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Des pensées au sujet de la mort de Mme Liu Xiaolian suite à la torture

8 décembre 2008 |   Écrit par Chen Zhenghong

(Minghui.org)

Selon le rapport, Mme Liu avait commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995. En quinze jours, elle avait regagné la vue dans son oeil droit aveugle, sa santé s'était améliorée et elle était devenue heureuse et sociable. Après que le régime de Jiang et le PCC aient commencé à persécuter le Falun Gong, elle avait fait appel auprès du gouvernement pour qu'il mette fin à la persécution. Elle a voulu dire au gouvernement que la pratique de la Vérité-Compassion-Tolérance n'est pas un crime. Elle a été arrêtée et torturée avec diverses méthodes par la police à nombreuses reprises, y compris être forcée à rester debout dans la neige par un temps extrêmement froid, sauvagement battue sur la tête et les yeux, et obligée de s'agenouiller pendant plusieurs heures par jour. Le malfaiteur était Eao Jinping, qui était à ce moment-là le directeur de la politique et de la sécurité.

Une des méthodes de torture les plus inhumaines et effroyables est le soi-disant « cinq chevaux déchirent le corps. » En décembre 2002, Deng Dingshen, chef du premier centre de détention de la ville du Chibi, a poussé dix-neuf policiers et détenus à battre Mme Liu. Ils ont tiré fort son corps dans cinq directionsdifférentes, y compris la tête, les bras et les jambes. Ils ont fissuré son périnée et disloqué plusieurs articulations partout sur son corps. D'autres complices l'ont suspendue et ont utilisé des chaînes et des entraves en fer allant jusqu'à 23 kg pour la battre. Cette torture inhumaine effroyable a attiré l'attention de la communauté internationale. Le 4 février 2004, le rapporteur spécial sur la torture des Nations Unies a publié un appel urgent pour Mme Liu Xiaolian.

Cependant, la torture ne s'est pas arrêtée et ne s'est pas ralentie non plus. En avril 2006, le département de police de la ville du Chibi a détenu et torturé Mme Liu dans la division des maladies mentales de l'hôpital de l'usine textile de Puchi. Elle a été battue, injectée avec des drogues inconnues et gavée de comprimés inconnus. Le directeur Zhang de la division des maladies mentales et les autres complices ont utilisé des matraques à haute tension et des aiguilles électriques pour torturer Mme Liu pendant quatre heures. Ils ont utilisé des piqûres en intraveineuse pour instiller le poison dans son corps, et son corps entier a noirci. Elle est tombée dans le coma pendant deux jours et deux nuits. Après s'être réveillée, elle ne pouvait pas parler et est devenue muette.

La souffrance de Mme Liu n'est pas un cas rare. C'est seulement une petite partie de l'immense persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine. Ceci témoigne de la nature inhumaine et sauvage du PCC. Ceux qui lisent Minghui régulièrement auront remarqué que les informations de la persécution publiées sur Minghui sont fournies par beaucoup de sources différentes, couvrant toute les provinces chinoises. Au cours des neuf dernières années de persécution contre le Falun Gong, le PCC a, avec force, mis en application la politique « les détruire physiquement, les ruiner financièrement, ruiner leur reputation. » Sous l'instigation, la protection et la politique inhumaine du PCC, les unités gouvernementales de tous les niveaux ont mit en application l'ordre de « les battre à mort ne porte pas à conséquence et incinérez les corps sans vérifier leur identité. » Les décès de 3194 pratiquants en raison de la persécution ont été confirmés et des millions ont souffert une torture physique et mentale inhumaine, et des mauvais traitements dans divers camps de travaux forcés en Chine.

Le PCC emploie plus de cent différentes méthodes de torture comprenant : les matraques électriques, les menottes, les chaînes, menotter derrière le dos, les cellules souterrainnes, les cellules dans l'eau, les cellules remplies d’excrements, « le lit de la personne morte », s’asseoir sur un banc, l'emprisonnement solitaire, s’asseoir sur une chaise de fer, le banc du tigre, s'accroupir dans le style militaire pendant longtemps, attacher avec la corde, insérer des ongles en fer sous les ongles, des pinces en fer sur le corps, arracher les ongles avec des pinces, frapper les doigts avec des aiguilles, verser de l'acide concentré dans le nez, gaver par les narines, gaver avec de l'eau poivrée, de l'eau à forte concentration saline ou avec des excréments, verser de l'eau froide sur le corps pendant l’hiver, faire geler les gens alors qu'ils sont nus, forcer à rester debout sous le soleil chaud, interdiction d’aller aux toilette, l’abus sexuel, enfermer des femmes dans des cellules pour les hommes, l’avortement forcé, le viol, enfermer dans les hôpitaux psychiatriques, injecter des drogues qui endommagent les nerfs, et les aiguilles électriques. Certains pratiquants ont même été tués et leurs organes prélevés et vendus pour faire du profit alors qu'ils étaient encore vivants, leurs corps sont incinérés pour éliminer les preuves.

La persécution du PCC et de Jiang contre les pratiquants de Falun Gong est mise en application systématiquement, est largement répandue et dure depuis une longue période. Dans les incidents spécifiques de torture inhumaine, les policiers sont naturellement responsables de leurs propres actions. Mais le PCC est le malfaiteur qui, dans l'ombre, manoeuvre, donne des ordres, incite, nourrit et récompense ces policiers. Ainsi, le PCC est la première cause de la persécution et le vrai responsables de ces crimes. Les actes pervers effroyables ne sont pas simplement le problème de « quelques mauvais policiers, » mais en réalité, ils sont soutenus en coulisse par le PCC.

L'instigation par le PCC a fréquemment provoqué des incidents de tortures inhumaines partout en Chine. En octobre 2000, les autorités du camp de travaux forcés de Masanjia dans la province du Liaoning ont mis 18 pratiquantes nues dans des cellules remplies d'hommes. En mai 2004, Mme Gao Rongrong, de la ville du Shenyang, a été torturée avec des matraques électriques par les gardes du camp de travaux forcés de Longshan, Tang Yubao et Jiang Zhaohua, pendant sept heures, défigurant sérieusement son visage. Fin novembre 2005, le policier de la province du Hebei, He Xuejian, a violé deux pratiquantes. Ces cas largement rapportés sont bien connus par la communauté internationale. Mais, ils sont seulement la partie émergée de l'iceberg. Beaucoup plus de cas effroyables restent inconnus du public et se produisent en permanence dans les salles sombres et cachées de divers camps de travaux forcés, centres de détention et cellules à travers la Chine.

2 novembre 2008

Traduit de l’anglais au Canada le 5 décembre 2008

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm