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La police m’a relâché le jour même de mon arrestation

3 novembre 2008

(Minghui.org)


Une après-midi en juin 2008, j’ai mis des brochures de clarification de la vérité dans mon sac et j’ai enlevé ma pièce d’identité et mon téléphone cellulaire, de façon à rester anonyme, si on m’arrêtait. J’ai demandé la protection du Maître devant son portrait et je suis sorti pour distribuer des brochures. En approchant d’un magasin de peinture, une voiture de police s’est soudain arrêtée devant moi. Deux policiers sont sortis de l’auto et ont demandé ce qu’il y avait dans mon sac. J’ai refusé de les laisser vérifier mon sac. Ils m’ont crié après et ensemble ils m’ont maintenu par terre, un me retenait et l’autre essayait de me menotter. Les gens ont commencé à s’approcher et surveillaient ce qui allait se passer. J’ai dit fortement : « Je suis un pratiquant de Dafa. La police arrête les bonnes personnes. Je vous en prie, rappelez-vous que le Falun Dafa est bon. » J’ai continué à dire Falun Dafa est bon. Les deux policiers m’ont éloigné des spectateurs et ils ont fini par me menotter les mains derrière le dos et ils m’ont poussé dans une voiture.

Dans la voiture, je leur ai dit: « C’est absolument mauvais pour vous de m’arrêter. Les pratiquants de Dafa sont tous de bonnes personnes et ce que nous faisons est bénéfique tant pour le pays que pour le public en général. »

Au commissariat de police, on m’a conduit à la salle de réception. Le policier B m’a ordonné de m’accroupir et j’ai refusé en disant : « Nous les pratiquants de Dafa, sommes de bonnes personnes et je ne vais pas m’accroupir. » Il n’a rien pu faire d'autre que de me laisser m'asseoir sur un banc.

Ma main droite a commencé à s'engourdir car les menottes étaient trop serrées. J’ai dit à B : «Dépêchez-vous de relâcher les menottes. Ma main droite est menottée trop serrée. » B a répondu : « N’en demande pas trop. » Un autre policier est venu dans la salle. En apprenant que j’étais un pratiquant de Falun Gong, il est allé fouiller mon sac. Je lui ai dit : « Tout ce qui est mentionné dans la brochure est vrai et vous devriez tous la lire attentivement. » Le policier A, un des deux qui m’avaient arrêté, est entré. Il a détaché mes menottes et m'a menotté à nouveau mais avec les mains devant moi. Il m’a amené dans un bureau. Il a commencé à me demander mon nom et mon adresse, m’ordonnant d’écrire mes coordonnées sur un morceau de papier qu’il avait préparé. Je leur ai seulement dit que j’étais de la province du Guangdong et j’ai refusé de donner quelqu’autre information. Une personne a dit sévèrement : « Nous avons le droit d’enquêter sur vous. » J’ai répliqué : « Les pratiquants de Dafa sont de bonnes personnes et il n’y a rien à enquêter. » J’ai fermement refusé de fournir quelqu’autre information à mon sujet.

Alors un policier en civil, d’âge moyen, le policier C est entré. Dès que je l’ai vu, je lui ai dit : « Vous devez avoir déjà compris ce que sont les pratiquants de Dafa. Ce que nous faisons est la chose la plus droite. » (A ce moment-là, je ne savais pas que C était une personne en charge de la persécution des pratiquants dans cette région.) Le policier A a dit à C d’aller dans une salle où il y avait l’air conditionné pour m’interroger. Dans cette salle à air conditionné, C s’est assis à côté de moi et A de biais. Voici ce qui est arrivé durant l’interrogatoire.

C.: « Dépêche-toi, dis-nous ton nom. »

Moi: « Ce n’est pas nécessaire. »

A.: « Nous allons enquêter sur tes antécédents. »

Moi: « Nous sommes tous de bonnes personnes. Il n’est pas nécessaire de faire une enquête. »

C: « Pourquoi oses-tu ne pas nous dévoiler ton nom? »

Moi: « Il n’est pas nécessaire de révéler son nom quand on fait une bonne action. »

C: « Tu violes la loi. »

Moi: « Tout ce que nous faisons, c’est que nous voulons que les gens comprennent la vérité du Falun Gong pour qu’ils puissent être sauvés. Nous voulons que chacun arrête d’être empoisonné et trompé par le Parti communiste chinois (PCC). Vous la police vous devriez servir les gens et vous aider vous-même. Vous devriez comprendre la vérité. Vous ne devriez pas marcher côte à côte avec le PCC pour persécuter de bonnes personnes. Savez-vous qu’il y a une pierre ancienne dans la province du Guizhou sur laquelle sont écrits six caractères qui disent : «  Zhong Guo Gong Chan Dang Wang » (ce qui signifie « Le PCC est condamné à la destruction ») ? Le PCC va être détruit et vous êtes encore à l’aider à persécuter les bonnes personnes. »

Ils étaient sans voix. Après une heure et demie d’interrogatoire, j’ai dit à A : «  Détachez les menottes ! Je ne suis pas une mauvaise personne et je dois retourner chez moi. Ce que vous me faites est illégal. » A n’a pas dit un mot.

