(Minghui.org)
Ce même après-midi, sa famille s'est rendue au commissariat de police et a demandé sa libération inconditionnelle. Les membres de sa famille ont attendu jusqu'à minuit, sans résultat. Ce n'est que plus tard qu’ils ont su qu'elle avait déjà été envoyée dans un centre de détention.
Elle n'a pas tort de croire en Vérité-Compassion-Tolérance, ainsi elle a refusé de mémoriser les règles de la prison, elle a refusé de travailler pour la prison et a refusé toutes leurs demandes déraisonnables. Les gardiens réprimaient Shuli Shan et une autre pratiquante, Du Hongmei, alors qu’elles étaient menottées et enchaînées à une chaise en fer. Durant la journée, les gardes les déplaçaient avec leur chaise de fer à l’extérieur et les rentraient dans la salle pour la nuit, peu importe qu’il y fasse soleil ou qu’il pleuve.
Deux jours après que Shan Shuli ait été attachée à la chaise de fer, son cycle menstruel a commencé. Ce n’est qu’après de nombreuses demandes que le garde l'a libérée, deux fois. Elle a dû manger, dormir, et faire ses besoins sur la chaise de fer et elle ne pouvait pas faire ses choses sans avoir l'aide des autres personnes. Afin de réduire la charge qui pesait sur les autres, elle n’a mangé que deux petits pains et demi en deux semaines. À midi de la 14e journée, les responsables du centre de détention l'ont interrogée à nouveau. Elle s'est évanouie de faiblesse. Lorsque le médecin de la prison a pris sa tension artérielle, elle indiquait qu’elle était très élevée. Même si elle était dans un terrible état, les gardes ne l'ont pas libérée. Ils ont seulement cessé de l'asseoir de force sur la chaise de fer, mais ils ont quand même attachés ses mains et ses pieds avec une chaîne et menottée et gardée enfermée 24 heures par jour. Elle a dû dormir dans une position tordue. Une fois quand elle a utilisé les toilettes, elle n’a pas pu se lever elle-même à cause des chaînes et des menottes et à cause de sa santé fragile, elle a perdu l'équilibre et elle est tombée sur le plancher de la salle de bain.
Une autre fois, un garde a voulu prendre sa photo et ses empreintes digitales. Elle a refusé de coopérer. Le garde Qiao est venu avec deux détenus criminels comme aides. Ils ont tiré Mme Shan Shuli par les cheveux pour prendre sa photo et obtenir ses empreintes digitales. Elle a refusé de coopérer. Le garde Tan l'a menottée avec une autre pratiquante, Cao Guilan à un poteau en béton dans la cour pendant quatre à cinq heures, de 11h30 à 16h00 ou 17:00, sans leur donner de la nourriture, ni d'eau. Une bonne personne leur a donné un peu d'eau à boire et elle s’est fait injurier par les gardes.
Après avoir été emprisonnées et maltraitées comme ça pendant un mois et quatre jours, les gardiens ont décidé de l'envoyer à un camp de travail forcé pendant un an. Elle a été conduite au camp de travail forcé de Wangcun. Un examen physique de pré-admission a révélé qu'elle faisait de l'hypertension artérielle, donc les fonctionnaires du camp ont refusé de la prendre. Les gardes l'ont ramenée au centre de détention de Gaomi, mais elle a été illégalement maintenue en détention. Le lendemain, sa famille est venue pour demander sa libération, et, après leur avoir extorqué 410 yuans, la police l'a libérée avec réticence.
Traduit au Canada de l'anglais le 9 décembre 2008