(Minghui.org)
Au printemps 2006, quelqu’un a dénoncé la
pratiquante Mme Bai Jialing aux autorités parce
qu’elle clarifiait
les faits à des gens sur le parti communiste chinois (PCC) qui persécute
les pratiquants de Falun Gong. En conséquence elle a été arrêtée arbitrairement
et condamnée à un an de travaux forcés au camp de Shibalihe
dans la province de Henan. En détention elle a été soumise à des tortures
mentales et physiques. Voici le récit de ce qu’elle a souffert :
1. Mme Bai a été détenue illégalement au camp de travaux forcés de Shibalihe pendant neuf mois avant d’être condamnée. C’est seulement après des demandes répétées qu’elle a obtenu une copie du jugement. Ce délai lui a fait manquer la date d’appel. On lui a aussi refusé l’accès aux textes de loi sur son droit de faire appel.
2. C’est seulement après avoir été détenue pendant quatre mois que Mme Bai a pu voir sa famille autorisée à lui rendre visite. Mais elle n’a pas eu le droit de voir son mari parce qu’il pratique également le Falun Gong.
3. Mme Bai a été détenue dans une petite cellule sombre pendant longtemps et surveillée de près par des prisonnières de droit commun jour et nuit. Elle n’avait pas le droit de contacter le monde extérieur durant toute cette période.
4. Après avoir souffert de la persécution, Mme Bai était en très mauvaise santé et amaigrie. Bien qu’elle ait refusé de coopérer, les autorités du camp l’ont quand même filmée nue à deux reprises pour utiliser comme un outil de propagande et diffamer les pratiquants de Falun Gong.
5. Les gardiennes de prison ont ordonné aux prisonnières Guo Yaping et Wang Yingli d’insulter Mme Bai, de lui lancer des obscénités et d’insulter sa pratique du Falun Gong. Quand elle a rapporté cela à des officiers supérieurs au camp de travaux forcés, personne ne l’a écoutée. Au lieu de cela, elle a été battue pour avoir fait appel à la justice.
Mme Bai Jialing a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Pour la punir, les gardiennes de prison et plusieurs prisonnières l’ont violemment gavée de force. Certains l’ont poussée par terre pour la maintenir au sol, pendant que d’autres lui bouchaient le nez et lui ouvraient la bouche de force avec une cuiller en métal. La gardienne Wang Yang a juré contre Mme Bai, en la traitant d’animal et en lui disant qu’elles étaient « trop gentilles avec elle ». La gardienne Wang a ajouté qu’elles avaient traité la pratiquante Cai Qiao de la même manière. Ensuite elles lui ont ouvert la bouche au maximum avec un outil et l’ont gavée de riz sans qu’elle puisse respirer.
Dans la chaleur de l’été, Mme Bai a été menottée et sa tête couverte d’un sac plastique, sa bouche et son nez seuls pouvaient respirer par un trou. Elle n’avait le droit de boire qu’un peu d’eau le soir. En deux jours, sa bouche s’est complètement desséchée et couverte de craquelures.
Après deux mois de tortures, à peine, au camp de Shibalihe, les cheveux de Mme Bai Jialing sont devenus tout blancs. Par la suite, chaque fois que les responsables venaient au camp pour une inspection, le personnel transférait Mme Bai dans une autre pièce ou sur le balcon pour qu’on ne la voit pas. Ils ne voulaient pas qu’elle parle des persécutions qui lui étaient infligées, ni qu’elle ne parle aux autres pratiquants de Falun Gong.
L’article précédent sur Mme Bai est à l’adresse : http://fr.minghui.org/news/0612/24/E80992_20061219_fr.htm
Traduit en France de l'anglais le 17 août 2007