Après un moment, ils ont dit qu’ils avaient l’intention de m’envoyer au département de police et j’ai dit non. Le policier A m’a poussé à l'exérieur du commissariat de police. Quand C a vu que je refusais d’entrer dans la voiture, il a dit : « Nous vous envoyons au département de police parce que nous espérons discuter davantage avec vous. Vous avez peur de venir avec moi ? » J’ai dit que j’aimais converser avec les personnes droites et qu’il pouvait me poser des questions s’il en avait encore au sujet de Dafa. Alors je suis allé dans la voiture de C. Comme nous étions seuls dans sa voiture, je lui ai dit après qu’il ait fait demi-tour : « Maintenant personne du commissariat de police ne peut nous voir. Le mieux, c’est que vous me laissiez sortir de l’auto. Vous faites vraiment une mauvaise chose en m’arrêtant. » Après quelques minutes C a dit : « Je peux te laisser aller chez toi, mais nous devons attendre un petit peu. Est-ce que tu me fais confiance ? » Je lui ai dit oui : « J’ai ma famille avec ma femme et mes enfants. Des dizaines de milliers de pratiquants sont de bonnes personnes. Quand vous m’arrêtez, vous blessez toute ma famille. Si vous me relâchez, vous faites une chose droite et vous serez récompensé. » Il a dit : « Je sais. Je desserrerai vos menottes au département de police et nous pourrons parler. »

Quand nous sommes arrivés au département de police, il a enlevé mes menottes et il a dit: « Si je veux te laisser partir chez toi, je ne peux pas le faire au commissariat de police. C’est parce que quelqu’un t'a dénoncé que nous sommes allés t'arrêter. Si je te libère au commissariat, plus aucun policier ne voudra arrêter les pratiquants. » J’ai dit : « C’est difficile d’être une bonne personne de nos jours. » Il était très content d’entendre ce que je disais. Alors je lui ai clarifié la vérité et il a écouté très attentivement. Quand il est sorti pour passer un coup de téléphone, j’ai envoyé la pensée droite pour éliminer tous les éléments pervers qui le contrôlaient. J’ai dit au Maître dans mon cœur que j'allais le sauver. Quand il est revenu, j’ai continué à lui clarifier la vérité. Il regardait souvent par la fenêtre, espérant que la nuit arrive pour pouvoir me laisser partir. Il m'a demandé quels bienfaits j’avais obtenu de la pratique des exercices. Je lui ai parlé de mes expériences de guérir de toutes sortes de maladies qui étaient incurables dans de nombreux hôpitaux. Il a dit que cela ne le dérangeait pas si je pratiquais seulement à la maison, mais que c'était un problème si je sortais pour distribuer du matériel. Je lui ai dit que nous les pratiquants nous le faisions parce que nous ne voulions pas voir nos concitoyens souffrir de toutes sortes de catastrophes naturelles et de catastrophes causées par la main de l’homme et que nous sauvions vraiment les gens. Il a dit : « Mais le gouvernement ne le permet pas. Vous pouvez le faire après que le Falun Gong ait obtenu réparation. » J’ai répliqué : « Ceci est la plus grosse difficulté à laquelle nous avons à faire face. Il sera trop tard si nous attendons que le Falun Gong ait obtenu réparation. Aujourd’hui, avant que le nom du Falun Gong soit lavé, vous recevrez du bonheur si vous traitez les pratiquants gentiment. »

Il a fini par faire noir et il a dit: «  Viens. Laisse-moi t’accompagner. » Quand nous marchions vers la barrière du département de police, je lui ai dit : « Vous n'envoyez personne pour me suivre ?! » Il a souri : « Comment puis-je te faire cela. » Dans le but de semer quiconque pouvait me suivre, j’ai marché environ une heure avant de retourner chez moi. J’avais quitté la maison à 3 h de l’après-midi et il était près de 20 h quand je suis retourné chez moi.

J’ai appris deux choses de cette expérience. D’abord, nous devons avoir de fortes pensées droites. J’ai été capable de retourner à la maison le jour même de mon arrestation parce que mes pensées pendant que je distribuais les documents étaient de sauver les gens. Même en étant arrêté, j’ai continué à maintenir encore des pensées droites et j’ai clarifié la vérité à la police. Ainsi le Maître m’a aidé à ce que je sois libéré. Deuxièment, nous devons regarder à l’intérieur quand nous faisons face à des difficultés ou des tribulations. Le Maître nous a avertis de nombreuses fois de regarder à l’intérieur. Je me suis demandé pourquoi j’avais été arrêté. J’ai compris que c’était parce que j’avais encore eu des lacunes. J’avais fait un rêve un jour dans lequel j’avais vu un filet avec de nombreux trous. C’était le Maître qui me faisait signe à propos de mes lacunes. A ce moment-là, ma compagnie n’allait pas bien et je mettais beaucoup de temps et d’énergie dans mon travail. Je pensais souvent à comment je pouvais obtenir que mon patron me donne plus d’indemnité en cas de licenciement. Je réfléchissais aussi sur comment gêner mon patron s’il ne satisfaisait mes requêtes. On a tiré avantage de mes propres attachements. Si j’avais regardé à l’intérieur fréquemment durant ma cultivation et enlevé mes attachements, la perversité n’aurait pas saisi une telle opportunité pour me persécuter.

Voici mon expérience. Je vous prie de m'indiquer tout ce qui n’est pas approprié.


Traduit de l’anglais au Canada le 30 octobre