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Royaume-Uni : L'Exposition d'Art 'Vérité, Compassion, Tolérance' se tient à Cambridge

27 août 2007 |   Écrit par un pratiquant du Royaume-Uni

(Minghui.org)

La cérémonie d'ouverture de l'exposition d'art "Vérité, Compassion, Tolérance" s'est tenue à Cambridge le 14 août. Le Maire de Cambridge, Mlle Jenny Bailey, a fait le discours d'ouverture, louant les vertus de Vérité, Compassion et Tolérance et souhaitant un grand succès à l'exposition.

Beaucoup de membres du public, dont le parlementaire David Howarth, sont venus apporter leur soutien et prendre part à la cérémonie d'ouverture. L'exposition de 24 œuvres se déroulera pendant deux semaines à Wesley House, un collège faisant partie de l'Université de Cambridge.

James Stirmey, l'intendant de Wesley House, a dit: "Nous sommes heureux d'accueillir l'Exposition d'art Vérité, Compassion, Tolérance ici à Wesley House. L'Exposition montre ce qui se passe réellement en Chine et ceci est une expérience qui devrait être partagée. C'est mon souhait le plus sincère que cette exposition puisse ouvrir les yeux aux gens de la ville de Cambridge.

Les peintures ont toutes été créées par des artistes du monde entier qui pratiquent le Falun Gong. Beaucoup de ces oeuvres dépeignent la terrible et brutale persécution à laquelle font face les pratiquants de Falun Gong en Chine dans les camps de travaux forcés.

   

Une victime de la persécution, Annie Yang, a fait un discours décrivant ce qu'elle a récemment enduré dans un camp de travaux forcés en Chine. Elle a dit: "J'ai été arrêtée en Chine sans aucune procédure légale parce que je pratique le Falun Gong. En détention, on ne me donnait pas assez de nourriture et je n'étais pas autorisée à me laver. J'étais forcée de regarder des vidéos de lavage de cerveau calomniant le Falun Gong et je devais m'asseoir sur une petite chaise rugueuse pendant plus de 20 heures par jour, sans pouvoir bouger ou même fermer les yeux sans permission. Je suis restée dans le camp de travail pendant 1 an et demi. Lorsque j'ai été relâchée, j'étais tellement enflée et endolorie que je ne pouvais pas marcher. J'ai toujours des difficultés à marcher aujourd'hui.


"En détention, j'ai succombé à la torture et j'ai abandonné ma croyance en Falun Gong. Les fonctionnaires chinois m'ont souvent rendu visite, essayant de me persuader de devenir une espionne afin de surveiller le groupe de Falun Gong à Londres, mais je n'ai pas accepté.

"Maintenant, mes amis en Chine qui sont des pratiquants de Falun Gong me manquent beaucoup. Je connais la pression de la persécution qu'ils endurent et je souhaite que toutes les personnes au bon cœur dans le monde pourront aider à ce que cette persécution prenne fin."

Un autre discours a été fait par une jeune pratiquante de Falun Gong, Yue Huang, qui a décrit son expérience en Chine. Elle a dit: "En juillet 2000, ma mère et ma grand-mère ont été arrêtées par la police pour avoir fait 20 minutes de méditation dans un parc. La police a pénétré dans ma maison sans mandat de perquisition et, sans notre permission, a commencé à fouiller toute la maison. Seuls mon grand-père, mon cousin et moi-même étions dans la maison. Mon cousin et moi avions 10 ans. J'ai été choquée par leur attitude. Mais mon cousin était très courageux et a dit que ma mère et ma grand-mère étaient toutes deux de bonnes personnes et que c'était la police qui était mauvaise. Un des policiers s'est mis en colère et a menacé du poing mon cousin. Ma mère a été détenue pendant 15 jours et ma grand-mère n'a été relâchée que 3 mois plus tard.

"En décembre de la même année, ma mère, mon oncle et ma tante ont décidé d'aller faire un appel pacifique à Beijing. Ils voulaient dire aux fonctionnaires que les pratiquants de Falun Gong sont de bonnes personnes qui n'ont rien fait de mal. Et de nouveau, tous les trois ont été arrêtés par la police. Le frère de ma tante s'est porté caution pour elle, mais elle n'a pas été autorisée à nous voir. Ma grand-mère a dû, toute seule, s'occuper de moi et de ma cousine âgée de 7 ans tout en s'inquiétant sur le sort de ses propres enfants. En décembre, il fait un froid glacial. Mais lorsque ma mère a quitté la maison pour partir à Beijing faire appel, elle ne portait pas de vêtements chauds. Mon grand-père a essayé plusieurs fois de remettre à manger et des vêtements chauds en accord avec le règlement de la prison. Mais la prison ne voulait rien laisser passer pour ma mère. Les autres prisonniers étaient autorisés à recevoir des choses provenant de leur famille, mais les pratiquants de Falun Gong n'étaient pas autorisés à recevoir quoi que ce soit que leur famille leur apportait. Lorsque Maman a été libérée beaucoup plus tard, elle m'a dit que tout son argent et ses vêtements ont été pris par la police.

