(Minghui.org)


Écrit par une pratiquante de Dafa de l'Amérique du nord

Le Maître a mentionné la première fois les attachements fondamentaux des pratiquants dans l'article intitulé « Aller vers la plénitude parfaite ». À ce moment-là, j'ai regardé en moi et j’ai trouvé mes attachements à la plénitude parfaite et celui de vouloir élever mon royaume. Plus tard, dans mon chemin de la cultivation de la rectification par la Loi, après m’être améliorée progressivement dans ma compréhension de la grande mission des pratiquants de Dafa dans le salut des êtres et après avoir laissé tomber des attachements à la plénitude parfaite et à l’élévation de mon royaume, j'ai pensé que je n'avais plus aucun attachement fondamental. J'ai également, avec enthousiasme, aidé d'autres pratiquants à trouver leurs attachements fondamentaux.

J'ai une grande famille et, quand j'étais en Chine, j'avais une vie heureuse. Après avoir commencé ma cultivation, j'ai senti que j'avais déjà pris la sentimentalité humaine d’une manière très légère. En raison de la mauvaise persécution, j'ai été forcée de me séparer de ma famille l'année dernière. Je suis restée toute seule loin de la Chine. Pendant ce temps, je me sentais souvent seule, ce qui m'a fait me rendre compte que j'étais encore attachée à la vie heureuse d'une personne ordinaire. C’est vrai que cet attachement n'était pas aussi fort que celui des autres. Dans le passé, parce que j'avais eu une vie heureuse, je ne pouvais pas voir cet attachement. Et c’est quand la vie heureuse que je menais précédemment m’a manqué que cet attachement a surgi. Quand j'étais très occupée, je n'avais pas le temps de réfléchir à ce sujet. Cependant, quand je suis devenue moins occupée, une telle pensée me venait à l’esprit : « Oh! Comme ce serait bien, si j’avais soit mon cher mari ou mes enfants ou mes parents avec moi! » Cependant, je ne pouvais pas être satisfaite. Particulièrement, quand je voyais d'autres pratiquants avec leur famille, dans mon cœur, je me sentais affligée.

Une fois, ma famille m'a envoyé plusieurs photos de ma fille. Quand j’ai regardé le petit visage innocent de ma fille qui est très belle, j’ai vu dans ses yeux, un sentiment de tristesse. Elle n’avait pas du tout le regard insouciant qu'un jeune enfant devrait avoir. Je me suis sentie très affligée dans mon cœur. Mes larmes ont commencé à couler. Je me suis mise à genoux devant la photo du Maître et j’ai dit au Maître : « Maître, je ne peux plus le supporter. Laissez-moi pleurer à chaudes larmes. » Quand j'étais sur le point de pleurer tout haut, j'ai soudainement entendu quelqu'un frapper à la porte. Je me suis rapidement levée et j’ai ouvert la porte. C'était une pratiquante qui était venue prendre le journal. Elle ne m'a pas quittée tout de suite. Nous avons causé un petit moment avant qu'elle ne parte. Après qu'elle ait quitté, j’ai refermé la porte, en pensant : « Dois-je continuer à pleurer ? » J'ai soudainement réalisé ma bêtise. Il était évident que le Maître avait arrangé la venue de la pratiquante pour m'empêcher de devenir emprisonnée dans la sentimentalité.

J'ai compris que la sentimentalité était un moyen dont la perversité pouvait utiliser pour interférer avec moi. Mais puisque cela avait pu interférer avec moi, cela voulait dire que j’avais encore des attachements fondamentaux auxquels je n’avais pas encore renoncés. Les mots du Maître dans « Aller vers la plénitude parfaite » sont venus dans mon esprit :

 « Alors que sont les attachements fondamentaux ? L'homme a nourri de nombreuses conceptions dans ce monde, de sorte qu’entraîné par celles-ci, il poursuit les choses auxquelles il aspire. »

 « Il n'est pas faux pour l'homme d'aspirer à une recherche et à des souhaits merveilleux dans ce monde et avec un tel état d'esprit, mais pour un pratiquant ça ne va évidemment pas. »

Malgré que c’était clair pour moi, ce que la Loi enseignait à ce sujet, le fait que j’ai eu à passer à travers cette tribulation de la sentimentalité était encore stupide. Ce n'est que jusqu’à récemment, que je me suis éveillée avec un test de xinxing que m’a fait subir un compagnon pratiquant. Mon désir de sentiments tendres ordinaires m'a inconsciemment incitée à compter sur l’amitié des pratiquants comme unique appui. Il en est résulté que je me suis sentie extrêmement blessée quand ce compagnon pratiquant a blessé mes sentiments. Cependant, j’ai compris aussi que tout ce qui avait été meurtri, c’était mes notions humaines, alors que rien dans la société ordinaire ne peut toucher un Arhat.

Ce week-end, une parente, à New York, a insisté pour que j’aille avec elle à une réunion de famille. Effrayée de blesser ses sentiments, je suis allée avec elle. Après être arrivée là, j'ai constaté que c'était une réunion de pratiquants du christianisme. Ceux qui étaient rassemblés là m’ont démontré beaucoup de chaleur et voulait me faire ressentir leur bonheur et leur harmonie ; ils voulaient que je devienne une chrétienne. Je me suis sentie très embarrassée. Ce n'est qu’à ce moment que j’ai pris conscience que mon attachement à la vie heureuse d'une personne ordinaire, était encore fort et profondément enraciné. Sans cet attachement, je n’aurais pas eu à rencontrer une telle tribulation. J'ai pensé que je ne devrais plus me laisser aller à cet attachement fondamental. Je dois extraire cette notion humaine profondément enracinée. Autrement, comment puis-je marcher bien et avec droiture l’étape finale de mon chemin de cultivation ?

Par l'étude de la Loi, je suis devenue de plus en plus claire que dans la cultivation de Dafa, on a besoin de laisser tomber tous les poursuites et les désirs humains, de complètement élever et de vraiment se changer soi-même et de rationnellement s’assimiler à la Grande Loi (Dafa). Ce n'est pas le cas de celui qui pense que pour réaliser son but, il ne puisse qu’éviter la réalité ou compter sur les changements externes de l'environnement comme la fin de la rectification par la Loi ou la fin de certaines choses. Je remercie le Maître pour son salut bienveillant. Le Maître m'a permis de connaître et d’éliminer, l'un après l'autre, mes attachements pendant ma cultivation, ainsi je peux véritablement marcher sur mon chemin vers la maison avec un esprit pur.

Le 12 avril 2007


Traduit de l’anglais au Canada le 14 mai 2007