(Minghui.org)

J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en prison en l’an 2000, j’y étais détenue pour des malversations financières. J’étais ravagée à l’idée que ma situation affecte mon mari et mon fils. Heureusement j’ai pu lire une copie manuscrite du livre Zhuan Falun. Par curiosité, j’ai commencé par Lunyu, et puis j’ai continué à lire du premier au neuvième chapitre (le dernier).

Ce qui m’a surpris c’est que même avant de découvrir le Falun Dafa j’ai toujours su que j’allais pratiquer le xiulian à un moment donné, bien que je ne puisse l’expliquer en détails. Après avoir lu Zhuan Falun j’ai su que c’était ce que j’avais toujours attendu. Avec l’aide de Maître, j’ai pu poser le pied sur le chemin de la pratique spirituelle.

A l’époque, de nombreuses pratiquantes de Falun Dafa étaient « détenues arbitrairement ». Elles m’ont enseigné les exercices. Nous avons échangé nos points de vue, et par le xiulian j’ai pu graduellement être nettoyée intérieurement. J’étais ouverte d’esprit concernant mon épreuve et j’ai pensé que je pouvais lâcher. Dans Zhuan Falun, un principe dit : 

« Ce qui est à vous, vous ne le perdrez pas et ce qui n’est pas à vous, vous ne l’aurez pas, même si vous luttez pour l’avoir. » (Septième Leçon de Zhuan Falun, version de novembre 2006)

Cela m’a profondément impressionnée. Je ne perdais pas mon temps en prison, parce que j’allais devenir pratiquante. Par la suite, en recevant des pratiquantes, je les ai bien traitées et leur ai fait une place pour étudier la Loi.

La gentillesse des pratiquantes était un signe de bon augure. Même les criminelles en étaient touchées. Une criminelle qui devait être exécutée a demandé un exemplaire de Zhuan Falun. Le Falun Dafa peut vraiment guider les gens dans la pratique spirituelle.

En cinq mois, j’ai pu copier le Zhuan Falun deux fois. Je risquais d’être condamnée aux travaux forcés. J’ai donc récité « Lunyu » et les poèmes Hong Yin en décidant que je continuerais à me cultiver après la prison. J’ai pensé que ce serait bien de trouver une pratiquante avec qui rester en contact. Une ancienne pratiquante est arrivée, je lui ai expliqué mon projet. Elle était contente de me donner son numéro de téléphone et m’a encouragée.

J’étais tellement contente d’avoir découvert le Falun Dafa pendant que j’étais en prison.

J’ai été condamnée aux travaux forcés. Quand j’étais au camp, on s’est moqué de moi, j’ai subi des mauvais traitements et des brimades. En tant que pratiquante, j’ai essayé de préserver et améliorer mon xinxing. Même quand j’étais fatiguée, je récitais toujours « Lunyu » avant de m’endormir. J’en parlais aussi aux autres autour de moi.

Le Parti communiste a publié des photos de la mise en scène de l’immolation de Tiananmen. Ils ont cité Maître hors contexte, ce qui incitait les gens à la haine. D’autres m’ont dit que c’était aller à l’extrême de continuer à pratiquer le Falun Gong. Je ne savais pas que c’était un piège parce que je n’étudiais le Falun Dafa que depuis peu, mais je croyais en Maître, et je savais que des pratiquants ne pouvaient pas faire cela. Je leur ai dit : « J’ai lu Zhuan Falun, c’est un livre qui enseigne à être une personne de bien. Les vrais pratiquants ne sont pas ainsi. » Ensuite toutes les détenues ont dû écrire des articles et les commenter.

Je savais que je pouvais ne rien écrire de mal sur Maître ni sur le Falun Dafa, donc j’ai parlé de la manière dont je cultivais mon xinxing en prison, ce qui a plu aux policiers. Tant que l’on croit en Maître et en Falun Dafa et qu’on les respecte, les forces anciennes ne peuvent pas nous toucher. C’est comme il est dit dans Zhuan Falun :

« Si vous êtes quelqu’un qui cultivez et pratiquez véritablement, notre Falun vous protégera. Je suis enraciné au plus profond de l’univers ; si quelqu’un était capable de s’en prendre à vous, c’est à moi qu’il s’en prendrait et pour le dire carrément, il s’en prendrait à l’univers. » (Première Leçon de Zhuan Falun, version de novembre 2006)

