Le 8 août 2007 8:31

Equipe d'information de CTV.ca

[Note de l'éditeur : Dans cet article de CTV concernant les Jeux Olympiques de Pékin 2008, le journaliste a répertorié beaucoup de choses troublantes ayant lieu en Chine, dont une est le prélèvement d'organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants.]

Tout d'abord, ce fut la nourriture empoissonnée pour animaux. Puis, la pollution paralysante. Les petits pains de rue fabriqués avec du carton. Les jouets avec de la peinture à base de plomb. Les exécutions de fonctionnaires corrompus. Et puis, la question des droits de l'homme … du Tibet à Shanghai.

Les récents gros titres sur la Chine laissent planer un nuage sombre sur les célébrations de mercredi annonçant qu'il reste tout juste un an avant les Jeux Olympiques de 2008. Les jeux sont une opportunité pour la Chine de faire ses preuves sur la scène mondiale, cependant peu importe combien sont grands les efforts nationaux, les gros titres racontent une autre histoire.

Lorsque la Chine a obtenu les jeux il y a six ans, le Comité International Olympique n'avait pas non plus une si grande réputation. En ce temps-là, pour le CIO, faire un pacte avec une nation quasi-dictatoriale et corrompue émergeant du tiers monde – et bien, cela semblait juste encore plus commercial que d'habitude.

En 2001, les officiels du CIO ont parlé des bienfaits que pourraient apporter les Jeux Olympiques, en accélérant les réformes démocratiques et les progrès des droits de l'homme en Chine.

Les organisations des droits de l'homme ont saisi l'opportunité de la célébration de la période d'un an avant les jeux pour dire que le slogan des Jeux 2008 : "Un Monde, Un Rêve" devait aussi s'appliquer au peuple chinois.

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Prélèvement d'organes

La réputation de la Chine a pris un autre coup lorsque des politiciens canadiens ont mis les projecteurs sur des accusations troublantes que le pays prélevait les organes vitaux des dissidents de Falun Gong emprisonnés.

L'ambassade chinoise à Ottawa a rejeté un rapport – écrit par le Membre du Parlement libéral David Kilgour et l'avocat international des droits de l'homme David Matas – qui dit que cette pratique actuelle a commencé en 2000. (1)

Les membres du Falun Gong, un mouvement spirituel interdit en Chine, a affirmé que des milliers de leurs pratiquants emprisonnés ont été victimes de prélèvements d'organes.

"Ils prennent les deux reins, puis le coeur, la peau, les cornées, le foie et votre corps est alors jeté dans l'incinérateur", a dit Kilgour lors d'une conférence de presse en juillet 2006.

(1) Une enquête indépendante sur les Allégations de Prélèvements d'Organes sur des pratiquants de Falun Gong en Chine (http://investigation.go.saveinter.net/)

Source http://www.ctv.ca/servlet/ArticleNews/story/CTVNews/20070808/china_issues_070808/20070808/