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Convaincre les gens par la vertu

Vendredi 25 mai 2007 |   Écrit par Zhi Zhen

(Minghui.org)

À la fin de la Dynastie Han orientale, la terre de Chine était divisée en trois nations, Wei, Shu et Wu. L’empereur de la nation Shu, Liu Bei, laissa des instructions dans son testament avant de mourir demandant au Premier ministre Zhuge Liang d’envahir le nord et de revitaliser la nation Han.


Le portrait de Zhuge Liang

 
En ce temps, Meng Huo mena les envahisseurs du Sud à envahir la nation Shu. Zhuge Liang ordonna immédiatement à l’armée de combattre les envahisseurs.

Lorsque l’armée arriva dans le territoire du sud et combattit l’armée menée par Meng Huo, Zhuge Liang utilisa une stratégie faisant paraître son armée vaincue. Meng Huo conduisit son armée sur les traces de Zhuge Liang. En résultat ils tombèrent dans le piège que Zhuge avait préparé. Les envahisseurs du sud furent vaincus et Meng Huo fut capturé.

Meng Huo fut emmené pour rencontrer Zhuge Liang. Il pensa en lui-même : Je mourrai certainement cette fois-ci. Mais à sa surprise, Zhuge Liang ordonna à ses soldats de détacher la corde et le persuada gentiment de se rendre. Mais Meng Huo n’était pas convaincu. Il dit : « La victoire ou la défaite sont normales dans une bataille. Je n’ai pas été attentif et suis tombé dans votre piège. Comment serais-je convaincu ? »

Zhuge Liang ne le força pas. Au contraire, il fit un tour des camps de son armée avec Meng Huo. Puis il demanda à Meng Huo : « Que pensez vous de mon armée ? » Meng Huo dit avec arrogance : » J’ai échoué parce je n’étais pas clair quand à la faiblesse de votre armée. Après que vous m’ayez montré votre armée aujourd’hui, je dois dire que ce n’est pas si impressionnant que ça. Ce ne serait pas si difficile de vous vaincre. » Zhuge Liang rit et dit : « Puisque vous pensez ainsi, alors retournez mieux vous préparer pour la prochaine fois. Nous aurons une autre bataille. »

Après qu’il ait été relâché, Meng Huo prépara son armée et combattit encore une fois l’armée de Shu. Cependant, s’il avait du courage il manquait de sagesse. Il était loin d’être aussi compétitif que Zhuge Liang. Il fut à nouveau capturé. Mais il continua de refuser de se rendre. Zhuge Liang le relâcha encore une fois.

Les fonctionnaires de la nation de Shu étaient perplexes. Comment pouvons nous nous débarrasser de notre ennemi facilement ? Zhuge Liang avait sa petite idée : « Afin d’avoir une stabilité à long terme à la frontière de Shu, la seule manière était de les convaincre par la vertu et là ils seraient convaincus du fond de leur cœur. Sinon des ennuis arriveraient dans le futur." Tous les fonctionnaires admirèrent sa pénétration…

Lorsque Meng Huo revint encore une fois, son frère Meng You eut une idée. À minuit, Meng You conduisit une armée au Camp Han et prétendit qu’ils se rendaient. Bien que comprenant d’un coup d’œil sa véritable intention, Zhuge Liang offrit du bon vin en quantité à ses soldats. En conséquence tous les soldats de Meng You furent bientôt ivres. À ce moment, Meng Huo conduisit son armée à attaquer mais tomba de nouveau soudain dans un piège. Il fut encore une fois capturé. Mais il n’était toujours pas convaincu et Zhuge Liang le relâcha pour la troisième fois.

A son retour, Meng Huo prépara son armée à attaquer une nouvelle fois. Un jour, un de ses espions vint le trouver et lui dit « Zhuge Liang explore le terrain seul. » Meng Huo fut très excité et mena ses gens à capturer Zhuge Liang. Cependant il tomba une nouvelle fois dans le piège et fut capturé une quatrième fois. Sachant qu’il ne serait pas encore convaincu cette fois-ci, Zhuge liang comme les fois précédentes le laissa partir.

Un fonctionnaire de l’armée de Meng Huo, Yang Feng, était très reconnaissant pour la générosité de Zhuge Liang. Pour lui rendre la faveur lui et sa femme capturèrent Meng Huo après qu’ils l’aient fait boire et l’emmenèrent au Camp Han. Meng Huo fut capturé pour la cinquième fois mais il n’était toujours pas convaincu et dit qu’il avait été trahi. Zhuge Liang le relâcha pour la cinquième fois et lui demanda de combattre de nouveau.

