(Minghui.org)


Je suis récemment tombé sur un compagnon de pratique que je n’avais pas vu depuis plusieurs années. Nous avons échangé nos expériences de cultivation pendant un moment et nous avons discuté du traitement inhumain que subissent les pratiquants emprisonnés aux mains des gardiens de prison. Nous avons aussi parlé des pratiquants détenus illégalement qui, malgré l’environnement dur, ont persévéré à émettre la pensée droite chaque heure afin d’éradiquer les êtres pervers dans d’autres dimensions. Nous avons tous deux échangé beaucoup à ce sujet.

Nous étions d’accord que chaque pratiquant/pratiquante devrait prendre sa responsabilité. Nous répandons la vérité sur le Falun Gong afin de sauver les êtres vivants à nos niveaux de xinxing respectifs et selon nos compréhensions de la Loi. Selon ma compréhension, nous sommes tous des particules de la Loi et nous sommes un seul corps en tout temps et en tout lieu.

Les prisons et les camps de travail forcé assujettissent nos compagnons de pratique à une torture inhumaine en essayant de manière répétée de contraindre les pratiquants à renoncer au Falun Gong. Comme ces pratiquants font face constamment à la torture, chaque minute ou seconde semble être une période très longue. Dans certains lieux, jusqu’à six détenus sont assignés pour torturer un pratiquant de Falun Gong. Ensemble, ces détenus interdisent au/à la pratiquant(e) de dormir, le/la font s’asseoir et rester immobile pendant près de 20 heures par jour et le/la font écouter ou regarder du matériel diffamant le Falun Gong. Dernièrement, j’ai entendu parler d’une pratiquante en prison qui a fait une grève de la faim pendant plus de 30 jours comme moyen pacifique pour protester contre l’emprisonnement illégal et la torture. L’eau qu’on lui a donné à boire lui donnait des vertiges et l’eau fournie pour qu’elle se lave les cheveux lui faisait mal au cuir chevelu. Les gardiens ont peut-être ajouté des substances dans l’eau afin de détruire sa volonté et ainsi, de les aider dans leur effort pour la contraindre à céder et à renoncer au Falun Gong.

Certains d’entre nous à l’extérieur des murs de la prison ou à l’extérieur d’autres genres de centres de détention, sont convaincus que persécuter les pratiquants incarcérés, c’est aussi persécuter ceux d’entre nous qui ne sont pas emprisonnés. Selon les pratiquants qui ont été libérés, ils ne pouvaient pas se permettre de se relâcher dans leurs efforts lors de leur détention, sachant que les compagnons de pratique hors de prison émettaient la pensée droite comme un seul corps afin de les secourir. Malgré la présence de caméras de surveillance et malgré le fait qu’ils sont surveillés par des meurtriers, des voleurs et d’autres criminels en détention, les pratiquants emprisonnés refusent de négliger leurs responsabilités. Ils continuent de clarifier la vérité sur le Falun Gong et sur la nature du Parti communiste chinois (PCC) à ces criminels. Par conséquent, de nombreux détenus en prison ont découvert la vraie nature du PCC pervers et ont accepté de démissionner du PCC, de la Ligue des jeunes du PCC et des jeunes pionniers du PCC. Peu importe à quel point l’environnement est inhospitalier, ils ont répandu les Neuf commentaires sur le Parti communiste aux détenus emprisonnés, et certains d’entre eux ont même persuadé les membres de leurs familles de démissionner du PCC et de ses deux organisations affiliées. J’ai aussi appris que les pratiquants détenus en sont arrivés à comprendre que se coordonner avec les compagnons de pratique allait diminuer la persécution et que la pensée droite et le comportement droit allaient intimider les êtres pervers dans d’autres dimensions.

Par contre, nous avons tous deux remarqué que certains pratiquants qui ne sont pas en prison perdent leur temps. Ils sont accaparés par des affaires de personnes ordinaires ou par des choses non liées à la validation de la Loi. Cela ne veut pas dire qu’ils ne devraient pas faire autre chose sauf valider la Loi. Il y a des pratiquants très diligents qui dorment seulement quelques heures par jour, harmonisant bien la tâche de sauver les êtres vivants et celle de s’occuper de leur famille. J’aimerais rappeler ainsi aux compagnons de pratique et à moi-même que pendant que nous laissons traîner le temps, des pratiquants emprisonnés sont en train de lutter pour survivre chaque minute et même chaque seconde !

J’ai même remarqué que certains compagnons de pratique ayant lu tant d’articles au sujet de la persécution sont devenus engourdis. Parfois, je suis indifférent. La perversité est en train de créer un cloisonnement chez les pratiquants en exploitant notre indifférence. Soyons diligents dans notre cultivation et éliminons ce cloisonnement afin de sauver davantage d’êtres vivants.

J’aimerais aussi demander aux pratiquants de ne pas oublier de faire des rechercher pour savoir si les pratiquants qui sont mentionnés sur le site Internet Minghui/Clearwisdom/Clartés et Sagesse ont été arrêtés à nouveau par les persécuteurs qui veulent s’assurer qu’ils renoncent au Falun Gong. On peut communiquer avec les membres de leurs familles ou avoir recours à n’importe quel moyen pour secourir ces pratiquants. Quant aux pratiquants dont les proches ne sont pas joignables, on peut soit téléphoner soit écrire à la prison pour les décourager de commettre leurs mauvaises actions et réduire ainsi la persécution. Nous avons l’obligation de sauver les compagnons de pratique parce que nous sommes un seul corps.


Traduit de l’anglais au Canada le 12 juillet 2007.