(Minghui.org)
Le 15 mars 2007, dans de numéro 270 de l'hebdomadaire Clearwisdom Weekly, j'ai lu les nouvelles concernant Li Xuejin, pratiquant de Dalian, qui a été illégalement condamné à trois ans de travaux forcés. Après cela, a cause de son refus d'être « transformé », il a été transféré du camp de travaux forcés de Dalian au camp de travaux forcés de Guanshan. Je voudrais partager ce que je connais au sujet du camp de travaux forcés de Guanshan.
Le camp de travaux forcés de Guanshan se trouve à Luanshishan, dans un endroit bien éloigné des habitations, dans le comté de Changtu de la province du Liaoning. La différence entre le camp de Guanshan et d'autres camps de travaux forcés dans la province du Liaoning, par exemple celui de Dalian, consiste en fait que le camp de travaux forcés de Guanshan est un camp dans un camp. Selon ce qui se dit dans le milieu, dans les camps de travaux forcés, ceux qui résistent à être « transformé », ainsi que ceux qui ne changent pas et ceux qui ont essayé sans succès de s'évader, sont envoyés dans ce camp. Les gardiens dans les autres camps menacent les personnes de les envoyer au camp de travaux forcés de Guanshan, s'ils ne leur obéissent pas. Les détenus criminels dans les camps de travaux forcés ont entendu les gardiens dire qu'ils auraient une peur bleue et prieraient à genoux d'être pardonné s'ils étaient en danger d'être envoyé dans ce camp. Ceux qui sont envoyés au camp de travaux forcés de Guanshan n'ont presque pas de chances d'en sortir. On doit payer beaucoup d'argent si on veut libérer quelqu'un de là.
Un détenu du camp qui a dû payer 30,000 yuans pour en sortir, a dit qu'il était un « chef » dans le camp de Guanshsan. Il a dit que c'était comme un enfer sur terre, où les mauvaises personnes tabassent d'autres mauvaises personnes. La personne la plus cruelle est nominée pour être chef. Les policiers donnent à cette personne des matraques électriques et des menottes pour donner « une leçon » à ceux qui n'obéissent pas.
Les criminels sont envoyés à cet endroit, menottés et des enchaînés. Les détenus qui sont envoyés pour rencontrer les nouveaux arrivés préparent à l'avance des couvertures, des draps et des pioches. Dès que les nouveaux arrivés sortent de la voiture, les détenus mettent d'abord les couvertures sur leurs têtes et les tabassent ensuite. Après cela ils utilisent des tuyaux à haute pression et les enfoncent dans le postérieur de ces personnes. Troisièmement ils enlèvent les vêtements des nouveaux arrivés et demandent à deux personnes de mettre une pierre inégale qui pèse environ cent livres sur le dos de chaque nouvel arrivé. Les nouveaux arrivés doivent alors marcher avec cette pierre sur leur dos jusqu'à ce qu'ils soient couverts de sang.
Après que le parti communiste chinois (PCC) ait commencé à persécuter le Falun Gong, le 20 juillet 1999, certains pratiquants inébranlables de la province du Liaoning ont été secrètement transférés à cet endroit, en provenance de d'autres camps de travaux forcés. Les autorités ont caché ce fait et n'en ont pas informé les membres de leurs familles. Elles ont aussi puni les gardiens ou les ont envoyés dans d'autres endroits s'ils avaient laissé fuir quelqu’information à ce sujet.
En mars 2002, le camp de travaux forcés de Shenyang Zhangshi a transféré Wang Jianmin et trois autres pratiquants à Guanshan. L'un d'entre eux a été persécuté à la mort. L'administration du camp a menti en disant qu'il s'est suicidé en se pendant dans les toilettes. En conséquence, ce cas a été considéré comme classé.
En novembre 2002, trois inébranlables pratiquants de Benxi ont été transférés à cet endroit. Les détenus brutalisés ont utilisé des pioches pour battre ces pratiquants. Pendant qu'ils les tabassaient, ils continuaient à dire qu'ils ne s'intéressaient pas à la « transformation ». Ils s'intéressaient seulement à l’envoi au four crématoire.
Le camp de travaux forcés de Guanshan a un taux de mortalité très élevé. Si un détenu criminel blesse un pratiquant, le paralyse, ou même le bat jusqu'à la mort, le détenu n'est pas tenu responsable. Au contraire, il est récompensé et il obtient des promotions et des primes. Un gardien de ce camp a fait une déclaration odieuse: « J'aime travailler ici parce que j'y gagne beaucoup et il y a beaucoup d'avantages. »
Actuellement, personne ne sait combien de pratiquants sont détenus au camp de travaux forcés de Guanshan. Nous nous adressons à ceux compagnons pratiquants qui ont été persécutés à cet endroit ou aux autre personnes qui le connaissent - qu'ils soient nos compagnons de pratique ou membres de leurs familles - s'il vous plait, faites nous parvenir des informations détaillées. Faites connaitre les noms des responsables et leurs numéros de téléphone pour aider à désagréger complètement la persécution perverse des pratiquants de Dafa.
Traduit de l’anglais en Suisse le 4 mai 2007