(Minghui.org)
I.
Une famille entière reçoit des bienfaits en pratiquant le Falun Gong
M. Zeng Zhaokuan et sa famille vivent dans un village éloigné dans la région de Songshan, ville de Chifeng, région autonome de Mongolie intérieure. Avant de pratiquer le Falun Gong, son épouse et sa fille n’étaient pas en bonne santé et souffraient de beaucoup de maladies. Son épouse, Mme Ji Lanrong, avait une tumeur dans la région abdominale inférieure qui lui faisait souvent très mal. Comme la famille était pauvre et devait voir à l’éducation de trois filles, elle pouvait seulement se permettre d’acheter de temps en temps des tranquilisants ou des anti-inflammatoires. La fille aînée avait souvent des maux de tête, des vertiges, des rhumes de cerveau et de la neurasthénie. Elle prenait beaucoup de médicaments sans beaucoup d’amélioration. A partir du moment où ils ont appris le Falun Gong en 1996, l’épouse et la fille de M. Zeng ont été en meilleure santé et leurs maladies ont disparu. La famille entière vivait en harmonie.
II. Le personnel du PCC harcèle, extorque de l'argent et emprisonne la famille
Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter Dafa le 20 juillet 1999, cette famille paysanne de pratiquants simples et honnêtes a vécu l''extorsion, la détention et l’emprisonnement dans des camps de travail.
A ce moment-là, M. Zeng était le comptable du comité du village. Il faisait souvent face à des menaces et à la pression des fonctionnaires gouvernementaux qui disaient que sa famille avait fait appel pour la justice à des niveaux plus élevés qu'ils n'auraient dû. Ils faisaient référence à la lettre d’appel que sa famille avait adressée au bureau du gouvernement municipal après le 25 avril 1999, et qui expliquait les bienfaits que la famille avait reçus en pratiquant le Falun Gong. La fille aînée, Mme Zeng Xiandong, a été arrêtée et emmenée au premier commissariat de police de Mujiaying dans la région de Songshan le 20 juillet 1999 (elle y louait un logis à ce moment-là). Elle a été illégalement assignée à comparaître par le Département de la police de la région de Songshan et a été menacée de ne pas être libérée à moins d’écrire une déclaration de garantie promettant de ne jamais plus pratiquer le Falun Dafa. Elle a été détenue pendant une journée, après quoi un directeur de son lieu de travail s’est porté garant pour elle.
À la fin d'octobre 1999, la police est allée de nouveau chez M. Zeng Zhaokuan pour harceler la famille et pour fouiller leur logis. Ils ont confisqué des photos de Maitre Li et le deuxième gendre, la troisième fille, le neveu et la nièce ont tous été emmenés au commissariat de la police locale. Ils ont été battus avec des bâtons, électrocutés avec des matraques électriques et on leur a extorqué 200 Yuans à chacun. La fille aînée de M. Zeng a refusé de signer la déclaration de garantie et a été détenue au centre de détention de la ville de Chifeng. Elle pratiquait les exercices au centre de détention et les gardes l'ont gravement battue, l'ont électrocutée avec des matraques électriques et l'ont suspendue avec des menottes. Après plus de vingt jours, on l’a renvoyée au commissariat de la police locale. Après, la police est souvent allée les harceler chez eux.
En l’an 2000 pendant le Congrès populaire national, l'épouse de M. Zeng et quatre filles de la famille ont été arrêtées alors qu'elles se rendaient à Pékin pour faire appel pour la justice du Falun Gong. La police a saisi les 800 yuans qu'elles avaient empruntés pour le voyage et tout l'argent en liquide qui leur appartenait. Quand elles sont revenues, Liang Zhanting, le capitaine de la Division de la sécurité domestique pour le Département de la Police de la région de Songshan, les a insultées et les a frappées à coups de pied tandis que le chef Xue Hongjun les humiliait et les électrocutait avec une matraque électrique. Elles ont été détenues au centre de détention de la ville de Chifeng pendant un mois. Après, l'épouse de M. Zeng et trois des filles de la famille ont été emmenées au commissariat de la police locale et forcées à travailler pendant une semaine avant d’être libérées. La fille ainée de M. Zeng a été condamnée à un an de travaux forcés.
En 2001, la fille ainée est revenue du camp de travail. Les agents du PCC sont souvent allés les harceler chez eux. Des personnes qui ne connaissaient pas la vérité au sujet de la persécution ont été attirées par les récompenses en argent et ont souvent rapporté les actions de la famille. Un villageois a dit qu'un seul appel téléphonique pour dénoncer la famille M. Zeng pouvait leur faire gagner 300 yuans.
Vers le mois de décembre 2001, le Département de la police de la ville de Chifeng, le Département de la police de la région de Songshan, le Département de la police de la région de Hongshan et le commissariat local ont ensemble envoyé quatre voitures avec presque vingt policiers, y compris la police armée, pour fouiller la maison de M. Zeng. Ils ont arrêté M. Zeng, sa fille aînée, sa deuxième fille et son gendre, sa troisième fille et la cinquième fille de la famille. Ils ont été détenus au centre de détention de Chifeng. Un mois plus tard, ils ont tous été libérés excepté la fille ainée et on leur a extorqué 3000 Yuans. En mars 2002, le commissariat de police local est allé chez M. Zeng et l’a contraint ainsi que sa deuxième fille, son gendre, sa troisième fille et la cinquième fille de la famille à aller en ville pour une réunion. Cependant, la police les a emmenés au centre de détention de la région de Songshan. Le jour suivant, ils ont été emmenés au camp de travaux forcés de la ville de Wuyuan et au camp de travaux forcés pour femmes de la ville de Huhhot. La fille aînée a été condamnée à trois ans de travaux forcés et les autres ont été condamnés à un an. Six personnes dans la famille ont été enfermées dans des camps de travail. Seule l'épouse de M. Zeng s et l'enfant de 3 ans de leur deuxième fille ont été laissés à la maison.
Ils ont été soumis à des lavages de cerveau incessants et aux travaux forcés dans des camps de travail à plusieurs reprises. M. Zeng a souffert tellement de tension mentale que sa tension artérielle a dépassé 200 pendant longtemps. En décembre 2004, M. Zeng est mort d’une crise cardiaque.
Cette famille est encore harcelée par le PCC lors des « dates sensibles » par le bureau d’administration et la police locale (ville de Wenzhong, région de Hongshan). Même les gardes des camps de travail vont chez eux. Au cours de ces dernières années, la famille a éprouvé beaucoup plus de persécution que ce qui est écrit ici. Il s'agit seulement d'un compte-rendu des faits connus.
25 september 2008
Traduit de l’anglais au Canada le 7 octobre 2008