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Abandonner les attachements au monde humain

7 octobre 2008 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa de Chine

(Minghui.org)

Il y a quelque temps, un ami qui vivait à l'extérieur de la Chine est venu me rendre visite ici et m'a expliqué à quel point le style de vie à l'étranger était merveilleux et romantique. Vivre à l'étranger est ce dont j'ai toujours rêvé. Il y a plus de dix ans, j'ai essayé de partir pour l'étranger mais je n'ai pas réussi. Dans ma tête, le monde à l'extérieur de la Chine était le monde libre, et la Chine était la société obscure derrière un rideau de fer. Je croyais que c'était mieux pour moi de pratiquer le Falun Dafa à l'étranger parce que cela me permettrait d'utiliser entièrement mes talents pour valider la Loi.

Bien que j'aie cultivé depuis dix ans et subi de nombreuses tribulations, mon cœur n'était pas calme durant ces quelques jours de visite de mon ami. J'ai continué à me plaindre de mon mari et j'enviais mon ami. Une nuit, pendant que je dormais, j'ai entendu une voix dans ma conscience : « Vivre à l'étranger, c'est comme vivre librement. Vivre en Chine, c'est comme vivre dans l'obscurité. Pour toi, c'est mieux de vivre dans l'obscurité. C'est mieux d'harmoniser ta famille et d'autres choses de cette façon. » Quand je me suis réveillée, j'ai eu très honte de moi. J'ai totalement compris pourquoi j'étais en Chine. J'ai éliminé mon attachement de vivre à l'étranger que j'avais depuis dix ans et j'ai senti qu'il n'y avait plus rien qui me perturbait. J'étais désolée de n'avoir pas tenu compte des arrangements minutieux du Maître.

Les pratiquants à l'étranger sont au grand jour sur le champ de bataille entre le bien et le mal. Même si les sociétés sont libres à l'étranger, la liberté dont jouissent les gens est quand même relative. Même s'ils sont à l'étranger, ils courent tout de même le risque d'être abattus ou tabassés par des gangsters envoyés par le Parti communiste chinois (PCC). Leur chemin de cultivation n'est pas tranquille et est parsemé de danger et de souffrance. Les pratiquants en Chine sont dans l'obscurité sur le champ de bataille. Même si la perversité nous persécute ouvertement, aussi longtemps que les pratiquants auront la pensée droite et feront attention à la sécurité, ils seront sains et saufs. Pour les pratiquants, peu importe si l'environnement est dangereux ou calme, cela dépend beaucoup de leur état de cultivation plutôt que du degré de la brutalité de la perversité. Qu’on cultive à l’étranger ou en Chine, chaque environnement a ses propres défis. Cultiver, c’est supporter la souffrance. Les épreuves se présentent d’une façon différente à l'étranger, mais l'essence est la même. Rechercher une vie merveilleuse et vouloir éviter les épreuves est un attachement humain.

Les fermiers veulent aller vivre dans les villes, les citadins veulent aller vivre à l'étranger, les personnes seules veulent se marier, et ceux et celles qui sont mariés veulent avoir le(la) conjoint(e) ou l’enfant de leur prochain. Ce sont tous des attachements à la cupidité, au désir de changement et à quelque chose de nouveau et à la jalousie quand on pense qu'ailleurs, l'herbe est toujours plus verte. Ce n'est qu'en nous débarrassant de notre attachement humain et à notre sentiment d'aimer et de ne pas aimer quelque chose, et qu’en ne se préoccupant pas de tout de ce qui est dans le monde humain qu'on pourra se calmer et cultiver. Peut-être que quand vous sortirez du niveau humain, vous découvrirez que peu importe où vous demeurez, vous êtes toujours sur la terre; peu importe la personne avec qui vous vous mariez, c'est toujours un mariage dans le monde des humains; tous les bons ou mauvais sont les bons et mauvais dans le monde des humains, ils ne correspondent pas du tout à ceux dans les cieux. Donc, on devrait se focaliser sur la cultivation et abandonner les attachements. On devrait s’adapter à ce qu'on reçoit dans le monde des humains et se concentrer à cultiver diligemment; ensuite on pourra quitter les Trois Mondes et atteindre la plénitude parfaite pour devenir une divinité.

Les non-pratiquants vivent dans la tristesse et la perte quand ils pensent qu'ailleurs l'herbe est toujours plus verte. Pour les pratiquants, chérir ce qu'on a actuellement et se concentrer à cultiver diligemment constitue ce qui est réellement important.

Chaque pratiquant a pris sous sa responsabilité une mission sacrée. Peu importe où l'on habite et ce que l'on fait, c'est peut-être l'arrangement que l'on attendait depuis des milliers d'années. Le Maître a déjà tout arrangé pour nous avec précision. Ne pas être satisfait de ce que l'on a est un attachement à la cupidité et au désir; et notre cœur dévie de la Loi en recherchant une « belle vie » dans le monde humain. Par conséquent, ce que nous devrions faire est de rester où nous sommes et d'accepter d'endosser notre responsabilité afin de ne pas décevoir les attentes des êtres vivants.


Traduit de l'anglais au français au Canada le 3 octobre 2008.