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La police arrête et torture le pratiquant M. Wang Quanlian de la ville de Zhuzhou, province du Hunan

Jeudi 19 juillet 2007 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong de la province du Hunan

(Minghui.org)

 À 2 h 00 du matin, le 12 avril  2007, des agents de l’équipe de la sécurité nationale du département de police du district de Shifeng de la ville de Zhuzhou, province du Hunan, ont arrêté M. Wang Quanlian et Liu Xueqin des pratiquants de Falun Gong. 

Voici comment cela est arrivé : Pour éviter la persécution, M. Wang a décidé de descendre avec le filet anti-vol du septième étage du building. Lorsqu’il a atteint le quatrième étage, le filet s’est brisé. Wang Quanlian est tombé d’étage en étage jusqu’au premier. Par la protection bienveillante du Maître, Quanlian n'a pas été blessé, mais le bruit très fort de sa chute, a réveillé plusieurs de ses voisins qui sont sortis pour voir ce qui se passait. C’est alors que la police l’a vu et arrêté.

Wang Quanlian a été illégalement enfermé à clef dans la salle d'interrogatoire du département de police de Shifeng pendant trois jours. Au début, trois policiers l’ont menacé que s'il ne parlait pas, il le regretterait. Ils l’ont frappé à la  tête avec une bouteille d'eau et lui ont menotté les mains dans le dos, en les serrant tellement qu’au moindre mouvement il se blessait. Les trois policiers ont enlevé le pantalon de Wang Quanlian et l'ont forcé à s'asseoir par terre. Un policier a poussé très fort sur le torse de M. Wang avec son pied et l'a forcé contre le mur. Les deux autres policiers ont marché sur ses pieds et par la suite lui ont écarté les pieds contre le mur des deux côtés. Ses deux jambes ont graduellement formé une ligne droite et ont été rapprochées contre le mur. Chaque mouvement blessait tellement M. Wang Quanlian qu’il ne pouvait s’empêcher de crier à la mort, à haute voix.

Craignant que d’autres puissent entendre les cris de Wang Quanlian, la police l’a bâillonné avec son pantalon, lui coupant la respiration. Alors un policier a changé sa position et a marché sur ses jambes à la place, et deux autres policiers ont marché sur les pieds de Wang et lui ont frappé de leurs poings le bas du dos et la poitrine. Ils ont également  poussé le dos de M. Wang étroitement contre le mur.

Chaque fois que les policiers ont torturé Wang Quanlian, il souffrait de douleurs intenses. Chaque fois, ils le torturaient pendant plusieurs heures. Puisque M. Wang était tombé du quatrième étage, les policiers arrêtaient leur torture le temps nécessaire pour éviter de le tuer. Néanmoins, la douleur l'empêchait de bouger les pieds.

Pendant les trois jours du 12, 13 et 14 avril 2007, Wang Quanlian a été soumis à la torture inhumaine au département de police de Shifeng. Il a été menotté serré, à une chaise en métal et a  été également forcé de s’asseoir par terre. Il a dû garder ces positions pour s’asseoir et dormir pendant deux nuits. Ses poignets était ensanglantés et ses mains étaient très enflées. Les cicatrices sont encore évidentes. Le dos de ses mains était souvent engourdi et douloureux. Pendant la journée, les policiers l'ont forcé à s'asseoir sur une chaise, puis ont allumé deux projecteurs en les plaçant au dessus de sa tête, très près. Wang Quanlian avait tellement chaud à  la tête et au  torse qu'il se sentait étourdi. Une telle persécution a duré pendant deux jours consécutifs.

En même temps, la police l'a également privé de  nourriture et d'eau. Il a seulement reçu deux bols de riz pendant son incarcération illégale de trois jours. Wang Quanlian a été forcé d’entreprendre une grève de la faim pour protester.

Le 14 avril 2007, M. Wang Quanlian était excessivement faible et ses lèvres étaient noires. Avant d'être envoyé à un centre de détention il a subi un examen médical à un hôpital voisin. L'examen a indiqué qu'il était sérieusement malade. Pourtant, afin de le mettre dans le centre de détention, les policiers ont trompé le docteur et lui ont fait écrire un faux rapport. M. Wang a été enfermé à clef au centre de détention. Le lendemain on pouvait voir des blessures sur tout le corps de M. Wang Quanlian et d’autres parties de son corps avaient de sévères contusions parce qu’on avait marché sur ses jambes. La police du centre de détention a pris des photographies de ses blessures et a documenté son état. Durant sa détention, les compagnons de cellule de Wang Quanlian l‘ont forcé à travailler et prévoyaient le persécuter.

Le 15 mai 2007, les agents d’équipe de la sécurité nationale du département de police de Shifeng l’ont condamné à deux ans de travaux forcés au camp de travaux forcés de Xinkaipu. Là, sous le contrôle de plusieurs personnes qui surveillaient strictement ses paroles et actions, M. Wang Quanlian s’est affaibli. Chaque jour lui semblait une année. Une personne en santé aurait pu être troublé mentalement sous de telles conditions.

Le 15 mai 2007, M. Wang était si faible que le camp de travaux forcés l’a emmené à un hôpital à l’extérieur de la ville pour un examen médical. Les résultats ont démontré plusieurs maladies, incluant une maladie cardiaque et on a dit que sa vie était en danger. Néanmoins, les fonctionnaires du camp ont toujours agi contre leur conscience et l’ont détenu après une discussion avec les agents  de sécurité nationale du district de Shifeng. Wang Quanlian était au seuil de la mort après dix jours de torture impitoyable. Pour éviter toute responsabilité pour son décès, le 25 mai, les fonctionnaires ont ordonné à la famille de Wang de le sortir sous la garantie de le faire traiter médicalement.

La deuxième soeur de Wang Quanlan l'a sorti du camp de travaux forcés de Xinkaipu le jour même.