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(Minghui.org)


Je m’appelle Cui Deli, je suis une dame âgée de 65 ans et je viens du Wuzu, village de Shabei, commune de Laojie, ville de Huili, province du Sichuan. J’ai bénéficié physiquement et mentalement de la pratique du Falun Dafa. Depuis le 20 juillet 1999, j’ai subi différentes formes de persécution tout simplement parce que j’ai choisi de maintenir ma croyance en Vérité, Compassion et Tolérance et d’être une bonne personne.

En raison des tribulations dans ma vie et de dix années de surmenage, j’avais développé beaucoup de maladies. Il n’y avait pas un seul endroit dans mon corps qui n’avait pas de douleur. Javais l'impression de porter un bloc de pierre sur mon dos en tout temps. Depuis que j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, en juillet 1998, toutes mes maladies ont été guéries sans aucun traitement médical. Le fardeau que je ressentais dans mon dos a disparu et mes pas sont devenus plus rapides et légers. J’étais colérique dans le passé et je me mettais en colère facilement. Après avoir commencé la pratique du Falun Dafa, j’ai commencé à cultiver mon cœur selon les exigences du Maître, essayant d’être une personne bonne et gentille. À la maison, je prodiguais de bons soins à mes enfants peu importe les critiques. Je vivais en harmonie avec les autres familles du voisinage et ne me disputais avec personne. Nous avons une affaire de famille. Nos prix sont raisonnables et nous n’avons jamais fait de l’argent sans suivre notre conscience. J’aidais souvent les gens dans le besoin et les gens qui me connaissaient aimaient faire affaire avec moi.

Cependant, depuis que la persécution a commencé le 20 juillet 1999, le Bureau de la sécurité publique, le poste de police local, le conseil municipal de la commune et le comité du village ont tous envoyé des personnes pour me harceler plusieurs fois. Ils ont essayé de me faire renoncer à ma croyance par des menaces et des intimidations. En voyant que leurs tactiques ne marchaient pas, ils ont mis des restrictions sur mes libertés civiles et ont fouillé mon domicile de nombreuses fois, confisquant des biens personnels.

En 2001, je me suis jointe aux autres et j’ai signé mon nom sur une requête pour demander de rétablir la réputation de notre Maître. J’ai été questionnée par la Première division du Bureau de la sécurité publique qui m’a infligé une amende de 200 yuan. Plus tard, j’ai été questionnée à nouveau et le personnel du Bureau m’a infligé une autre amende de 100 yuan tout simplement parce que je me suis jointe aux compagnons de pratique.

Ma fille et mon beau-fils ont une entreprise qui s’occupe d’expédition de marchandises à Kunming. Un des Bureaux de la sécurité publique avait des suspicions que l’entreprise appartenait à un pratiquant de Falun Gong. En 2001, le Bureau de la sécurité publique a volé un montant de plus de 140 000 yuan qui était dans le coffre-fort de ma fille et de son mari, et cet argent était un emprunt. Mon beau-fils a été emmené et a été détenu pendant une semaine. Le Bureau de la sécurité publique voulait fabriquer une accusation quelconque afin de détourner cet argent, mais il n'ont pu trouver aucune preuve. Mais ils n’ont quand même pas rendu l’argent. Durant la détention de mon beau-fils, ma fille s’est fait voler 130 000 yuan alors qu’elle retirait de l’argent de la banque Kunming. Entre temps, beaucoup de clients se sont présentés devant notre porte pour obtenir remboursement. Toute ma famille était dans une impasse et ne savait pas quoi faire. Mes enfants ont demandé des conseils aux avocats, journalistes et amis. Je devais quitter l’entreprise et me rendre au Bureau de la sécurité publique pour leur faire entendre raison. Après plus de deux années passées à courir à droite et à gauche et à faire des demandes, ils ont finalement rendu l’argent à notre famille.

Après ce malheur, ma fille et mon beau-fils ont beaucoup souffert physiquement et mentalement et ils ont commencé à décharger leur colère sur moi. Ils m’ont aussi dit que c’était à cause de moi qu’ils avaient souffert ce malheur. Ils m'ont créé beaucoup de difficultés à la maison, et plusieurs fois j’ai été sur le point d’être obligée de quitter la maison, mais j’étais trop inquiète au sujet de mes deux petites-filles qui n’auraient eu personne pour s’occuper d’elles. Quand les choses se sont calmées, ma fille et mon beau-fils étaient quand même dans un état constant d’anxiété. Ils avaient peur d’être plumés à nouveau. Ils avaient aussi peur pour l’avenir de la jeune génération, alors ils voulaient briser la famille et me faire vivre ailleurs. Afin d’éviter que mes enfants ne soient impliqués dans une autre épreuve, et afin qu’ils puissent vivre heureux, j’ai déménagé et j’ai vécu seule.

Le 10 avril 2006, six personnes de l’équipe de la Sécurité de l’État sont venues fouiller ma maison sans aucune raison, et ont confisqué mes livres de Falun Dafa et la photo du Maître. Ils ont même pris de petits ciseaux et des petites pinces à épiler valant seulement 50 cents. Ils m’ont emmenée dans un centre de détention et j’ai été détenue pendant 15 jours. Ils m'ont aussi pris 1 000 yuan.

Vers 10 h du matin le 4 septembre, la police de l’équipe de la Sécurité de l’État s’est rendue chez le pratiquant Liu Huizi dans le village de Nanjiao. Ils m’ont vue par hasard en compagnie d’un autre pratiquant, alors ils m’ont emmenée et m’ont détenue pendant un autre mois. Ils ont tiré avantage des sentiments filiaux que les enfants ont pour leur mère et ont menacé mes enfants de m’envoyer dans un camp de travail forcé. Mes enfants, craignant de me voir souffrir, leur ont rapidement donné 2 000 yuan. Ensuite, j’ai été libérée du centre de détention.

Comme je ne voulais pas renoncer à ma croyance au Falun Dafa, en décembre, j’ai été condamnée à 13 mois de travaux forcés. Je suis encore emprisonnée dans le camp de travail forcé de Nanmushi.

Je pratique le Falun Dafa et j'essaie d’être une bonne personne selon Vérité, Compassion et Tolérance. Je n’ai jamais violé la Constitution ou aucune autre loi dans le pays, et je n’ai jamais fait de mal à d’autres gens ou au pays. Quand je leur dis que le Falun Dafa est bon, et que je clarifie les faits de la persécution, c’est aussi bon pour eux, car ils ne seront plus trompés par les mensonges et comprendront bien le Falun Dafa, et alors ils auront un bon avenir. Ceci est un acte de grande compassion. Cela va dans le sens de la liberté d’expression qui est protégée par notre Loi constitutionnelle. Cependant, au cours de ces quelques dernières années, mon domicile a été fouillé sept fois, j’ai été détenue illégalement trois fois, et ils m'ont extorqué 3 300 yuan. J’espère que les gens écouteront leur conscience en différenciant le bien du mal sur cette question importante, qu’ils n’aideront pas ou ne soutiendront pas les persécuteurs, et qu’ils traiteront les pratiquants de Falun Dafa avec bonté, faisant ainsi un bon choix pour leur avenir.


Traduit de l’anglais au Canada le 17 juillet 2007.