Le 5 avril 2007, le quotidien “Rhein-Neckar-Zeitung”, Baden Würtemberg, Allemagne a publié un reportage spécial sur le prélèvement systématique des organes de pratiquants de Falun Gong vivants sous l’autorité du régime communiste chinois, sous le gros titre « La récolte d’organes est lucrative en Chine. »
Invité par la Branche d’Heidelberg de l’Association sociale internationale, le célèbre avocat des droits de l’homme canadien M. David Matas a fait à l’Institut germano américain d’Heidelberg une présentation du rapport de l’enquête indépendante menée par lui et M. David Kilgour, ancien secrétaire d’État canadien pour la région Asie Pacifique, sur les allégations que le régime communiste prélève les organes sur des pratiquants de Falun Gong pour le profit. Le rapport a suscité une vaste attention de la part du gouvernement allemand et des médias.
L’article sous un format de Q&R, expliquait explicitement comment l’atrocité a été révélée. Il citait Me Matas : « Les organes des détenus dans les prisons en Chine, incluant un grand nombre de pratiquants de Falun Gong, sont prélevés pour la transplantation. Le prélèvement d’organes est effectué systématiquement sans le consentement des condamnés et les victimes sont tués peu après les opérations. Après une investigation répétée, malheureusement la conclusion a indiqué que les allégations sont vraies. » « Aucun survivant ! Je n’ai jamais entendu que des condamnés avaient survécu au prélèvement d’organe. Leurs restes sont incinérés. Nous avons aussi découvert que certains organes internes des corps de ceux qui ont été soumis à la torture cruelle étaient manquants. »
A la question s’ils en avaient découvert la preuve, Me Matas a dit : « Notre conclusion était basée sur dix ou onze sortes de preuves, parmi lesquelles, le témoignage fourni par l’ex-femme d’un ancien chirurgien chinois qui avait participé aux opérations de prélèvement d’organes. Des pratiquants de Falun Gong ont aussi témoigné qu’ils avaient été forcés à subir des tests sanguins durant leur incarcération mais pas les autres détenus. L’origine des organes pour la transplantation était considérée comme un secret d’état. »
Me Matas a dit aux reporters les raisons pour lesquelles la plupart des victimes sont des pratiquants de Falun Gong : « Les pratiquants de Falun Gong constituent le plus grand groupe de détenus dans les prisons chinoises. Ils sont soumis à la torture la plus brutale depuis que le régime chinois les considère comme une menace à son pouvoir. Comme beaucoup de pratiquants de Falun Gong ont refusé de révéler leurs identités, il était très facile pour le régime de les compter comme population manquante. Une autre raison était que la plupart des pratiquants de Falun Gong sont jeunes et leur condition physique est meilleure que celle des détenus ordinaires du fait de leur style de vie plus sain. » « A condition que les appellent directement les hôpitaux militaires chinois, il n’auront pas de difficultés à trouver des organes compatibles. Comme il est lucratif de vendre des organes, de nombreux hôpitaux ont reçu les instructions de le faire. Pour des intérêts économiques, ils n’arrêteront pas la pratique facilement. »