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Crimes commis contre des pratiquants âgés dans le camp de travaux forcés de Changlinzi

5 février 2008 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa âgé en Chine

(Minghui.org)

Pendant plusieurs années, l’équipe No. 4 du camp de travaux forcés de Changlinzi de la ville de Harbin, province de Heilongjiang a été un endroit où sont persécutés des pratiquants de Falun Dafa âgés.

Ils soumettent ces pratiquants âgés à une surveillance intensive. Les prisonniers qui reçoivent l’ordre de les surveiller sont comme des ombres, suivant les pratiquants partout où ils vont. Peu importe ce qu’ils font- qu’ils travaillent, marchent, mangent- ces personnes les entourent et surveillent chacun de leurs pas. Même aux toilettes, vous êtes surveillé.

J’ai la soixantaine. Malgré ça, je suis soumise à une surveillance intensive. Mon lit est le Numéro un dans la cellule. Quand l’appel est fait à l’atelier, il était arrangé que je sois le premier à répondre Que je m’asseye sur le premier siège à la première table de la cantine. De même, quand c’est le moment de regarder la TV, ils me mettaient au premier rang. (Plus tard, j’ai été transféré au dernier rang parce que le volume était trop fort ce qui me donnait mal à la tête.) Quoi que je fasse, il y a ces personnes qui me surveillent. Ils surveillent tout ce que je fais et écoutent tout ce que je dis.

Aux alentours du 20 mars 2006, on m’a ordonné de me soumettre à une prise de sang. Je savais que je n’étais pas malade et qu’aucune prise de sang n’était nécessaire, n’était-ce pas encore une façon déguisée de nous persécuter ? De plus lorsque nous avons été pour la première fois arrêtés et envoyés au camp de travaux forcés, nous avions déjà eu un examen physique complet et des tests sanguins. Je leur ai dit : « Je suis en très bonne santé et je n’ai pas besoin de ce test. » Sur le champ, quatre policiers se sont précipités vers moi et essayé de me plaquer au sol. Trois des quatre étaient très grands—presque 1mètre 80. Ce sont les instructeurs Zhang Bin, le chef adjoint Xue Yuan, Li Zhiyong et Ma Jingbo. Malgré leurs efforts ils ont été incapables de me maintenir au sol Alors, deux autres policiers sont arrivés. Les six policiers m’ont plaque au sol. Ils m’ont marché dessus. D’autres m’ont tordus les bras. D’autres me marchaient sur le dos ce qui m’empêchait de respirer. Ils m’ont relevé mes manches et pris mon sang de force.

Le 19 avril 2006, les autorités du camp de travail m’ont soumis de force à une soi- disante « vaccination », ce que j’ai refusé. Encore une fois ces six policiers m’ont traité violemment et m’ont forcé à recevoir le vaccin. Ils m’ont vraiment violenté, moi un homme âgé.


Traduit de l’anglais le 31 janvier 2008