(Minghui.org)

Des bâtons de bambou insérés sous les ongles ; devoir se tenir en croix (ndt : les bras écartés et tendus, debout); se faire pincer la chair avec des pinces en métal

Depuis que le régime de Jiang a commencé à utiliser le parti communiste pour persécuter le Falun Gong le 20 juillet 1999, le camp de travaux forcés dans la province de Shangdong, située à l'intérieur de Wangcun, s'est transformé en repaire du mal qui détient et torture des pratiquants de Dafa.

Tous les pratiquants envoyés au camp subissent d'abord de force un lavage de cerveau. Les gardes policiers forcent les pratiquants à voir des vidéos calomniant Dafa et le Maître, afin de tenter d'influencer les pratiquants à abandonner leurs croyances en « Authenticité-Bienveillance-Patience » et d'écrire de soi-disant déclaration de leur renoncement de croyance. Si les pratiquants refusent de coopérer, la police utilise immédiatement différentes méthodes de torture. Ils battent les pratiquants violemment, ils les gavent de force, mettent des bâtons de bambou sous les ongles, leur font se tenir en position de "croix" (ndt : debout et bras tendu), les mettent sur le lit de la mort, les privent de sommeil, et ils leur pincent la chair en utilisant des pinces métalliques. La police a inventé la méthode de torture du « pinçage avec des pinces métalliques » de sa propre initiative. J'ai personnellement été témoin de la douleur atroce que cette cruelle méthode cause. Il y a eu plusieurs incidents de persécution. Je vais ici donner deux exemples.

Le pratiquant M. Zhuang Qi était conducteur de bus. Il avait l'habitude d'être arrogant et dur avant de commencer à pratiquer Dafa. Presque tous ceux qui entraient en contact avec lui, avaient peur de lui. Après être devenu pratiquant, M. Zhuang respecta vraiment beaucoup le Maître et a suivi strictement ses enseignements. Il est devenu une personne bonne et amicale qui traitait les autres gentiment. Les personnes à son travail l'ont félicité. Cependant, la police l'a arrêté en 2002 pour avoir pratiqué les exercices de Falun Gong et l'a envoyé au second camp de travaux forcés dans la province de Shangdong. Il sait dans son coeur que Dafa est magnifique; avec une croyance ferme en Dafa, il a refusé d'être « réformé ». La police et ses collaborateurs (des anciens pratiquants qui sont allé dans le camp opposé) l'ont frappé vicieusement. Ils l'ont d'abord électrochoqué avec des matraques électriques et l'ont frappé à la tête. Pendant le tabassage, la police lui a fait garder la bouche fermée de sorte qu'il ne puisse émettre aucun bruit. A la fin, ils lui ont pincé les jambes avec des pinces métalliques qui ont tordu sa chair cruellement. Ils lui ont également refusé de dormir. Il a souffert une telle torture pendant plus de deux mois. Une fois, il a perdu conscience pendant deux heures. Quand il s'est réveillé, il était étendu sur le sol en béton et glacé.

Cette torture inhumaine prolongée a gravement endommagé les poumons et les jambes de M. Zhang. En plus de cela, il a développé des écoulements continuels du nez et des douleurs aux jambes, qu'il a d'ailleurs toujours actuellement. Quand M. Zhuang a quitté le camp de travail, il boitait et ne pouvait pas marcher normalement.

M. Kong Haitao est un pratiquant de la ville de Heze. C'est un jeune homme honnête et bienveillant, très calme de nature. Les gardes du camp l'ont torturé brutalement simplement parce qu'il persistait à garder ses croyances, et qu'il refusait les mots calomnieux envers Dafa et le Maître. Une fois les gardes l'ont électrochoqué avec six matraques électriques en même temps. J'ai été témoin de cette scène tragique car j’ai traversé la salle des tortures sous escorte policière. Les matraques électriques grésillaient, et émettaient un son strident. Ils l'ont frappé très durement. Ils étaient si brutaux qu'ils ont fini par être épuisés à force de le battre. Le garde Zheng Wanxin m’a menacé après coup : « Tu ne diras à personne ce que tu as vu ! C'est compris ? »

Les gardes crient souvent aux pratiquants : « Nous allons vous frapper à mort si vous refusé d'être "réformé ». « Ce sera considéré comme un suicide ! »

Le régime communiste chinois a transformé ces personnes en automates, inhumain pour mener sa persécution.

Ceux-ci sont deux incidents dont j'ai personnellement été le témoin dans la province de Shandong, second camp de travaux forcés. Ils ne constituent qu'une fraction infime des mauvais traitements dans ce camp. En conséquence, chaque pratiquant qui a été détenu dans ce camp a été témoin de la cruauté et du vice des gardes de ce repaire noir.


Traduit de l'anglais en Suisse le 17 mai 2006