(Minghui.org)


Madame Zhu Shuyun, 46 ans, est originaire du canton de Nong’an, province du Jilin. Le 9 mai 2007, elle a été arrêtée par la police de la ville de Changchun. Après avoir été brutalement passée à tabac, elle a été condamnée illégalement à un an de travaux forcés par la section du système légal du département de police de Changchun. Elle est actuellement torturée dans un camp de travaux forcés.

Sa famille n’a pas eu la permission de lui rendre visite

Après que Madame Zhu ait été arrêtée le 9 mai, elle a été détenue au commissariat de Balibao pendant trois jours. Le temps que sa famille le découvre, elle avait déjà été transférée au troisième centre de détention. Ses sœurs se sont rendues au centre de détention mais ne l’y ont pas trouvée. Elles ont seulement déposé de l’argent et des habits pour elle. Elles sont ensuite allées au département de la police d’Erdao, mais là-bas, la police leur a dit d’aller au commissariat local. Elles se sont rendues au commisariat local, mais le policier de garde leur a dit, « Oh, Zhu Shuyun ? Elle n’aurait rien dit. Tout ce qu’elle faisait était de faire les exercices. »

Madame Zhu n’a jamais collaboré avec les autorités. Quand elle s’est fait arrêter, son portable et son argent ont été confisqués par la police. Son frère a téléphoné en la cherchant et seulement ainsi la police a pu déterminer son nom. Ils ont pris une photo de Madame Zhu et ont apporté la photo à la maison de sa mère dans le canton de Nong’an.

La mère de Madame Zhu a 76 ans. Quand elle a vu la photo de sa fille, elle l’a à peine reconnue. Son visage était si gravement enflé qu’il était déformé. Après le départ de la police, la mère de Madame Zhu est restée alitée, et elle l’est toujours actuellement. Elle a besoin de personnes pour prendre soin d’elle.

La sœur aînée de Madame Zhu a demandé à la police, « Puisque vous affirmez que Zhu Shuyun n’a pas été battue, laissez-nous regarder la photo » Le policier Meng Yan a répondu, « Vous ne pouvez pas la regarder. » Il a dit également : « Signez l’accord d’arrestation. » Ses sœurs ont refusé.

Envoyée secrètement dans un camp de travaux forcés

Le 9 juin, la petite sœur de Madame Zhu est à nouveau allée au troisième centre de détention, mais Madame Zhu avait été déplacée du centre de détention à un camp de travaux forcés. Le 10 juin, sa petite sœur s’est rendue au commissariat de Balibao. Le policier de garde lui a dit de voir le policier Meng Yan le lundi 11 juin à 8h30.

Le 11 juin au matin, la sœur aînée de Madame Zhu, sa petite sœur, ainsi que le mari de sa petite sœur se sont rendus au commissariat de Balibao. Ils ont trouvé le policier Meng Yan, mais Meng Yan leur a hurlé, « Pourquoi au juste êtes-vous tous venus ? » Ils lui ont répondu, « Nous sommes venus ici plusieurs fois. Pourquoi a-t-elle été envoyée dans un centre de travaux forcés ? »

Meng Yan s’est mis immédiatement en colère et a dit : « Camp de travaux forcés, quoi donc ? Vous pouvez aller faire appel où vous voulez. » Beaucoup de gens les ont entourés. Plus tard, le chef du poste Leng Changxue s’est montré et a dit ; « Son nom est Meng Yan. Vous pouvez aller faire appel. C’est la section du système légal du département de police de la ville qui l’a condamnée aux travaux forcés. Allez-y et demandez-leur. »

L’arrestation et la persécution de Madame Zhu

Le mardi matin, la famille de Madame Zhu est allée au camp de travaux forcés et a pu la voir. Elle leur a raconté comment elle s’est fait arrêter et ce qui s’est passé avant et après.

Elle s’est fait arrêter alors qu’elle garait son vélo près du supermarché de Yatai. Quand ils l’ont emmenée au commissariat de Balibao, ils lui ont demandé son nom, adresse, et ce qu’elle faisait. Elle ne voulait collaborer en aucun cas. La police l’a battue brutalement. Ils ont couvert sa tête avec une couverture et lui ont enlevé ses chaussures. Son visage a été violemment battu, ses ongles sont tombés à cause des coups, et ses jambes ont été battues au point d’être enflées. Elle perdait du sang partout, et elle a perdu connaissance plusieurs fois. Après coup, la police ne voulait laisser aucune trace, ils ont donc lavé le sang sur ses habits. Beaucoup de personnes du commissariat ont participé à la torture. Le chef Leng Changxue, le policier chargé d’enquêter sur les cas Wang Zhengmao, et le policier Meng Yan ont plusieurs fois battu brutalement Madame Zhu.

Le 12 mai, Leng Changxue a battu brutalement Madame Zhu jusqu’à ce qu’elle perde connaissance. Elle a ensuite été emmenée au centre de détention. Par la suite elle a été emmenée au camp de travaux forcés où le chef Ren lui a giflé trois fois très violemment le visage et les gardes l’ont forcée à faire du travail d’esclave. Ses jambes étaient enflées et elle n’a plus pu faire aucun travail. Ils lui ont également interdit de pratiquer les exercices.

Madame Zhu est dans la deuxième brigade du camp de travaux forcés. Le chef de la brigade est Yu Bo. Le camp de travaux forcés porte le nom de camp de travaux forcés pour femmes de la province du Jilin, aussi connu en tant que camp de travaux forcés Heizuizi de Changchun. Plus de 200 pratiquants sont détenus là-bas.


Traduit de l’anglais en Suisse le 14 juillet 2007

Version chinoise disponible à :

Version anglaise disponible à : http://clearwisdom.net/emh/articles/2007/7/3/87310.html