le plus brutal de l’histoire de l’humanité. Les pratiquants de Falun Gong ne sont pas les seuls à quitter les consulats chinois pour entrer dans une société libre. Zhang Jiyan n’est pas la première et ne sera pas non plus la dernière à quitter le Consulat Chinois une fois pour toute.

Le Parti communiste impose son contrôle et le quitter revient à se sauver soi même

Dans les pays démocratiques, les consulats chinois et les ambassades maintiennent un contrôle strict sur la pensée, les paroles et les actions des employés comme le fait le Parti en Chine.

Après que Zhang Jiyan ait clarifié les faits à propos du Falun Gong aux gens qui l'entouraient l’ambassade a commencé à la surveiller de plus près. Zhang Jiyan a dit : « Après l’été 2006, partout où j’allais, il y avait toujours quelqu’un pour me surveiller. Ils voulaient savoir où j’allais et ce que j’avais dans ma voiture. Davantage de dispositifs de surveillance ont été installés à l’ambassade. Ils vérifiaient nos factures téléphoniques et essayaient de savoir à qui je parlais au téléphone. Ils ouvraient mon courrier sans que je le sache et parfois mon courrier « se perdait ». Ils ont même regardé mes relevés bancaires. » Ce sont des violations des droits humains inconnues dans des pays démocratiques.

En racontant les expériences qu’elle a vécues à l’ambassade de Chine Zhang Jiyan dit : « Vous ne savez jamais où ils ont placés les dispositifs d’écoute, en outre les collègues se surveillent l’un l’autre. Mon mari et moi étions obligés d’allumer la hotte de la cuisine ou le son de la TV chaque fois que nous voulions nous parler. C’était déprimant. »

Cheng Yonglin, un ancien chargé des affaires politiques au consulat de Chine à Sydney en Australie connaît bien cette peur et cette tyrannie. Il a révélé ce qu'était sa vie au consulat chinois, une vie où il devait demander l’autorisation chaque fois qu’il devait sortir. Il a dit que le contrôle du Parti en est arrivé à un point intolérable. En outre, il n’avait pas le droit d’avoir une vie personnelle ou d’avoir une pensée indépendante pendant qu’il travaillait au consulat ; Chaque fois que le consulat participait à un évènement communautaire, au moins deux fonctionnaires allaient à l’événement afin qu’ils se surveillent l’un l’autre. Chen Yonglin a dit qu’on confisquait son passeport chaque fois qu’il sortait du consulat. Les hauts fonctionnaires et les responsables de département du consulat pouvaient ouvrir toutes les portes du consulat avec un passe-partout à tout moment et conduire une fouille aléatoire. Ils ouvraient aussi les lettres privées et les paquets à volonté.

Nous aimerions souligner que le plein contrôle des consulats et des ambassades chinoises sur la pensée et les actions de leurs employés est une prolongation de leurs tactiques approfondies de persécution du grand public en Chine. Le Parti impose violemment sa volonté aux Chinois et commet des crimes contre la population chinoise qui ne devraient pas exister. N’importe qui indépendamment du fait qu’il soit pratiquant de Falun Gong ou non, a le droit de se libérer de ce type de contrôle. Se libérer des tentacules du Parti marque le début d’un nouvel avenir.

Zhang Jiyan a dit: “A l’exception de quelques personnes de la ligne dure qui suivent le Parti par intérêt personnel, la plupart du personnel du consulat ne veut pas vraiment persécuter le Falun Gong. Je connais un fonctionnaire chargé d'un travail spécifique. Il m’a dit en privé qu’il ne voulait pas faire ces choses [persécuter le Falun Gong] et il se débrouille pour ne pas exécuter un certain nombre d’instructions. »

Cependant on participe quand même à la persécution qu'on soit impliqué volontairement ou passivement. En d’autres mots, les fonctionnaires des ambassades et des consulats chinois assistent le régime communiste à commettre ces atrocités. Les crimes contre les pratiquants du Falun Gong qui cultivent Authenticité, Compassion, Tolérance sont particulièrement graves. D’une certaine perspective, démissionner du Parti communiste est vraiment un moyen de se sauver soi même.

Les fleuves fusionnent dans l’océan; la vague de démissions du Parti apporte de l’espoir à la population chinoise

Nous pensons que Zhang Jiyan n’est pas la dernière personne à quitter le consulat chinois. En Mars 2005 quand le nombre de personnes démissionnant du Parti avait dépassé les 200 000, Rob Anders avait prédit : « Les courants peuvent devenir des rivières et des océans et « le réveil de la population chinoise aura un profond impact sur la société chinoise ».»

Le temps a prouvé qu’il avait raison. Deux ans plus tard, ce nombre a été multiplié par 100. Rob Anders était de nouveau présent à un rassemblement pour soutenir les 20 millions de Chinois qui ont démissionné du Parti et de ses organisations affiliées en face du Parlement Hill à Ottawa le 31mars.