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L’impitoyable tourment que j’ai enduré au centre de lavage de cerveau à Pékin dans le district de Haidian

9 octobre 2008 |   Écrit par Liu Guifu

(Minghui.org)

Le Centre de lavage de cerveau dans le district de Haisian, à Pékin, est situé à l’intérieur du Sanatorium du Ministère de l’Industrie nucléaire, près de Beianhe. Il était occupé par le " Bureau 610 " du district de Haidian et dirigé par le Directeur Zhou, le Chef de section Zhang et le Chef de section Zhou. La nuit du 30 novembre 2003, j’ai apporté quelques vêtements et de l’argent pour ses nécessités vitales à un pratiquant sans domicile et sans ressources et j’ai été suivi par Ma Jun de l’Equipe de la Sécurité nationale de Pékin. Nous avons utilisé notre sagesse et avons réussi à lui échapper. Le lendemain, le 1er décembre, les policiers Ma Jun et Zhang Junti ont pénétré chez moi par effraction et m’ont arrêtée, prétendant que c’était pour ma « sécurité ». Ils m’ont emmené au centre de lavage de cerveau dans le district de Haidian et m’y ont détenue pendant trois semaines.

J’ai été isolée des autres détenus. Deux femmes de l’armée surveillaient chacune de mes paroles et chacun de mes gestes. J’ai été soumise de force au lavage de cerveau pendant plus de dix heures par jour. Au moins trois à cinq " collaborateur" essayaient quotidiennement de me transformer. Parmi elles Yan Haiyan, qui avait cédé au lavage de cerveau au Camp de travail forcé pour femmes de Xin’an à Pékin en 2001. Lu Zongren, qui vivait dans la zone de Qinhe ; Zhao Suying, qui vivait à l’école secondaire Huit-Un à Daoxiangyuan ; Wang Yuzhen, qui vivait à Zhongguancun ; et Li Huan, qui est une des personnes clés dans le centre de lavage de cerveau des pratiquants de Falun Gong. (Li Huan vit à Guajiatun. Il était le Secrétaire du Parti de la Cinquième Usine chimique avant la persécution du Falun Gong et était responsable des matériaux de Dafa pour le site de pratique des exercices de l’Université de Pékin). D’autres collaborateurs étaient Wang Ning, Wang Rongzhi, et de nombreux autres. Ils étaient payés un salaire de 600 yuans par mois. Le chef de section Zhang et Su surveillaient le processus du lavage de cerveau et participaient si nécessaire. Il en coûtait à chacun 150 yuans de dépenses de nourriture quotidiennement.

Le centre de lavage de cerveau utilisait habituellement deux étapes pour persécuter les pratiquants. La première était de soumettre le pratiquant au lavage de cerveau, la deuxième de le forcer à dénoncer d’autres pratiquants. S’il refusait d’être " transformé ", la police l’interrogeait. Lors de la première étape, les collaborateurs qui avaient auparavant étudié la Loi ( Fa ont essayé de me laver le cerveau et de me ‘transformer’. Comme ils avaient étudié la Loi, ils savaient comment les pratiquants parlaient et pensaient. Ils donnaient délibérément de fausses interprétations de la Loi du Maître et diffamaient le Falun Gong quand ils l’estimaient nécessaire. Ils aidaient le PCC à calomnier Dafa et utilisaient leur expérience et leurs théories perverses pour " transformer " les pratiquants – juste pour ce salaire très limité. Ils voulaient prendre avantage de ma compassion et essayaient de trouver mes zones de confusion des principes de la Loi pour me laver le cerveau. Puis ils me menaçaient de m’envoyer au camp de travail forcé pour ébranler ma croyance en Dafa et me forcer à renoncer à ma croyance. Le but de cette première étape était de détruire mes défenses mentales et de me préparer à la seconde étape pour donner les endroits où se trouvaient d’autres pratiquants qui avaient fui leurs domiciles.

Le chef des collaborateurs, Yan Haiyan a dit :” Si tu ne veux pas être " transformée " alors avoue ce que tu as fait ! " Le Chef de section Zhang a dit : " Écris tes compréhensions de Falun Dafa. " Il m’a aussi menacée de m’envoyer en camp de travail forcé si je refusais d’être transformée. " J’ai écrit sans hésitation " Falun Dafa est la Loi juste. " Le Chef de section Zhang a pris le papier et s’est éloigné.

