(Minghui.org)
La pratiquante de Falun Gong Mme Zhou Zi est née le 22 juillet 1977 et vivait
dans le district Fangshan de Pékin. C’est une professeur d’anglais à l'école
technique instrumentale de Pékin. Mme Zhou a été condamnée à sept ans et six
mois de prison en mars 2003 parce qu’elle pratique le Falun Gong et qu’elle a clarifié la vérité sur la persécution. La cour du district Haidian l’a envoyée à la prison
pour femmes de Pékin en juillet 2003, où elle a été soumise à des tortures
inhumaines pour avoir persisté dans ses convictions. En février 2007, les
autorités pénitentiaires l’ont placée dans une « unité de formation »
où elle a été soumise à des mauvais traitements intensifs. Elle a protesté en
entamant une grève de la faim. Les responsables de la prison ont tenté
d’empêcher toute information la concernant de sortir de la prison, nous n’avons
plus de nouvelles depuis.
Les pratiquantes déterminées sont soumises à des « formations » par les autorités pénitentiaires. La pratiquante Mme Yuan Li souffre de problèmes d’audition suite à ces tortures. Elle a tenté à plusieurs reprises de faire appel de sa condamnation, mais en vain. Elle s’est levée lors d’une réunion pour dénoncer le comportement des policiers. Suite à cela, Mme Yuan a été placée dans une « unité de formation » pour y être persécutée encore davantage. La raison invoquée pour justifier ce regain de persécution était « avoir perturbé l’ordre pendant une réunion. »
Vers la fin janvier 2007, Mme Zhou Zi a défié ceux qui tentaient de lui faire un lavage de cerveau en refusant de porter son badge d’identification de prisonnière. La chef gardienne No.10 Zheng Yumei a agressé Mme Zhou personnellement, en lui donnant des coups de pied et en la piétinant par terre. Zheng a placé Mme Zhou dans une « unité de formation » en prétextant qu’elle avait attaqué verbalement le gardien de prison.
Mme Zhou a refusé de porter un badge parce qu’elle se sait innocente. Suivre les principes « Vérité-Bonté-Patience » bénéficie à toute la société et c’est légal partout dans le monde. Mais les responsables des prisons du PCC privent les pratiquants du droit de faire appel et les privent de leurs droits les plus élémentaires.
Parce que Mme Zhou a résisté aux tentatives des gardiens de la forcer à renoncer au Falun Gong, la responsable Zheng Yumei l’a placée dans une « unité de formation. Par ailleurs, à l’instigation des gardiens de prison Li Ruihua et Zhou Ying, des responsables de la section des affaires de la prison, la section de l’éducation, et la section de la supervision ont coopéré avec Zheng Yumei pour continuer à persécuter Mme Zhou.
Tang de la section des affaires de la prison a dit : « Zhou Zi a décidé de son propre chef d’entamer une grève de la faim. Personne ne sera tenu responsable pour ce qui lui arrive. » Mme Zhou a débuté sa grève de la faim fin février 2007 pour protester contre le comportement de Zheng et le fait que la prison n’a rien fait contre.
Au lieu d’enquêter sur le comportement de Zheng, les autorités pénitentiaires ont fait surveiller Zhou Zi par un « garde chiourme » ou bien ont assigné des prisonniers de droit commun pour surveiller de près les pratiquantes de Falun Gong, pour faire de faux rapports et dire que la grève de la faim de Mme Zhou était une action isolée et n’avait rien à voir avec le comportement des responsables pénitentiaires. Si la grève de la faim de Mme Zhou n’avait rien à voir avec la prison, alors pourquoi avoir coupé tout lien de communication avec elle ?
Début mars 2007, la famille de Mme Zhou a appelé les gardiens de la Prison No.10 à plusieurs reprises pour demander de ses nouvelles. L’officier de police Zheng Yumei a demandé à celle qui répondait au téléphone de ne pas dire à la famille que Mme Zhou avait été envoyée dans une « unité de formation ». Les responsables de la prison n’ont pas cessé de mentir et de cacher les informations à la famille. Depuis mars 2007, la famille de Mme Zhou a fait des allers-retours à la prison, de longs trajets en bus à l’occasion des jours de visite chaque mois et ont demandé à plus de dix reprises de pouvoir voir Mme Zhou. Les autorités pénitentiaires ont refusé de leur permettre de voir Mme Zhou et ont refusé de les rencontrer eux-mêmes. Xing Hongjun de la section des affaires de la prison a donné une excuse, « aucune visite des familles n’est autorisée durant la « période de formation ».
La pratiquante Mme Li Guiping était également dans « l’unité de formation » en même temps, mais sa famille n’avait pas le droit de la voir. Ceci parce que des membres de la famille de Mme Li avaient été recrutés pour aider la prison dans ses séances de lavage de cerveau.
Dans le cas de Mme Zhou Zi, ils ont refusé les visites de sa famille parce qu’elle aurait pu dénoncer leurs agissements. Lors d’une visite en novembre 2005, quand Mme Zhou a dit à sa famille ce à quoi elle avait été soumise en prison, la conversation avait été enregistrée. Les révélations de Mme Zhou étaient devenues la raison d’empêcher tout contact de Mme Zhou avec le monde extérieur.
Crimes systématiques commis par différentes personnes à différents niveaux
Depuis qu’a commencé la persécution contre le Falun Gong, les prisons du PCC sont devenues une machine infernale pour persécuter des innocents et masquer les crimes du PCC. L’incarcération dans des « unités de formation » et la privation des visites de famille ne sont pas des cas isolés.