À son retour, Meng Huo joignit ses forces au Général Mulu. Le camp du général Mulu était extrêmement solitaire. Menant son armée, Zhuge Liang traversa de nombreuses difficultés pour arriver jusque là. Toutefois, l’armée du sud utilisa des animaux sauvages pour combattre et vainquit l’armée Han. Après qu’ils soient retournés au camp, Zhuge Liang fabriqua des animaux factices plusieurs fois plus grand que leurs vrais homologues . Lorsqu’ils combattirent de nouveau l’armée du général Mulu, les vrais animaux eurent peur devant les animaux factices. Cette fois ci l’armée Han gagna et Meng Huo fut encore une fois capturé. Bien qu’il ne fut toujours pas convaincu, il n’avait plus aucune raison. Zhuge Lian le relâcha.

Meng Huo joignit alors ses forces à la nation Wuge. Le roi de la nation Wuge avait une armée courageuse très bonne au combat. Ils étaient équipés d’armures légères les protégeant efficacement des flèches et des sabres. Zhuge se prépara en conséquence et gagna la bataille en utilisant le feu dans sa stratégie. Meng Huo fut capturé pour la septième fois. Il s’agenouilla devant Zhuge Liang qui ordonna qu’on le détache et lui offre du vin et de la nourriture.

Meng Huo était en train de boire avec ses frères et sa femme lorsque quelqu’un vint et rapporta : « le Général Zhu m’a ordonné de vous relâcher. Vous pouvez retourner vous préparer au combat. »

Meng Huo versa des larmes et dit : « Il est sans précédent que quelqu’un ayant été capturé sept fois soit relâché sept fois. Bien que je vienne d’un petit pays, je dois aussi connaître la norme. Comment puis-je être aussi effronté ? » A la tête des siens il se mit à genoux et s’excusa : « Le général est fort et puissant. Il ne reviendra plus ! » Zhuge Liang invita alors Meng Huo à un banquet pour fêter cela. Il rendit toutes les terres envahies à Meng Huo. Meng Huo et ses fonctionnaires furent tous très reconnaissants et s’en allèrent de bonne grâce. À son retour il convainquit aussi les autres tribus de se rendre.

Les fonctionnaires demandèrent à Zhue Liang : “Maintenant nous avons finalement conquis le Sud. Devrions nous y envoyer nos fonctionnaires gouverner ? »

Zhuge Liang dit : “Si nous envoyons nos fonctionnaires, nous devrons aussi avoir des soldats. C’est un gaspillage humain et militaire, et ce qui est plus grave, cela causerait une méfiance mutuelle. Laissons chaque tribu se gouverner elle-même et nous ferons la paix avec chacune. N’est-ce pas mieux ainsi ? » Tous furent convaincus.

Zhuge Liang était près à retourner à la nation de Shu. Meng Huo mena tous les fonctionnaires et les chefs de tribus et ils l’accompagnèrent jusqu’à Yongchang. Zhuge Liang lui demanda de prendre soin de ses gens et de retourner. Meng Huo et d’autres versèrent des larmes et dirent au revoir. Sur son chemin, Zhuge Liang donna des semences aux paysans et un équipement pour la ferme. Les populations du Sud furent très reconnaissantes. Ils édifièrent des temples et le vénérèrent comme leur père compatissant. Ils envoyèrent aussi de la médecine, de la peinture, du bétail et des chevaux.

Bien des années plus tard, Zhuge Liang mourut. L’Empereur de la dynastie Jin, Sima Yan, unifia les trois nations. Le chef de la nation Shu, Liu Chan fut emmené à Luoyang. Meng Huo était encore reconnaissant pour la générosité de Zhuge Liang. Chaque été à la tête de ses soldats il rendait visite à Liu Chan à Luoyang. Il demanda aussi l’empereur de traiter avec bonté Liu Chan et les siens. L’empereur fut lui aussi profondément touché.

Usant de sa sagesse et de sa tolérance hors pair, Zhuge Liang avait capturé et relâché Meng Huo sept fois et finalement le convainquit de ne pas combattre. Nous pouvons voir qu’à travers l’histoire, toutes les personnes sages obtiennent le soutien par leur gentillesse et leur générosité. On doit être bon avant de faire quoi que ce soit. Le principe est le même pour les fonctionnaires. La priorité est d’établir leur vertu. On doit être droit pour gouverner le pays et assurer la sécurité des populations. On doit être dévoué et altruiste. C’est ce que les gens apprécieraient et le monde serait en paix. Pour ceux qui ont pris le pouvoir par la violence, ils ne pourraient plus exister de longtemps et seraient finalement éliminés par l’histoire.