(Minghui.org)

“Pourquoi est-il assis ici?” a demandé un passant sans préambule. Il était légèrement agité et voulait savoir pourquoi un jeune Chinois était assis sur une chaise sur la voie piétonne. Il y avait des béquilles juste à coté de sa chaise et il tenait une feuille avec les mots : « Posez des questions à un survivant d’un camp de travail ». Au début l’homme n’arrivait pas à comprendre la présence de cet homme puis doucement il s’est ouvert et une longue conversation s’en est suivie.

Le samedi 10 mars nous avons mis en place un stand d’information au centre ville de Bielefeld. Nous voulions exposer aux habitants les violations des droits de l’homme qui ont lieu en Chine, l’existence de camp de travail et la persécution du Falun Gong. Sur les banderoles exposées ont pouvait lire « Commerce répugnante avec des organes de pratiquants du Falun Gong », « Camps de concentration en Chine » et « Vole d’organes en Chine ». Les banderoles entouraient une table d’opération utilisée pour illustrer une scène qui se déroule quotidiennement en Chine, pendant qu’on vole des organes sur des êtres humains.

Cette scène se déroule chaque jour dans les camps de travail et les hôpitaux militaires en Chine. Ils prélèvent des organes sur des personnes en bonne santé pour de la transplantation. Pour détruire les preuves de leurs mauvaises actions ils incinèrent les corps peu après la collecte d’organes.

Discussion avec un survivant de la persécution

Wang Zhen vient de Shanghai où il a souffert d’une persécution inhumaine au camp de travail de Qingpu. Il est sorti handicapé de cette épreuve. Deux gardiens de prison lui ont cassé les deux hanches et d’autres os et lui ont infligé d’autres blessures pendant des séances de « rééducation ». De ce fait il a aujourd’hui un membre artificiel et un joint de hanche artificiel du côté droit. M. Wang a commencé la pratique du Falun Gong à l’époque où il était étudiant à l’université.

Quand la persécution a été lancée en 1999, M. Wang ne pouvait pas comprendre comment une telle chose pouvait arriver. Il a commencé à distribuer des dépliants afin que les gens soient informés de cette injustice. Il ne voulait pas renier la vérité et laisser les blessés et les compagnons de pratique assassinés ainsi que leur famille se débrouiller tout seul. Aussi il a été arrêté plusieurs fois. Aujourd’hui il est marié à une citoyenne allemande et vit en Allemagne. Pourtant il ne peut oublier le moins du monde ce qu’il a vu et vécu parce que son meilleur ami est toujours en prison.

Deux de ses amis ont perdu la vie alors qu’ils étaient en détention pour la simple raison que leur position était différente de celle du Parti communiste chinois (PCC). Pour de nombreux Chinois ceci se termine par une mort suite à la torture. Une de ses camarades de classe a disparue sans laisser de trace. Il n’a aucune idée si elle est morte ou vivante.

M. Wang aimerait que la population allemande soit conscient de ce qui se passe en Chine, qu’on mette fin à la persécution et particulièrement que le PCC paranoïaque cesse de détruire des vies humaines. Il veut que le silence cesse. C’est la raison pour laquelle ils surmontent des obstacles pour aider pendant cette journée d’information.

Quelques passants ont voulu entendre parler de ses épreuves. Ils ont posé des questions et ont montré leur sympathie. « Il semble si triste, » a dit un homme robuste sous le choc. Mais, il n'a pas osé l'approcher et a préféré prendre des documents d’information et partir.

De nombreuses personnes ont été sous le choc et ont montré beaucoup d’intérêt.

Certaines personnes semblaient perplexes: “Je ne comprends pas”, “Qu’est ce que c’est?”. Ils n’arrivaient tout simplement pas à comprendre les scènes qui se déroulent devant leurs yeux et voulaient plus d’explications. D’autres en avaient déjà entendu parler mais n’avaient pas une compréhension claire de ce qui se passait réellement et ils y avaient ceux qui avaient du mal à croire ce qu’ils entendaient. Mais une des choses qu’ils avaient bien assimilée est que les gens en Chine « disparaissent ».

“On ne peut tout simplement pas imaginer ce qui se déroule en Chine »

Certains très choqués ont demandé: “Que se passe-t-il?” « C’est absolument horrible » Comment quelqu’un peut-il faire une chose pareille ? » Un homme a eu vraiment du mal à comprendre cette persécution systématique. Il avait entendu parler qu’on enlevait des gens dans la rue pour leur prélever des organes, mais que ces actions soient cachées et perpétrées à grande échelle l’a profondément choqué.

“Je ne veux plus acheter quoi que ce soit fabriqué en Chine”

Certains doutaient de l’impact de nos activités. « Cela aura-t-il un impact ? » Nous leur avons répondu : » Oui plus il y aura de signatures plus vite les politiciens devront réagir, alors les politiciens ne pourront plus ignorer cette persécution. » On nous a souvent dit : «Que pouvons nous faire pour aider ? » Les gens voulaient nous aider et soutenir nos activités. Il avait un cœur ouvert et nous ont montré beaucoup de sympathie. « Pour être honnête, je n’ai plus envie d’acheter aucun produit fabriqué en Chine. Je veux m’assurer que mon argent ne soutiendra pas de telles choses. » D’autres ont dit : Ikea vend beaucoup de choses fabriquées en Chine. Connaissez voua la source de ses produits ? Si de plus en plus de clients demandent à savoir la source des produits, ils seront obligés de réagir. »

Je suis totalement impressionné parce ce que vous faites ici!”

« Ce sont des politiciens canadiens qui excellent dans leur soutien contre le vol d'organes. On devrait les prendre pour modèle. » Ils se référaient au rapport de Kilgour et Matas, une source indépendante qui a confirmé publiquement le vol d'organes sur des pratiquants du Falun Gong en Chine pour la première fois l'année dernière. En attendant, le Premier Ministre canadien et beaucoup de politiciens d'Amérique et d’Europe ont publiquement dénoncé la persécution et le commerce d'organes et l'ont porté à la connaissance des gens du monde entier'.

Originellement publié en allemande à : http://de.clearharmony.net/articles/200703/36780.html

Traduit en français de :