Les gardiennes de la prison pour femmes de Pékin Li Ruihua et Zhou Ying suivent les ordres de leurs supérieurs et font pression sur les gardiens de prison pour qu’ils forcent les pratiquantes de Falun Gong à abandonner leurs convictions. Elles masquent leurs agissements illégaux au sein de la prison et au monde extérieur. En interne, elles utilisent une combinaison de moyens pour forcer et inciter les gardiens à mener les persécutions. Pour gagner des profits, les gardiens recourent à des « gardes chiourmes » qui leur permettent de surveiller en permanence et persécuter les pratiquantes de Falun Gong, et de fournir de faux témoignages dès qu’ils en ont besoin. Du haut en bas, la prison est une machine à persécuter.
Les responsables des affaires internes de la prison refusent d’empêcher les gardiens de mal se comporter, au contraire ils couvrent leurs actes. Les responsables des affaires internes de la prison et de la Section d’éducation sont directement impliqués dans les persécutions, ce sont eux qui les envoient dans les « unités de formation ». Les gens de la Section d’éducation téléchargent les articles de Minghui sur les atrocités commises à la prison pour essayer d’analyser comment les informations on pu sortir et cherchent des moyens d’empêcher qu’il y ait d’autres fuites.
Plus de 100 jours ont passé depuis que Mme Zhou Zi a entamé sa grève de la faim en février 2007. Nous n’avons toujours pas de nouvelles de Mme Zhou. Sa famille est venue plus de dix fois à la prison sans pouvoir la rencontrer. Ses parents qui sont âgés ont fait le voyage de plus de 8 heures, mais ne savent toujours pas comment va leur fille. La prison a non seulement persécuté Mme Zhou Zi, mais également fait souffrir sa famille.
Personnel responsable à la prison
Li Ruihua, Gardienne de la prison pour femmes de Pékin
En 2004, Li Ruihua et la gardienne adjointe Zhou Ying ont fait pression sur les gardiens pour infliger un lavage de cerveau à Zhou Zi et d’autres pratiquantes déterminées. Ceci a mené les gardiennes Zheng Yumei, Xiao Rui et d’autres à torturer Zhou Zi sans relâche. Li a aussi caché les agissements de Zheng Yumei. Tout en organisant la persécution en interne, Li a accepté des interviews et des récompenses, et a vanté les bienfaits de ce que la prison appelle « le management humanitaire ». Li Ruihua promeut une mesure qui consiste à accorder un jour aux visiteurs pour leur parler, mais elle a persisté à refuser de voir les parents de Zhou Zi.
Zhou Ying, gardienne adjointe
Depuis l’an 2000, Zhou Ying est en charge de la persécution contre Falun Gong à la prison. Elle a collaboré avec les officiers de police Tan Fengqing et Zheng Yuhua, ainsi que d’autres, pour persécuter les pratiquantes et masquer les persécutions.
Zheng Yumei, ancienne chef des gardiens de la Prison No.10
Entre juillet 2004 et 2007, Zheng Yumei et la policière Yao Rui ont demandé à « un garde chiourme » de persécuter la pratiquante Mme Zhou Zi. Elles se sont relayées pour l’attaquer verbalement et physiquement, l’empêcher de dormir. Elles ont lié ces sévices avec d’autres prisonnières pour les tourner contre elle. En janvier 2007, quand Zhou Zi a refusé de porter son badge d’identification, Zheng a donné des coups de pied et piétiné Zhou Zi. Par la suite elle a envoyé Zhou Zi à « l’unité de formation ». Zheng Yumei a été transférée, elle est actuellement à la tête de la Prison No.13. Elle a violemment torturé les pratiquantes Li Li, Ye Changzhi et d’autres. Elle a reçu plusieurs récompenses pour ses actes de persécution contre les pratiquants de Falun Gong.
Xiao Rui, Chef de la Prison No. 10
Depuis 2004, sous la direction de Zheng Yumei, Xiao Rui a été en charge personnellement de la persécution de Zhou Zi. Elle a reçu une promotion et est devenue chef adjointe des gardiens de la Prison No.10 pour persécuter les pratiquantes de Falun Gong. Xiao Rui était auparavant gardienne à la Prison No. 3 et elle participe aux persécutions contre Falun Gong depuis longtemps.
Guo Lanxiang, ancienne chef des gardiens de la Prison No.2
Entre juillet 2003 et mai 2005, Guo a soumis Zhou Zi à des privations de sommeil prolongées, à différentes formes de tortures physiques, et des tactiques de lavage de cerveau jour et nuit.
Tang, chef de la Section des affaires internes
En 2007, Tang a demandé à des « gardes chiourmes » de faire de fausses déclarations sur le comportement des gardiens envers les pratiquants de Falun Gong. Il a joué un rôle clef pour couvrir les persécutions.
Gao Yunqi, Chef la section des affaires politiques
En 2007, Gao s’est rendu complice d’autres responsables de la prison pour masquer les persécutions contre Zhou Zi. Pendant que Gao était en charge de la prison, il a violemment torturé de nombreuses pratiquantes. Il était en charge de cacher la mort de Mme Dong Cuifang, morte des suites de tortures.
Yang Xiaodong, chef de « l’unité de formation »
Yang est en charge de « l’unité de formation », qui a été mise en place spécialement pour attaquer et transformer les pratiquantes déterminées qui résistent à la persécution, et notamment Zhou Zi.
« Gardes chiourmes » et collaborateurs impliqués dans la persécution de Zhou Zi :
Li Xiaobing, Li Xiaomei, Zhu Baolian, Wu Yueping, Huang Xiaohong, Jin Hongwei, Hu Yanzhi, Liu Xiuqin, Li Cuiwen, Lian Jiuju etc.
Traduit de l’anglais en France le 21 juillet 2007