(Minghui.org)

Ji Xiaolan, auteur de la Dynastie Qing, a écrit l’histoire suivante dans le chapitre 13 du « Yueweicaotangbiji ».

Il y a bien longtemps, il y avait une nonne qui errait dans la société en persuadant les gens de pratiquer la vertu. Elle pensait que les croyants ne devaient pas se contenter d’aller aux temples et de faire des dons. Elle allait chez les gens pour leur parler de la vertu du bouddhisme. Elle allait chez qui lui demandait. Qu’ils soient des officiers de haut rang ou des seigneurs de la noblesse, des petites gens sans moyen, elle les persuadait tous chaleureusement de pratiquer la vertu pour résoudre leurs problèmes. Elle ne demandait pas de donation mais conseillait simplement aux gens de garder un cœur compatissant et de faire les bonnes choses.

Un jour, une dame nommée Fan invita la nonne à entrer. Après lui avoir donné à manger elle fit don à la nonne d'une pièce de tissu.

La nonne prit le tissu, le posa sur la table et dit : “ Bouddha a déjà constaté votre générosité. C’est une belle pièce de tissu et comme vous me l’avez donnée je vais la prendre. Merci beaucoup. L’hiver approche. J’ai remarqué que votre tante porte des habits très fins et semble avoir bien froid. J’aimerais lui donner cette pièce de tissu afin qu’elle puisse se confectionner des vêtements de cotons chauds. Est-ce que vous êtes d’accord ? » La dame était honteuse et resta sans voix. Elle n’arrêtait pas d’acquiescer de la tête pour montrer son accord. La nonne acquiescait aussi de la tête en souriant et leva les mains en position de Heshi (Ndt : les deux mains jointes devant la poitrine) puis partit.

Dès lors, la dame témoigna sa piété filiale et son respect à sa tante.

Quand j’ai entendu cette histoire, j’ai été profondément touché. Cette nonne n’a pas pris le don mais a prit méticuleusement soin des autres. Elle était aussi très habile à guider et éduquer les croyants. Elle avait vraiment un cœur de Bouddha et montrait de la compassion envers tous.

L’attitude de cette nonne m’a fait réfléchir.

Quiconque croit en Bouddha et le vénère devrait d’abord être une bonne personne et faire de bonnes choses. Elle doit être bonne envers les autres et ne pas faire de mal aux autres. Si on fait des erreurs on devrait le confesser et le corriger immédiatement. La dame a donné une pièce de tissu. Elle avait bon coeur mais ne prêtait pas grande attention à sa vieille tante et la laissait souffrir du froid. C’était sa lacune. Grâce à la nonne qui l’a guidée, elle s’est corrigée. Cela est digne d'éloge.

Personne ne doit adorer le Bouddha avec à l’esprit de mauvaises pensées. Les individus pervers essaient de soudoyer le Bouddha. Est-ce que çà va marcher ? C’est une insulte au Bouddha. Il y a des gens qui font partie du PCC et qui persécutent de bonnes personnes et font de mauvaises choses. En même temps ils adorent le Bouddha et implorent le Bouddha en espérant que le Bouddha les aidera et les protégera. Ils ne font que rêver.

Traduit de l’anglais le 7 janvier 2008