Le journal canadien Ottawa Citizen a fait un reportage le
14 juillet 2007 sur Lian Yao, qui se demande si son mari est toujours en vie.
« La résidente montréalaise de 32 ans, se cramponnant à une demande statut
de réfugié qui la protège pour l’instant de la police chinoise, est inquiète
pour son mari, Ma Jian, qui pourrait venir augmenter les statistiques des
victimes de la persécution contre le Falun Gong. » écrit le journaliste.
L’article dit que « Yao faisait partie d’un groupe de manifestants qui sont allés sur la Colline du Parlement pour demander au gouvernement canadien de condamner la persécution du régime chinois contre le Falun Gong. A ce jour le Canada n’a fait que condamner les violations des droits de l’homme de manière générale en Chine sans aborder le sort réservé au Falun Gong.
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Madame Yao était l’une des intervenantes lors de la manifestation de ce jour qui mettait également en scène des tortures.
« Le 28 février, mon mari a été arrêté à son bureau par des policiers et violemment battu. Pendant 23 jours nous n’avons eu aucune nouvelle de lui. »
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« Depuis nous avons appris qu’il a été envoyé dans un camp de travaux forcés pour 2 ans et demi » ajoute-t-elle.
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Madame Zhou ajoute qu’une campagne violente frappe les groupes de Falun Gong dans le monde. Elle dit recevoir parfois jusqu’à 20 appels téléphoniques par jour à la fois en anglais et en chinois critiquant le Falun Gong et ses activités.
Cela semble augmenter lors de certains événements, par exemple au moment de la parution cette année d’un rapport canadien sur les violations des droits de l’homme contre le Falun Gong.
Une étude par David Kilgour, ancien secrétaire d’État canadien pour l’Asie Pacifique et par David Matas, avocat des droits de l’homme internationaux spécialisé en immigration et réfugiés situé à Winnipeg, conclue que la persécution contre le groupe comprend des prélèvements systématiques d’organes, à grande échelle sur des pratiquants de Falun Gong non consentants par des groupes d’État tels que les militaires.
Ce rapport arrive également à la conclusion que depuis 1999 le gouvernement chinois « a mis à mort un grand nombre, difficile à déterminer avec précision, de prisonniers de conscience pratiquant le Falun Gong. »
Traduit de l’anglais en France le 30 juillet 2007