(Minghui.org)


Amnesty International a publié son rapport sur la situation des droits de l’homme dans le monde mercredi 23 mai. Le rapport souligne qu’il n’y a eu aucune amélioration dans la persécution du Falun Gong et de la population tibétaine par le PCC et que la situation des droits de l’homme du pays est toujours aussi mauvaise. L’organisation fait appel à la communauté internationale afin qu’elle fasse pression sur le PCC.

Le Directeur adjoint d’Amnesty International pour la région Asie Pacifique a souligné que l’utilisation d’Internet s’est énormément accru en Chine en 2006, mais la persécution des défenseurs des droits de l’homme s’est aussi accrue ce qui peut s’observer par l’accroissement du nombre d’arrestations de journalistes, écrivains et Internautes.

Le rapport déclare: “Le gouvernement a poursuivi sa politique de répression de la pratique religieuse en dehors des circuits officiels. Des milliers de fidèles d’« églises domestiques » clandestines protestantes et de communautés catholiques non officielles ont été arrêtés ; beaucoup ont été maltraités, voire torturés en détention. Des membres du mouvement spirituel Falun Gong ont été arrêtés et placés en détention administrative en raison de leurs convictions. Ils restaient fortement exposés au risque de torture ou d’autres formes de mauvais traitements.

“ Bu Dongwei, pratiquant du Falun Gong, a ainsi été astreint en juin à deux ans et demi de « rééducation par le travail » pour « activités liées à une organisation interdite », après la découverte par la police de documents du Falun Gong à son domicile. Il travaillait pour une organisation humanitaire américaine. »

Le rapport continue : « L’application de la peine capitale était toujours aussi fréquente en Chine, où l’on estimait à 68 le nombre d’infractions passibles de ce châtiment, dont des délits économiques ou d’autres infractions ne relevant pas de la criminalité violente. Les estimations établies par Amnesty International à partir des données rendues publiques faisaient état d’au moins 2 790 condamnations à la peine capitale et au moins 1 010 exécutions en 2006, mais tout portait à croire que ces chiffres étaient bien en deçà de la réalité.

« La torture et les autres formes de mauvais traitements demeuraient très répandues en 2006. Parmi les méthodes couramment utilisées figuraient les coups de pied, les passages à tabac, les décharges électriques, la suspension par les bras, l’enchaînement dans une position douloureuse, les brûlures de cigarette et la privation de sommeil ou de nourriture. En novembre, un haut responsable a reconnu que, chaque année, au moins 30 personnes étaient condamnées à tort à la suite de déclarations obtenues sous la torture, mais le nombre réel d’erreurs judiciaires était vraisemblablement plus élevé. Les initiatives visant à réformer le système de « rééducation par le travail », un régime de détention administrative sans inculpation ni procès, n’ont pas progressé. On estimait à plusieurs centaines de milliers le nombre de personnes détenues dans des camps de « rééducation par le travail » sur ’ensemble du territoire chinois et risquant d’être maltraitées ou torturées. »


Extraits de : http://thereport.amnesty.org/document/175