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Quelques histoires du jeune Beibei de Chine

20 septembre 2007 |   Écrit par un pratiquant en Chine

(Minghui.org)

En mai 1997, Beibei a commencé à pratiquer le Falun Dafa avec sa mère. A ce moment-là, il était âgé de 9 ans. Dafa est maintenant profondément enraciné dans son cœur. Voici quelques histoires à propos de sa cultivation et pratique.

Un jour, en septembre 1997, Beibei s’est frappé contre un camarade de classe qui tenait dans ses mains une tasse d’eau bouillante. L’eau s’est renversée et a ébouillanté la main de son camarade. Fâché son petit camarade a versé le reste de l’eau bouillante sur la poitrine de Beibei, lui causant des brûlures qui formèrent immédiatement des ampoules. Malgré l’injustice, Beibei garda le silence et ne blâma pas le jeune garçon. Les autres camarades étaient effrayés par la blessure et appelèrent le professeur. Le professeur informa les parents de l’autre élève et ensemble ils se sont rendus chez Beibei.

La mère de Beibei leur a demandé ce qui s’était passé et elle a surtout consolé le professeur et les parents du petit camarade, sans les blâmer. Beibei a dit à sa mère : « Je me sens mal à l’aise d’avoir donné autant d'inquiétude au professeur… » En entendant cela, les parents de l’autre élève et le professeur étaient tellement émus qu'ils en ont perdu la parole, puis ils ont dit : « Nous nous préparions à faire face à de la colère, mais maintenant nous nous sentons tellement honteux. »

Cette nuit-là, quand Beibei s’est étendu pour dormir après avoir fini ses devoirs, sa mère lui a demandé : « Est-ce que les brûlures te font mal ? » « Non » a répondu Beibei. Pour un pratiquant, une pensée fait souvent la différence entre un résultat bon ou mauvais. Le lendemain matin, les ampoules avaient disparu et la peau était redevenue normale. Après cela, l’élève fauteur de troubles ne s'est plus comporté aussi mal qu’auparavant.

En 1999, alors que Beibei faisait son second semestre à l’école secondaire. Il se classa parmi les cinq meilleurs lors de son examen d’entrée. Un mois après le début du nouveau semestre, la mère de Beibei alla faire appel au nom du Falun Gong, à Pékin. Par la suite Beibei et son père firent appel aussi. Ils ont été arrêtés et ont été renvoyés tous les trois dans leur ville le même jour. Le père de Beibei a été envoyé dans un camp de travaux forcés, tandis que lui et sa mère ont été emmenés au bureau 610 local. En voyant le regard triste de sa mère, Beibei l’encouragea en lui disant : « Maman, ne t’inquiète pas. J’irai à l’école comme d’habitude, mais tu ne dois écrire aucune déclaration promettant d’abandonner le Falun Dafa. » Ceci ébranla tout le monde dans la pièce. Sa mère a été envoyée dans un centre de détention. Il est difficile d’imaginer qu’un enfant de onze ans soit forcé de vivre seul.

Malgré le fait qu’il ne soit jamais allé à la maison de sa grand-mère auparavant, Beibei a pris l’autobus tout seul et a ramené sa grand-mère avec lui à la maison. En arrivant à l’école, le principal et les professeurs ont parlé avec lui, un à un, l’incitant fortement à ce qu’il abandonne sa pratique du Falun Dafa. Beibei a dit : « Je ne dois pas mentir. » Sous la pression, son professeur lui dit d’un ton sévère : « Tu seras expulsé si tu n’écris pas la promesse. » Beibei, cependant, resta ferme dans sa foi. A la maison, la grand-mère de Beibei et plusieurs autres de sa famille essayaient, avec anxiété, de le persuader d’écrire une fausse promesse d’arrêter de pratiquer, mais Beibei fermement insistait, disant que suivre « Vérité, Compassion et Tolérance » et s’efforcer d’être une bonne personne, ce n’était pas quelque chose de mauvais. Il a refusé de dire quelque mensonge que ce soit contre sa conscience.

Au cours des trois dernières années, la persécution des pratiquants de Falun Dafa par le régime communiste chinois a continué de s'intensifier. Beibei a été forcé de vivre sans les soins de ses parents et a supporté d’énormes épreuves. Le 5 décembre 2001, la mère de Beibei a été arrêtée à nouveau alors qu’elle distribuait du matériel d’information exposant la vérité au sujet de la persécution du Falun Gong. Son père était encore au camp de travaux forcés. Les policiers ont amené sa mère à la maison, ils ont fouillé partout et ont volé un ordinateur et du matériel. Sa mère a été menottée sous les yeux de Beibei. Ils ont envoyé la mère de Beibei dans un centre de détention en laissant Beibei sans parent, encore une fois.

Tous les voisins savaient que la mère de Beibei est une bonne personne, alors ils se sont occupés de Beibei pendant qu’elle était détenue dans un centre de détention. Une fois, Beibei est allé rendre visite à sa mère et l’a réconfortée en disant : « Je vais bien, je n’ai ni faim, ni froid. » Sa mère a été soulagée dans son cœur et est devenue plus déterminée en prison. Sans peur, elle a clarifié continuellement la vérité aux criminels et aux gardiens, pour que leur futur en bénéficie. Après avoir fait une grève de la faim, sa mère a été finalement libérée inconditionnellement le 19 avril 2002. Mais le bureau 610 refusait toujours de la laisser seule. Dix jours après avoir été libérée, elle a été forcée de quitter sa maison pour éviter d’être arrêtée. Beibei a encore été séparé d’elle, mais il était fier d’elle quand il racontait son histoire à ses camarades. Son père a continué de clarifier la vérité aux gardiens du camp de travail et était très déterminé à rester inébranlable dans sa croyance. Il a été relâché à la fin de sa peine.

Traduit de l’anglais au Canada le 7 septembre 2007