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Les pratiquantes à la prison des femmes de Harbin (province du Heilongjiang) subissent un traitement inhumain et cruel

Vendredi 11 mai 2007 |   Écrit par le pratiquant Jingjing dans la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org)

La prison des femmes de Harbin détient illégalement des centaines de pratiquantes de Falun Dafa, qui sont soumises à un traitement des plus inhumains et cruels.

Pendant l'hiver très froid, le premier capitaine Yang Hua et le deuxième capitaine Zhao Ling de l’escadron ont forcé vingt pratiquantes de Dafa à demeurer à l’extérieur du bâtiment de la prison, face au vent froid pendant une journée entière, vêtues très légèrement. Des pratiquantes, y compris Sui Shuchun, ont été poussées par terre, sur le sol glacé, ce qui leur a fait perdre le contrôle de leur fonction urinaire et de défécation, alors que les gardes de la prison portaient d’épais vêtements de coton, des pardessus et des chapeaux, quand à tour de rôle, elles surveillaient les pratiquantes.

Mme Liu Xuewei, une pratiquante de Dafa, s’est évanouie à cause du grand froid. Plusieurs détenues ont reçu l’ordre de la traîner à l'intérieur du bâtiment pour lui faire reprendre conscience, puis de la retourner dehors. Ceci se produisait plusieurs fois par jour. Des pratiquantes de Dafa ont été torturées de façon semblable pendant 15-16 jours. Les mains de la pratiquante Yu Xiulan sont devenues noires à cause des engelures et elle a aussi été gardée dans une cellule isolée, pour être forcée « à se transformer. » Une variété d'instruments de torture ont été employés, comme le donjon d'eau, les mains menottées derrière leur dos à un morceau de bois suspendu au-dessus du sol. Toutes les fois que les pratiquantes essayaient de clarifier la vérité aux gardes au sujet de Dafa, on leur fermait la bouche avec du ruban adhésif.

Les pratiquantes de Dafa, Fu Guichun et Wang Shuzhi, ont été détenues dans une cellule isolée. Quand Fu Guichun a eu besoin d’aller aux toilettes, une garde de la prison a non seulement refusé d’obtempérer à sa demande, mais en plus, elle lui bandé les yeux et l’a battue alors violemment jusqu'à ce qu'elle décède. Wang Shuzhi a dit : « Elle est morte et vous la battez toujours ? » Mais la garde a dit : « Elle feint seulement. » Quand la pratiquante de Dafa Qu Yuping a expliqué la vérité au sujet de Dafa au capitaine Yang Hua, elle a été battue jusqu'à ce que son visage soit déformé. Ce sont des événements courants dans la prison.

Afin de persécuter des pratiquantes de Dafa, la police de la prison a prévu quatre détenues criminelles de surveiller chaque pratiquante. Si les pratiquantes refusaient de travailler, les crédits des détenues dans leurs enregistrements étaient déduits. Quelques détenues sont devenues de plus en plus méchantes et exécutaient les instructions avec des coups de poing et de pied, accompagnés d’injures verbales. Elles suivaient même les pratiquantes aux toilettes.

En été, des pratiquantes de Dafa ont été forcées de courir sans interruption autour de la cour de la prison, sans fin. Les policiers dans une section ombragée donnaient des instructions aux détenues criminelles de surveiller les pratiquantes. Celles qui ne pouvaient pas courir, étaient torturées et fouettées.

Les pratiquantes qui sont sorties des cellules isolées, avaient toutes une apparence squelettique, elles étaient presque incapables de marcher et de parler, et certaines devaient être transportées. Même les détenues dans les autres cellules qui ont vu cette scène, ne pouvaient pas les aider mais elles versaient des larmes. Les cellules isolées étaient glacées et il n’était pas permis aux pratiquantes de porter des vêtements, encore moins des chandails et pantalon chaud. Leurs mains ont été menottées derrière leur dos à des tuyaux de fer glacés. La nuit, elles devaient s’asseoir sur le plancher en béton. La police de la prison les a gavées avec de la farine de maïs dans de l'eau salée. Si les pratiquantes résistaient, la garde de la prison les frappait à coups de poing et à coups de pied et les électrochoquaient avec des matraques électriques. Ils faisaient même jouer la musique à tue-tête, pour empêcher que leurs cris perçants ne soient entendus à l'extérieur. Quelques pratiquantes ont été détenues dans les cellules isolées pendant des mois de suite. Presque toutes les pratiquantes ont dû être transportées quand elles étaient sur le point de mourir.

Voyant que les pratiquantes de Dafa étaient si immuables, la police de la prison est passée aux mesures extrêmes pour les persécuter. Si les familles des pratiquantes de Dafa venaient pour les visiter, les pratiquantes étaient obligées d'admettre qu'elles avaient commis un crime. Si elles gardaient le silence, la visite de leur famille était refusée. Dans ce cas-là, la police de la prison s’en retournait et disait aux membres de la famille des prisonnières : « Elles ne veulent pas vous voir du tout. » Comme la famille ne savait ce que la police de la prison avait imposé, elle n’avait pas d’autre choix que de s’en retourner à la maison, découragée. Étant donné que les pratiquantes n’avaient pas reconnu de faute, elles étaient pénalisées et forcées de se tenir debout toute la journée sans nourriture, ni eau. La visite de famille étaient rendue presque’ impossible.

La policière Wang Yali a la charge de persécuter le Falun Gong. Les détenues l’appellent « grande compagnie Wang. » Elle est si méchante, vicieuse et cruelle que les détenues n'oseraient pas respirer librement devant elle. Dans la prison des femmes, des pratiquantes de Dafa ne sont pas autorisées à acheter des choses pour l'usage quotidien, et elles sont quotidiennement torturées brutalement. Ceci est seulement une infime partie des nombreuses histoires d'horreur enregistrées là.


Traduit de l’anglais au Canada le 7 mai 2007.

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm