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Ne pas être touché par les situations, qu'elles soient positives ou négatives

31 août 2007 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org)

Le 9 août 2007, la flamme des droits de l'homme a été allumée à Athènes en Grèce. Celle-ci va voyager dans 35 villes autour du monde avec une exposition dévoilant la vérité sur la persécution des pratiquants de Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC). Comment est-ce que les pratiquants doivent considérer cet événement ? Certains pratiquants ont été remués psychologiquement. Un pratiquant est resté debout toute la nuit du 8 au 9 août. Quelle sorte d'état d'esprit cela montre-t-il ?

Il est vrai que les pratiquants ont fait l'expérience de difficultés inimaginables dans leurs efforts pour clarifier la vérité et valider la Loi en Chine. Sous la très forte pression du PCC, ils ont utilisé la bienveillance pour sauver les gens. Lorsque de bonnes nouvelles arrivent, je sens une vague de chaleur se répandre dans mon cœur. Puis je me calme et j'y réfléchis soigneusement. Est-ce qu'avoir de bonnes nouvelles est une manifestation de la nouvelle ère de la rectification par la Loi ? Pourquoi devrions-nous être touchés par les nouvelles ? N'est-ce pas notre attachement à nous appuyer sur quelque chose ? Cela peut même devenir un empêchement majeur que beaucoup de pratiquants doivent rectifier dans leur cultivation.

Ce n'est pas par hasard que le site Minghui publie sans cesse des articles de pratiquants. C'est pour nous dire que nous devons nous débarrasser de notre attachement profondément enfoui à nous reposer sur les autres. Si nous ne pouvons pas regarder en nous tout le temps, mais plutôt continuer à être entraînés par les circonstances extérieures, nous allons rester à un certain niveau et nous n'avancerons jamais dans notre chemin de pratique. Alors nos attachements vont garder les conditions de la persécution ici.

Dans la période finale de validation de la Loi, que nous restions stables ou non va avoir un impact direct sur le processus de rectification par la Loi comme un tout. Beaucoup de pratiquants ont vu dans leurs rêves que lorsque la période de la rectification par la Loi finissait, il y avait encore de nombreux êtres qui n'avaient pas été sauvés à cause de notre apathie. Comment nous sentirons-nous si cela arrive vraiment ?

C'est pourquoi nous ne devons pas être affectés par les situations négatives. Par exemple, le PCC a commencé à « rendre visite » à des pratiquants dans certaines régions et la persécution s'intensifiait dans ces régions. Alors certains pratiquants ont ressenti de la pression et se sont demandé s'ils devaient cesser temporairement de travailler et attendre que la mauvaise situation ait passé. C'est exactement ce que les forces anciennes attendent.

De même, nous ne devrions pas être touchés quand il y a des progrès positifs à certains niveaux.

Le Maître a dit :

« Il y avait une fois un homme qui s’était donné beaucoup de peine pour cultiver jusqu’au niveau d’arhat, comment aurait-il pu ne pas être ravi puisqu’il était sur le point d’obtenir le Fruit juste et de devenir un arhat ? Il allait sortir des Trois Mondes ! Mais sa joie était une forme d’attachement, l’exaltation. Un arhat doit être dans le non-agir, son cœur doit rester inébranlable, tandis que lui, il a chuté et sa cultivation a été vaine. Comme il avait cultivé en vain, il a donc dû recommencer à cultiver, à cultiver de nouveau pour s’élever, et avec beaucoup de peine il est parvenu à regagner le même niveau. Cette fois, il a eu peur et s’est dit en lui-même : « Il ne faut pas que je me réjouisse, sinon je vais de nouveau tomber. » Dès qu’il a eu cette crainte, il est retombé. La peur est aussi une forme d’attachement. » (« Zhuan Falun », version 2007)

Donc les facteurs aussi bien positifs que négatifs sont juste des tests pour nous.

Je comprends que le Maître a suggéré que quand les pratiquants sont face à de mauvaises choses, nous faisons plutôt bien, mais que face à de bonnes choses, il ne nous est pas facile de passer l'épreuve (ce ne sont pas les paroles originelles du Maître). Lorsque nous sommes remués par l'événement de la flamme des droits de l'homme, c'est le reflet de notre attachement profondément enfoui dans notre cœur aspirant à la fin de la persécution.

Peu importe ce qui se passe, nous devons juste faire ce que le Maître nous dit – bien faire les trois choses. Notre tâche actuelle est de sauver les êtres sur la plus grande échelle. C'est la chose la plus importante. Nous ne devons pas dévier de notre direction quoiqu'il arrive.

Traduit en Suisse le 30 août 2007