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Dénonçant la persécution effectuée par les policiers du comté de Jixian dans la province du Heilongjiang

Lundi 7 mai 2007 |   Écrit par un pratiquant de province du Heilongjiang

(Minghui.org)

Je suis un pratiquant de Falun Dafa du comté de Jixian dans la province du Heilongjiang. J'ai commencé à étudier de Falun Dafa en 2001, après que le parti communiste chinois (PCC) ait commencé la persécution du Falun Gong, le 20 juillet 1999. Grâce à la cultivation et pratique de Dafa, j'ai compris que le but de la vie consiste en trouver le chemin vers son origine. Quand les chaînes de télévision du PCC montraient continuellement les cadres de « l'auto immolation de la place Tiananmen », je savais qu'elles diffamaient le Falun Gong. J'étais fâché et déterminé à dire aux gens la vérité sur le Falun Gong.

Seulement quatre jours après avoir commencé à pratiquer le Dafa, j'ai clarifié la vérité à un jeune policier devant un commissariat local de police. En raison de ma compréhension limitée de la Loi, je ne l'ai pas bien fait car j'avais une attitude agressive, je manquais la compassion et de pensées droites. Je ne pouvais pas éliminer les éléments pervers derrière le policier pendant que je lui clarifiais la vérité. J'ai été arrêté et détenu au commissariat de police. Les policiers m'ont ordonné de leur indiquer les pratiquants de Dafa dans un groupe de gens, mais je n'ai pas coopéré avec eux. En conséquence, les policiers ont saisi mes cheveux et ont flanqué ma tête contre un mur. Plus tard ils m'ont envoyé dans un centre de détention, où j'ai été enfermé avec des criminels. Cependant, je croyais toujours fermement en Grande Loi. Avec des pensées droites, j'ai continué à mémoriser la Loi. Une fois j'ai rêvé d'un énorme livre de Dafa qui s'élevait (se dressait) de la terre jusqu'au ciel. À partir de ce moment j'ai été encore plus déterminé dans ma cultivation. J'ai quitté le centre de détention quinze jours plus tard et j'ai tout de suite pris part dans la rectification par la Loi.

En été 2002, les policiers ont pénétré de force chez moi et ont essayé de me forcer à renoncer au Falun Gong, de me photographier et de prendre mes empreintes digitales. J'ai refusé de coopérer. Plusieurs policiers m'ont poussé dans une voiture et m'ont amené au commissariat de police de Hedong. Wang Yawen et d'autres policiers m'ont battu, ont marché avec les talons sur mes pieds et ont donné des coups de coude dans mon dos. Ils m'ont ramené chez moi après avoir pris de force mes empreintes digitales et m'avoir forcé à signer mon nom. Depuis lors, la police locale m'a constamment traqué avec des visites et des fouilles imprévues de ma maison.

Le 30 décembre 2003, Geng Zhendong, chef politique du département de police du comté, est arrivé à ma maison, accompagnée de plusieurs policiers. Il m'a arrêté, parce que quelqu'un leur a signalé que je pratiquais toujours le Falun Gong. J'ai été envoyé de force au commissariat de police de Hedong ou j'ai été battu. Plus tard ils m'ont transféré au département de police du comté, où le tabassage à continu. Ils ont essayé de me forcer à renoncer au Falun Gong et à leur fournir les noms d'autres pratiquants de Dafa. J'ai refusé et ils m’ont battu encore plus fort.

Après cela j'ai été amené dans un centre de détention. Comme j'ai refusé de coopérer, Geng Zhendong m'a enchaîné avec de lourdes chaînes, utilisées pour punir des criminels. Chaque jour j'étais appelé à son bureau. Il m'injurait et diffamait le Maître et le Dafa. J'ai essayé de le raisonner. Afin de résister à la persécution dans le centre de détention, les autres pratiquants de Dafa et moi, nous avons commencé la grève de la faim et avons demandé notre libération sans condition.

Un jour, Geng Zhendong se promenait près de ma cellule au moment où je frappais sur la porte, demandant de me libérer. Il m'a accusé d'une tentative d'évasion. En conséquence, j'ai été de nouveau puni et j’ai dû porter une porte métallique sur mon dos pendant plusieurs jours. Après avoir enduré pendant tous ces jours la torture en plus de la grève de la fin, j'étais très faible et j’éprouvais une forte douleur. Les policiers ne m’ont pas laissé en paix. J'ai été de nouveaux attaché avec des menottes à une porte métallique, mes orteils touchant à peine le sol et ma bouche bâillonné avec un chiffon sale. J'ai été privé du sommeil et j’ai été également gavé.

En février 2004, en raison de leurs tentatives infructueuses à me «réformer », pour continuer à me persécuter, Geng Zhendong m'a envoyé dans le camp de travaux forcés de Suihua. Les policiers du camp m’ont menti en disant que les conditions dans ce camp étaient meilleures que dans le centre de détention. J'ai pris une mauvaise décision en pensant rester dans ce camp. La perversité a utilisé cette pensée incorrecte et a ainsi tiré profit de mon omission.

Tout d'abord, ils ont forcé les « collaborateurs » qui se sont retournés contre la Grande Loi, à m'instiller avec leurs fausses compréhensions du Falun Gong. J'ai été forcé de regarder les programmes TV qui diffamaient la Grande Loi, et j'ai été forcé de travailler. Après avoir échoué à me « réformer », ils m'ont torturé en m'obligeant d’être assis sur un tabouret en bois pendant longtemps, sans pouvoir changer de position et sans pouvoir dormir. Autrement, j’étais battu.

J’éprouvais la douleur dans mes fesses engourdies du fait d’être resté longuement assis. Les muscles se sont atrophiés, ce qui me faisait souffrir de douleur dans mes jambes ou de les sentir engourdies de temps en temps. Les nombreuses tortures ont affecté mon esprit, je suis devenu peureux et faible, et je me sentais fréquemment épuisé. Les souvenirs de tout cela me hantent toujours, et j’éprouve parfois des douleurs. Actuellement, dû à la persécution, je reste toujours sans abri.


Traduit de l’anglais en Suisse le 26 mars 2007