(Minghui.org)
Le 1er octobre 2008, le
fils d'un chef de village dans la ville de Huludao, province du Liaoning
s'est marié. Le chef du commissariat de police local
s'est rendu avec plusieurs de ses subalternes aux festivités données
en cette occasion. Durant le mariage, le père s'est mis à parler du Falun
Gong. Il a dit : "J'ai affaire au Falun Gong et à ses pratiquants
depuis neuf ans. Certains amis de ma famille sont pratiquants. Le Falun
Gong est vraiment efficace pour guérir les maladies. Des choses miraculeuses
sont arrivées à mes amis. Je recommande que personne ne harcèle les pratiquants
du Falun Gong même si le gouvernement en donne l'ordre. Plus nous les
harcelons, plus nous devrons faire face à des problèmes.
"En 1999, le chef A dirigeait le commissariat dont je suis actuellement responsable. Il a arrêté et emprisonné plus de 80 pratiquants. Cependant, il n'a pas pu empêcher que les gens continuent de pratiquer le Falun Gong. Les familles des pratiquants qu'il a persécutés l'ont haï et parlaient de lui en mal. En ce temps là sa réputation était au plus mal. En 2003, il est mort dans un accident de voiture. Son fils n'a toujours pas trouvé de travail et personne ne s'occupe de lui.
"Après la mort de A, B a pris le poste de chef et a arrêté plusieurs pratiquants. A chaque fois qu'il en arrêtait un, en moins de trois jours, son action illégale était rendue publique sur des dépliants distribués à chaque maisonnée de la zone. Il y avait des banderoles accrochées dans chaque rue dévoilant ce qu'il avait fait. Il avait également été inscrit sur la "Liste des malfaiteurs" du Falun Gong."Il recevait toute la journée des appels téléphoniques venant d'outre-mer et les pratiquants locaux lui disaient d'arrêter de faire ce qu'il faisait. Il ne pouvait plus ni dormir ni manger.
"Maintenant, le suis le chef. Je ne pense pas que les pratiquants aient fait quelque chose de mal et dans le futur ils seront disculpés. C'est un groupe de personnes qui se soucient les unes des autres. Si vous en arrêtez un, même si sa famille ne vous trouve pas, un des pratiquants le pourra, c'est assuré. Je sais que si j'avais fait ce que je ne suis pas supposé faire, je serais dans des problèmes interminables. J'ai appris ma leçon des chefs précédents. Depuis que je suis devenu chef, durant ces dernières années, je n'ai arrêté aucun pratiquant. Personne ne m'importune et je suis tranquille, donc pourquoi le ferais-je ?"
Ces neuf années passées, de nombreuses bonnes et sages personnes, comme ce chef de police, ont choisi leur avenir et celui de leurs familles en ne prenant pas part dans la persécution du Falun Gong.
Traduit de l’anglais le
27 octobre 2008