(Minghui.org)
Quand notre école a fusionnée avec deux autres écoles, soudain mon environnement de travail a changé. Les procédures comme la visite d’une classe, la réforme des programmes, l’audit des classes sans notification et l’enseignement d’orientation ont été introduits. Mon ancien environnement de travail détendu et libre qui durait depuis dix ans est soudainement devenu lourd, stressant et oppressant. Je sentais que mon cœur n’était plus calme et beaucoup de pensées ordinaires sont apparues. Avec amertume et instabilité dans le cœur, je me suis plaint au sujet de l’introduction à l’école de tant de choses gênantes, de formalités et le fait que mon supérieur puisse venir assister à une classe sans prévenir. En fait, cela avait touché la peur dans mon cœur – la peur des difficultés, peur de l'épreuve, peur de la fatigue, peur de ne pas donner un bon cours et la crainte de mal faire pendant la visite des autres dans ma classe. Au plus profond de moi c’était pour ma " notoriété", pour " moi-même " et pour mon "confort ".
Je voyais même que je perdais confiance, particulièrement après la visite de ma classe par deux autres professeurs qui enseignent les mêmes sujets que moi et en voyant qu’ils donnaient des cours excellents. Cela ne visait il pas mon attachement à la " notoriété " ? L’attachement à rechercher les compliments des autres dans l'espoir qu'ils disent combien je suis capable ? " Celui qui vit pour la renommée a de la colère et de la rancœur toute sa vie " ('Être un homme' dans Hong Yin). J’ai même pensé à changer de travail, à tirer quelques ficelles et à trouver un lieu de travail plus facile. Je voulais fuir, mais dans mon cœur je savais que cela faisait partie des arrangements du Maître et que je ne devais pas le changer arbitrairement. Changer était une sorte de pensée humaine déviée et corrompue que je devais corriger. Mais je n’arrivais pas éliminer cette pensée déviée. Le grand nombre de mes attachements m'empêchait de rester calme en émettant les pensées droites, la semaine dernière, et me maintenaient dans un état d'affairement, même si je savais que je ne faisais rien de particulier. J'ai aussi essayé de comprendre les principes de Falun Dafa et de les appliquer afin de remédier à la situation, sans constater beaucoup d'amélioration.
Aujourd’hui en lisant des articles de partage d’expériences sur Minghui Weekly, j’ai regardé en moi avec un cœur calme et creusé et mis à jour mes "soucis personnels et désirs impurs " qui m’empêchaient de rattraper le processus de la rectification par la Loi ! Peu importe les changements d'environnement extérieurs, un pratiquant de Dafa devrait toujours rester calme et mettre l’accent sur les " pensées droites ". Ne sont-ce pas des choses ordinaires que je recherche ? L’environnement de mon travail fait partie de mon environnement de cultivation. Quand l’environnement change, je dois me tempérer, me cultiver et m’améliorer. Un environnement compliqué est une bonne chose pour un pratiquant. Sans tribulations, comment pourrions-nous cultiver ?
La responsabilité d’un disciple de Dafa est significative. Tous dans notre lieu de travail doivent être sauvés. En tant que pratiquant je devrais être consciencieux à mon travail, sans me plaindre ni blâmer les autres, en me rappelant que je suis un pratiquant de Falun Dafa, et avancer sans recherche en validant la Loi à travers mes pensées et mes actions droites.
Je remercie les compagnons de pratique pour les innombrables partage d’expériences qui m‘ont aidée à regarder en moi, à corriger chacun de mes paroles, actes et pensées grâce à Dafa et m’ont permis de bien faire les trois choses avec des pensées droites afin de sauver plus d’êtres.
Traduit de l’anglais le 18 novembre 2008