Grâce à l’aide de Maître, j’ai été libérée de prison un an plus tôt que prévu, et j’ai pu appeler l’ancienne pratiquante. Elle m’a dit qu’elle n’était pas rentrée chez elle depuis 6 mois, et qu’elle allait repartir dans une demi-heure. Elle a dit : « Je reçois ton appel juste maintenant parce que Maître l’a arrangé ainsi. » Elle m’a donné un livre Zhuan Falun, les Points essentiels pour un avancement diligent, Hong Yin, et d’autres livres, et elle m’a parlé des trois choses que les pratiquants doivent faire.

J’ai commencé à étudier le Falun Dafa avec enthousiasme, j’ai émis des pensées droites et clarifié la vérité. Ma compréhension n’était pas très bonne, mais je croyais en Maître. J’ai su que je comprendrais progressivement en étudiant le Falun Dafa. Après tout ce que j’avais souffert, j’ai pensé que j’étais devenue insensible, mais en lisant les paroles de Maître je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer à de nombreuses reprises. Maître a tant supporté pour nous et a donné des opportunités à ceux qui n’ont pas bien fait. Nous devions faire de notre mieux pour lui témoigner notre reconnaissance.

Six mois après être sortie de prison, j’ai pu trouver un travail de comptable dans un cabinet d’architectes. Autrefois j’étais égoïste et ne supportais pas de perdre quoi que ce soit. J’étais toujours inquiète pour de petites choses, ce qui affectait ma santé. En pratiquant j’ai abandonné toutes ces mauvaises choses. Le xiulian faisait partie de mon travail et de mon quotidien. J’ai arrêté de me préoccuper des gains et des pertes. La patronne était contente de mon travail. Et une nouvelle collègue est arrivée. Elle était jeune et belle. Nous avions les mêmes compétences, mais elle avait plus de possibilités que moi. Le patron l’appréciait parce qu’elle était douée en mathématiques. Honnêtement, je ne l’aimais pas, donc quand elle a voulu que je la forme, j’ai refusé. J’étais inquiète pour mon poste. Nous sommes rentrées en compétition ouvertement et secrètement aussi. Je ne méritais pas d’être appelée pratiquante ; je ne valais même pas une personne ordinaire.

J’ai réalisé qu’il était temps pour moi d’abandonner la jalousie. J’ai lu le chapitre sur le sujet à plusieurs reprises. Nous devrions atteindre un état d’altruisme. J’ai décidé de lâcher prise.

En sa présence, j’étais maintenant calme et gentille. Quand des choses sont arrivées, j’ai pu les supporter même si des complications sont survenues. J’ai abandonné ma jalousie pas à pas. Dès que je sentais monter la jalousie, j’émettais des pensées droites et récitais Hong Yin.

Maintenant je ne suis plus jalouse d’elle, et je suis même reconnaissante. J’ai réalisé qu’elle était venue d’une autre ville et n’avait pas beaucoup d’argent. Elle devait être forte pour affronter un environnement étranger. J’avais plus de chance qu’elle parce que j’avais le Falun Dafa. J’ai commencé à lui enseigner ce que je savais et lui ai parlé du Falun Gong aussi, je lui ai clarifié la vérité. Bien qu’elle ait peur, elle sait que le Falun Gong est bon.

Un jour en faisant les comptes de l’argent liquide, j’ai trouvé 10 000 yuans en trop. Je ne savais pas pourquoi. J’ai pensé que la patronne avait peut-être fait une erreur sans s’en rendre compte. Je n’ai pas pensé à garder l’argent, je l’ai rendu. La patronne était tellement contente qu’elle voulait me récompenser. Je lui ai dit que j’étais pratiquante et que le Falun Gong m’avait appris à ne pas être cupide. Je lui ai montré Zhuan Falun et lui ai expliqué combien c’était bon.

Avec la pratique, j’ai complètement changé. J’ai été envoyée en prison à cause de malversations financières. Maintenant je me fiche de l’argent. Je veux rectifier toutes mes mauvaises pensées grâce au Falun Dafa.


Traduit de l’anglais le 17 juillet 2007