(Minghui.org)

Les notions préconçues et mon attachement à la peur ont été entièrement exposés pendant les activités au quartier chinois durant la Journée mondiale du Falun Dafa. J’aimerais ici partager avec chacun de vous, et éliminer complètement ces notions perverses qui m’empêchent de sauver les êtres. Ceci peut servir également comme référence sur la façon de clarifier la vérité dans le quartier chinois.


Lors de la Journée mondiale du Falun Dafa 2007, devant le Friendship Gate, en Philadelphie (USA), les pratiquants font les exercices de groupe, propagent la Loi et clarifient la vérité

Le quartier chinois de Philadelphie est très animé et n’a ni terrain, ni parc spacieux pour clarifier la vérité. Au cours de ces dernières quelques années, nous avons distribué des documents de la clarification de la vérité à l'angle d'une rue, parfois avec une table mise à cet endroit-là. Même pour les grands rassemblements pour célébrer la grande vague de retraits du Parti communiste chinois (PCC) nous avons fait nos discours à l'ange de cette rue. Tout le monde pensait que la puissance de la clarification de la vérité dans le quartier chinois était insuffisante mais on ne faisait rien pour l'améliorer. Le Maître a dit dans l’Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi à New York 2007 en réponse à une question :

« Combien de personnes sont réellement allées au Chinatown de San Francisco pour clarifier la vérité ? Si vous n’avez pas persisté dans la durée et qu’il n’y a que quelques personnes impliquées, c'est sûr que les choses ne vont pas changer ! Comme il y a tellement de disciples dans la zone de la Baie, pourquoi ne faites-vous pas de cette zone une priorité et ne mettez-vous pas d’efforts là-bas ? »

Ceci a profondément touché les coeurs de beaucoup de pratiquants de Philadelphie. Comment pouvons-nous briser la situation actuelle, et amener la puissance de la clarification de la vérité à un niveau plus élevé dans le quartier chinois. ?

Lors de notre Journée mondiale du Falun Dafa, les pratiquants de Philadelphie ont obtenu un permis pour la place la plus animée du quartier chinois pour montrer l’ampleur de la dissémination du Falun Gong dans le monde et pour afficher les banderoles de clarification de la vérité au sujet de la persécution contre le Falun Gong par le PCC. La vidéocassette sur les Neuf commentaires sur le Parti communiste chinois passait en boucle. En même temps, il y avait des pratiquants qui montraient les exercices et d’autres pratiquants qui enseignaient comment plier des fleurs de lotus en papier. Les activités ont attiré beaucoup de gens, y compris les Chinois. Certains sont venus pour apprendre la vérité au sujet de la persécution, d’autres voulaient ardemment en savoir plus au sujet du Falun Gong, et certains ont commencé à apprendre et pratiquer les exercices, et enfin quelques-uns ont abandonné le PCC sur place. L’atmosphère était magnifique.

Au début cependant, quand un pratiquant occidental a suggéré les étapes de planification pour cet événement, j'ai immédiatement été en désaccord. J'ai refusé d'aller faire la demande pour le permis, alors que je n'ai pas essayé de l'empêcher d’en faire la demande lui-même (d'habitude, c'est moi qui fait les demandes pour les permis là-bas). Ma raison était qu'il y avait trop de monde dans le quartier chinois. Quand nous avions eu des activités précédemment, et que nous avions bloqué la rue, des chauffeurs s'étaient fâchés, et même, nous avaient injurés. Ainsi ma première pensée était, « Je ne veux pas que les gens du quartier chinois nous insultent parce que nous bloquons la rue » J'ai également présenté l'excuse que nous n'avions pas assez de temps (nous avions moins de quelques semaines), et que nous ne devrions pas nous fatiguer à demander une autorisation parce que la police ne nous l’accorderait pas de toute façon. Je savais que j'avais toujours l'attachement à la peur. Cet attachement avait toujours été là. Au début quand le PCC a commencé à persécuter le Falun Gong, je poussais une poussette de bébé et je clarifiais la vérité à chaque porte dans le quartier chinois. Une fois quelqu'un m’a sorti de l'endroit tout en m'insultant. J'étais si triste que j'ai pleuré dans la rue. Depuis lors, l'attachement à la peur--et l'attachement à ne pas vouloir parler aux Chinois étaient encore là. Bien que j'aie fait beaucoup d'efforts pour les éliminer et les nier, ils étaient encore là. Très souvent je donnais l’apparence de vouloir clarifier la vérité dans le quartier chinois, mais c'était seulement parce que beaucoup d'autres pratiquants y étaient et je ne ressentais pas beaucoup d'émotions. J'ai alors étudié le poème du Maître « Aider le monde »

Aider le Monde

Clarifier la vérité, chasser les diables pourris,

Faire circuler largement les Neuf Commentaires, le parti pervers battra en retraite,

La pensée droite sauve les gens de ce monde,

Je ne peux croire que leur conscience ne réponde à l’appel.

J'ai profondément senti la grande importance et l’urgence de clarifier la vérité aux Chinois. Ce poème a été composé à Philadelphie, et j'ai pensé que ceci ne pouvait pas simplement être une coïncidence. Mais je ne pouvais tout simplement pas sentir de la compassion.

Le pratiquant occidental était très ferme, et il est allé demander le permis lui-même. Je pouvais sentir qu'il voulait ardemment clarifier la vérité aux Chinois afin de les sauver. Il a obtenu le permis. La plupart des pratiquants de Philadelphie ont participé à cette activité. Nous estimions tous que c'était notre mission de sauver davantage de gens le jour de l'anniversaire du Maître, et que c’était également ce que le Maître attendait de nous. Il y avait tellement de pratiquants et le champ était extrêmement bon. Toutes les activités se sont toutes déroulées sans à-coup.

Les pratiquants ont également fait du porte en porte pour distribuer des documents de clarification de la vérité, et beaucoup de gens les ont acceptés avec joie. Mais comme mon esprit n'était pas tellement pur, j'ai rencontré un propriétaire de magasin qui a dit que nous bloquions la rue, et que nous affections son commerce. Je ne savais pas quoi dire alors. Après mon retour à la maison, j'ai commencé à y penser. Pourquoi était-ce moi qui avais entendu ce genre de paroles ? Nous n’avions bloqué qu’une petite partie de la rue, ainsi comment cela pouvait-il affecter son commerce ? C'était impossible. Les gens venaient comme à l’habitude, et en raison de nos activités, bien plus de gens avaient été attirés là. En outre nos pratiquants de Dafa mangeaient et faisaient des achats dans les restaurants et boutiques aux alentours, ainsi cela ne pouvait qu’apporter plus d'affaires au quartier chinois. Quand j'ai compris ceci, mon esprit a soudainement été plus clair. Nous faisions en effet la chose la plus sacrée. Toutes les personnes sont ici pour la Loi, et nous sommes ici tout simplement pour leur apporter la Loi.

Après les activités, nous avons tous senti que la journée avait été très marquante. Nous avons projeté tenir à nouveau au même endroit ce genre d'activité de clarification de la vérité à grande échelle. Je suis vraiment reconnaissant envers ce pratiquant occidental pour sa suggestion et son effort. Sa compassion pour les êtres vivants m'a incité à prendre conscience de mes imperfections et de l'écart entre lui et moi.

Merci d'être bienveillant en m'indiquant s'il y a quoi que ce soit d’inapproprié.


Traduit de l'anglais au Canada le 15 juin 2007