(Minghui.org)

Le pratiquant de Flaun Dafa M. Li Shuwen de l’agglomération de Shuangyashan, dans la province du Heilongjiang, a été persécuté depuis le 20 juillet 1999. Il a été illégalement arrêté et torturé et c’est ensuite que les fonctionnaires du Parti communiste chinois et leurs agents lui ont présenté un mandat d’arrestation. M. Li a été arrêté à nouveau par la police le 6 février 2007. Début mars, il a été envoyé au Camp de travaux forcés pour un an et demi.

Ci-dessous un récit partiel de la persécution endure par Li Shuwen :

Li Shuwen, la trentaine, est un des nombreux pratiquants qui ont été incessamment persécutés par le Parti communiste chinois depuis le 20 juillet 1999.

En mars 2001, lorsque Li Shuwen est allé Place Tiananmen demander justice pour le Falun Dafa, Il a été arrêté et emmené au Poste de police de la Place Tianamen. La police l’a bourré de coups de poing et lui a administré des décharges de bâtons électriques. Ils l’ont suspendu avec les mains attachées derrière le dos et torturé pensant cinq heures d’affilée. Tout son corps était couvert de tuméfactions bleues et noires..

Après que Li Shuwen soit retourné chez lui et qu’il ait repris le travail, le chef de la section de sécurité locale, Wang You, l’a interrogé sur son absence. Lorsque Wang et d’autres ont appris que M. Li était allé à Pékin faire appel au nom de Dafa, ils l’ont arrêté et emprisonné dans le Centre de détention du Bureau Minier de l’agglomération de Shuangyashan. Li Shuwen s’est échappé du centre de détention grâce à la force de son esprit droit, mais a du errer d’un endroit à l’autre depuis lors pour éviter l’arrestation. A ce moment, en avril, dans la partie nord de la Chine, la neige n’avait pas complètement fondu et il faisait encore froid. M. Li est resté environ dix jours dans les montagnes. Sans nourriture, il ne buvait que l’eau de la neige qui fondait l’après midi. Il n’avait aucun vêtement chaud. Dix jours plus tard, Li Shuwen a quitté les montagnes et trouvé un endroit où rester.

Peu après, cependant, il a été de nouveau été emmené par la police. Il a été emprisonné à nouveau dans le Centre de détention du Bureau minier de l’agglomération de Shuangyashan. En représailles de son évasion précédente, la police lui a imposé des sanctions plus cruelles. Le troisième jour, Li Shuwen a réussi à s’enfuir du centre de détention encore une fois, mais il savait ne pas pouvoir retourner dans sa famille. La police a alors émis un mandat pour son arrestation.

Le 8 novembre 2001, M. Li a été reconnu par quelqu’un alors qu’il passait un appel téléphonique. Il a été suivi à la trace, arrêté puis détenu. Plus tard, il a été emmené au Camp de travail forcé de Suihua.

Dans le notoire camp de travail de Suihua, M. Li n’a pas renoncé à sa foi en Dafa. Il a été détenu dans une cellule séparée, attaché sur une chaise en fer, reçu des décharges de matraques électriques, tabassé et roué de coups de pieds. En 2002,

Gao Zhonghai (chef politique), Fan Xiaodong (chef d’équipe), Zeng Lingjun (chef d’équipe adjoint), Li Jian (garde), Yang Bo (chef politique), Diao Xuesong (garde), et Shi Jian (garde) l’ont battu alors qu’il était à terre. Ils ont utilisé plusieurs bâtons électriques simultanément pour lui administrer des décharges. Ils ont utilisé toutes sortes de torture pour le forcer à renoncer à sa croyance en Falun Dafa. Les gardes ont aussi incité les criminels à le battre et le maltraiter verbalement.

À la fin 2003, Li Shuwen a été libéré inconditionnellement.

Le 6 février 2007, Li Shuwen a été à nouveau arrêté par la police de la Mine de Qixing alors qu’il affichait des documents clarifiant les faits. Ce soir-là à environ huit heures, l’officier de police Liu Guanghui des services de police de la Mine de Qixing ont dévalisé sa maison. Ils ont emporté un ordinateur portable, une imprimante fax/photocopies, deux téléphones portables et d’autres effets personnels.

Li Shuwen a été à nouveau condamné à un an et demi de travail force. Il a été emmené au Camp de travail forcé de Suihua début mars.

La femme de Li Shuwen et son fils de onze ans mènent aujourd’hui une vie difficile sans aucune source de revenus. Ils ont souffert en résultat de la persécution du Parti pendant plusieurs années et comptaient sur le travail d’appoint que pouvait trouver M. Li pour subsister. L’enfant souffre de malnutrition et d’une défaillance rénale, mais ils n’ont pas d’argent pour le faire soigner.