Après avoir été mentalement torturée pendant presque trois semaines, j’ai écrit les mots « J’insiste pour fermement cultiver Falun Dafa » et j’ai signé mon nom, Liu Guifu. Le collaborateur Yan Haiyan a dit exaspéré « Trouvez d’autres gens pour la ‘transformer.’

Le lendemain, trois agents des services de police du district de Haidian m’ont interrogée et essayé de me forcer à leur dire où se trouvaient d’autres pratiquants devenus sans domicile. Lorsqu’ils n’arrivaient pas obtenir l’information de moi, ils essayaient de feindre la gentillesse pour me duper. Comme les services de police avaient émis un mandat d’arrêt plusieurs années avant pour arrêter ces pratiquants sans domicile et qu’ils n’avaient pas pu les attraper, la police ne voulait pas laisser échapper quelqu’un comme moi. Finalement après 22 jours, la police a demandé au Bureau 610 de me relâcher sous caution et de me laisser rentrer chez moi.

Durant ma détention au centre de lavage de cerveau, j’ai continuellement essayé de réveiller ces collaborateurs mais mes efforts ont été vains. J’étais très triste de voir ces vies détruites par le PCC et je suis finalement tombée malade.

Le personnel du PCC n’a réussi à obtenir de moi aucune information. Ils ont ensuite essayé d’utiliser l’argent pour m’induire à être leur espionne. Deux jours après être rentrée chez moi, les policiers Zhao Fenglin et Yu (une femme) de l’Équipe de la sûreté nationale sont venus chez moi et m’ont demandé comment j’allais. Ils ont aussi demandé si j’avais besoin d’argent. Je savais clairement qu’ils voulaient me tromper et me faire espionner pour eux. Je leur ai dit franchement " Je n’ai pas besoin d’argent pour l’instant. Mais je ne trahirais pas mon âme simplement pour un peu d’argent en faisant emprisonner mes compagnons de pratique pour des années. Je ne ferais assurément une chose aussi mauvaise."

Par la suite, la police venait constamment chez moi me harceler. Ils surveillaient continuellement le téléphone à mon domicile et arrêtaient quiconque m'appelait. Lorsque je sortais, ils me suivaient aussi. Lorsque j'appelais d'un téléphone public, ils apparaissaient tout à coup et contrôlaient le numéro que j'avais appelé. Un jour je suis allée visiter une camarade de classe avec ma sœur. Alors que nous attendions le bus, le véhicule de la Sûreté nationale de Pékin était garé de l'autre côté de la rue pour me surveiller. Un policier est sorti du véhicule et s'est avancé vers nous. Lorsqu'il a vu que nous ne réagissions pas, il a brutalement fouillé les autres passagers qui attendaient le bus. Puis il est venu vers moi. Je me suis calmement avancée, il a hésité. Finalement, il ne nous a pas fouillées, mais ils ne voulaient pas en rester là. Ils ont suivi le bus et sont arrivés au bureau de ma camarade de classe avant nous et ont surveillé la moindre de nos actions. Après que ma sœur et moi soyons rentrées, la police est allée trouver le patron de mon amie et les services de sécurité de son bureau et leur dont dit que j'étais une personne très importante et que la police ma suivait et me surveillait à cette étape. Finalement, mon amie a du démissionner afin d'éviter d'être arrêtée et persécutée par la police.

La situation a duré jusqu'au 28 février 2005, lorsque j'ai été arrêtée pour la cinquième fois. Le personnel du PCC a mis mon téléphone sur écoute et me suivait partout où j'allais. Puis ils ont mis par écrit l'information qu'ils avaient obtenue et l'ont montré à un de mes compagnons de pratique. Celui-ci n'a pas percé à jour les tours de la police et pensé qu'ils savaient déjà tout. Il a signé son nom sur la déposition sans regarder les détails. La police a ensuite utilisé cet enregistrement signé comme excuse pour m'arrêter à nouveau et ils m'ont illégalement condamnée à deux ans et six mois de travaux forcés. Ils m'ont brutalement torturée dans le camp mais une fois de plus n'ont pas atteint leur but et n'ont obtenu de moi aucune information.


Traduit de l’anglais le  6 ctobre 2008