"Bien que nous savions où se trouvaient ma mère et ma tante, on était toujours sans nouvelles de mon oncle. Nous n'étions pas certains qu'il soit encore en vie. Mes grands-parents ont dû contacter des amis et des parents pour nous aider à le localiser. A la veille du Nouvel An, les familles et les amis se rassemblent et discutent joyeusement autour du repas. Mais dans notre maison, il n'y avait rien d'autre que le vide. Ma cousine et moi agrippions les mains de notre grand-mère. Je pleurais ma maman et elle pleurait son papa. Ma grand-mère avait le cœur brisé mais elle essayait tant qu'elle pouvait de ne pas laisser couler ses larmes. Le patron de mon oncle a finalement payé la caution qui se montait à une forte somme d'argent, et mon oncle a pu être libéré. Ses cheveux noirs étaient devenus blancs et il était recouvert de plaies.

"En novembre 2002, juste avant que le Parti communiste n'entame son 16ème Congrès du Peuple, uniquement parce que le PCC avait peur que ma mère n'aille faire appel à Beijing, ils l'ont kidnappée alors qu'elle se rendait à son travail et elle a été détenue plus d'un mois en prison. A ce moment-là, j'avais 12 ans et j'étudiais au pensionnat. Lorsque j'ai appris la nouvelle, j'ai été complètement bouleversée. Je m'inquiétais pour ma mère parce que je savais que beaucoup de pratiquants de Falun Gong étaient torturés à mort en prison, y compris un des amis de ma mère qui était ingénieur. Et je devais aussi garder toutes ces inquiétudes pour moi parce que j'avais peur que les autres me traitent différemment si je leur disais que ma mère était en prison à cause de la pratique du Falun Gong. Aussi, je devais me comporter normalement durant la journée, mais je pleurais chaque soir avant de m'endormir au pensionnat. Je devais me cacher sous la couette pour pleurer de façon à ce que mes amies n'entendent pas. Finalement, je n'ai plus pu le supporter et j'en ai parlé à une de mes amies proches. Elle m'a serrée dans ses bras et m'a dit: "Ne t'inquiètes pas, je sais que tous les pratiquants de Falun Gong sont de bonnes personnes".

"La raison pour laquelle je partage mon histoire n'est pas que je me sente désolée pour moi-même, ou pour ma mère, mais c'est parce que je ressens que nous devons permettre à davantage de gens de savoir ce qui s'est passé et ce qui se passe encore actuellement en Chine, et si nous n'agissons pas maintenant, cela continuera à se produire. S'il vous plaît, permettez à plus de gens de connaître la persécution du Falun Gong en Chine."

Un habitant et poète de Cambridge, Tom Sharon, a dit: "Nous attendons des intellectuels qu'ils alertent la société lorsque des choses telles que l'Holocauste se produisent, de façon à ce qu'une telle atrocité n'arrive plus jamais. Ce qui est le plus incroyable est que cela se passe maintenant et qu'il n'y a que si peu d'éveil des consciences à ce sujet. Cette exposition est extraordinaire. Je n'ai jamais rien vu de semblable. Je vous souhaite ce qu'il y a de meilleur et je suis certain qu'à la fin, la vérité éclatera."

     

Un autre résident de Cambridge, Paul Hoppit, a dit : "Je suis horrifié de découvrir ces atrocités que je viens d'entendre à propos de la Chine. On se sent impuissant contre un superpouvoir comme la Chine. Que peut on faire ? Nous pouvons tous faire un petit peu, en informant les gens, en contactant les politiciens et peut-être le dire à nos propres politiciens. 'Non, nous ne voulons pas faire des affaires avec des gouvernements qui commettent de telles atrocités contre leurs propres citoyens.' Que pourraient ils faire aux autres si c'est ainsi qu'ils traitent leurs propres citoyens. Nous devons les tenir pour responsables de leurs actions."

Un des organisateurs de l'exposition, Arezoo Miraftabi, a clôturé la cérémonie avec les mots suivants : "Chacun peut pratiquer le Falun Gong. Pas nécessaire d'être jeune, ou riche, et c'est gratuit. Les pratiquants de Falun Gong doivent être de bonnes personnes, penser aux autres d'abord et suivre les principes universels de Vérité, Compassion et Tolérance.

"le 20 juillet 1999, Jiang Zemin n'a pas seulement interdit le Falun Gong mais il a initié la persécution brutale qui se poursuit aujourd'hui. Vous avez peut-être déjà pris connaissance du rapport de David Kilgour et David Matas révélant la preuve que des milliers de pratiquants de Falun Gong dans les camps de travail chinois sont en train d'être tués pour leurs organes. On dit que les organes servent aux greffes et qu'ils sont vendus pour la plupart à des étrangers.

"Edward McMillan Scott, Vice Président du Parlement européen, a dit qu'il s'agit d'un génocide. Nous devons saisir chaque opportunité d'attirer l'attention sur la situation des pratiquants de Falun Gong en Chine. La plus jeune personne à être morte en détention n'avait que 10 mois et la plus vieille 82 ans. Les femmes comptent pour 51% de ceux torturés en détention. La terreur en Chine n'est pas limitée spécifiquement aux pratiquants de Falun Gong mais elle les inclue tous, ce qui représente plus de 70 millions de citoyens.

Les pratiquants de Falun Gong en Chine n'ont violé aucune loi ni trahi leur pays, leur seul crime est qu'ils croient en Vérité, Compassion et Tolérance. C'est un sérieux abus des droits de l'homme dans une persécution qui a duré plus de 8 mois. C'est un défi à notre dignité humaine en tant que race civilisée.


“Cette exposition est montrée dans l'espoir que les visiteurs puissent voir le courage des pratiquants de Falun Gong et leurs esprits inébranlables. C'est un espoir de retour à la justice et à la paix pour la Chine.”

Traduit de l’anglais le : 17 Août 2007