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Ottawa Citizen : Les prélèvements d'organes ont bel et bien lieu

Jeudi 10 mai 2007 |   Écrit par David Matas à Winnipeg et David Kilgour à Ottawa

Re: La Chine prend de grandes précautions quand il s’agit du Falun Gong, le 21 avril.

Une lettre de l’Ambassade de Chine au Canada au journal ‘Ottawa Citizen’ critique le résultat de nos investigations qui démontre qu’il existe à grande échelle des prélèvements d’organes en Chine sur des pratiquants du Falun Gong non consentants, pour des transplantations, les tuant dans le déroulement du processus. Notre Rapport d’Enquête est disponible à http://organharvestinvestigation.net/

Cette lettre attribue nos conclusions à des rumeurs. Alors que la majeure partie de nos informations provient de sources fournies par le gouvernement chinois – temps d’attente pour obtenir une greffe, profit, politique de persécution et incitation à la haine envers le Falun Gong, etc…

Nous avons obtenu des confessions téléphoniques de divers hôpitaux qui ont admis qu’ils utilisent des organes prélevés sur des pratiquants de Falun Gong. Nous avons des cassettes audio, des transcriptions, des traductions pour ces appels passés et des factures téléphoniques qui prouvent ces appels, ce que des enquêteurs indépendants peuvent vérifier.

La lettre déclare que la Chine respecte les standards imposés par l’Organisation Mondiale de la Santé en matière de transplantations. Alors qu’Amnesty International et la Human Rights Watch ont dénoncé les prélèvements d’organes sur les prisonniers non consentants en Chine, qui sont en violation avec les standards internationaux, prélèvements d’organes que des représentants officiels ont eux-mêmes admis.

Le seul sujet abordé concernant les prélèvements d’organes en Chine—sujet que notre Rapport d’Enquête développe—est que le genre de prisonniers qui sont tués pour leurs organes, que ce soit tous ou seulement quelques uns des donneurs non consentants en Chine sont des prisonniers condamnés à la peine capitale.

A nouveau, les chiffres cités par le gouvernement chinois montrent qu’il n’y a tout simplement pas assez de prisonniers condamnés à mort pour correspondre au nombre impressionnant de transplantations d’organes qui ont été pratiquées en Chine. Les organes d’autres prisonniers, pratiquants de Falun Gong, qui ne sont condamnés à rien, comble la différence.

La lettre tente de mobiliser ceux qui se soucient de la Chine pour s’opposer à nos efforts. Mais certainement, ceux qui se soucient de la Chine devraient s’opposer au meurtre de chinois perpétrés dans le but de faire du profit avec leurs organes.


David Matas à Winnipeg
David Kilgour à Ottawa


Traduit de l'anglais de :