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La mort de dix pratiquants rapportée en mars 2008 (Photos)

Samedi 19 avril 2008

(Minghui.org)


En mars 2008, la mort de dix pratiquants de Falun Gong en conséquence directe de la persécution a été rapportée. Parmi eux, cinq étaient des femmes, et quatre avaient plus de 50 ans. Jusqu’à présent, 3145 pratiquants ont été confirmés morts suite à la persécution brutale en Chine. Sur les dix cas du mois de mars, deux ont eu lieu dans la province du Sichuan et un dans chacune des provinces du Heilongjiang, Liaoning, Jilin, Shandong, et les villes autonomes de Pékin, Shanghai et Chongqing. Cinq des personnes décédées ont été arrêtées dans les récents efforts d’arrestation à grande échelle que le PCC a mis en oeuvre afin ‘’d’accueillir les Jeux Olympiques.’’ Les cinq ont été torturés à mort en l'espace de quelques jours. Les autres sont morts alors qu’ils étaient en prison.

Le 29 février 2008, le Comité central politique et judiciaire du PCC a émis un document secret, demandant aux récipiendaires ‘’d’empêcher strictement et d’attaquer sévèrement’’ le Falun Gong de mars à septembre 2008. Le PCC a offert des bénéfices financiers à ceux qui le feraient. Un fonctionnaire de l’agglomération de Shougang, province du Shandong, a déclaré lors d’une récente réunion : ‘’Utilisons les méthodes de Pékin : l’arrestation d’un Falun Gong entraîne un mérite de troisième niveau, arrêter deux pratiquants un mérite de second niveau, trois entraînera un mérite de premier niveau.’’ Le 20 mars 2008, tous les chefs des postes de police ont du assister à une réunion se déroulant dans le département de police de l’agglomération de Shenyang. Lors de cette réunion, ils ont transmis des ordres de leurs supérieurs, appelant à une surveillance stricte de tous ceux qui pratiquent le Falun Gong, et autorisant la police à battre n’importe quel pratiquant ou d'autres faisant appel avant les Jeux Olympiques, même au prix de blessures graves ou de handicap, sans répercussions. Si ces ordres ne sont pas exécutés rapidement, et que les personnes pratiquant le Falun Gong ou autre qui pourraient faire appel aux Jeux Olympiques ne sont pas punies, le chef de la police responsable de la zone sera immédiatement renvoyé.

De fin 2007 jusqu’au 31 mars 2008, les statistiques de 1878 cas d’arrestations indiquent que ce document a été diffusé dans plus de 29 provinces, agglomérations, et régions autonomes. Sur ces 1878 cas, 1062 se sont déroulés entre le 12 et le 31 mars 2008 après que le document du 29 février ait été transmis.

Certains cas de morts en mars

Six sur dix pratiquants torturés à mort ont été arrêtés récemment et sont morts en l’espace de quelques jours ou semaines après leur arrestation.

M. Wang Guiming

M. Wang Guiming

M. Wang Guiming, 38 ans, un pratiquant de Falun Gong de l’agglomération Tonghua, province de Jilin, a été arrêté et envoyé au camp de travaux forcés Chaoyanggou dans l’agglomération de Changchun le 13 février 2008, par les agents du poste de police Xinzhan de l’agglomération Tonghua. Le 29 février 2008, à l’âge de 38 ans, il est décédé suite à la torture dans le camp.

Les fonctionnaires du camp ont expliqué que M. Wang s’était suicidé en se cognant la tête contre un radiateur et qu'il était mort sur le chemin de l'hôpital Le 3 mars 2008, les administrateurs du camp ont permis à la famille de M. Wang de voir son corps mais ils ont souligné qu'on ne leur permettrait pas de prendre des photos et ils ont affecté un garde pour accompagner la famille. Sa famille a trouvé une entaille sèche sur sa tête, mais pas de sang. Ils ont également trouvé des contusions pourpres sur son corps. Ils ont soulevé des questions quant à pourquoi ses blessures ne semblaient pas avoir été faites par un radiateur.

Sa famille a voulu ramener son corps à la maison et elle était même disposée à payer le coût de 1800 yuans à l'hôpital. Les administrateurs du camp ont refusé et n'ont pas permis à la famille de rendre visite aux gardes qui avaient été témoins de sa mort.

Sa famille a déposé une demande d’appel auprès de la Procurature de l’agglomération de Changchun, province de Jilin. Ils se sont rendus à la Procurature dans les deux jours, mais un fonctionnaire a dit : ‘’Dites au camp de travail de leur donner huit à dix mille yuans et tout se calmera. ‘’Actuellement, l’épouse de Wang Guiming, Han Fengxian, a été menacée par les membres du PCC et elle a peur de retourner chez elle. Nous appelons à l’aide la Coalition d’ Investigation sur la Persécution de Falun Gong et autres organisations de justice

Selon des sources fiables, alors que Wang Guiming était en grève de la faim, il a été torturé par gavage forcé par le médecin du camp Jiang Hongjie. Environ cinq prisonniers l’ont menotté à une chaise de fer*. Certains lui tiraient les oreilles, l’autre lui tirait les cheveux. Le gavage forcé était cruel et punitif. Il est décédé suite aux chocs électriques administrés avec plusieurs matraques.

M. Yu Zhou

Yu Zhou

"Serments d'amour" est une chanson pop classique qui évoque des souvenirs précieux partagés par beaucoup de gens en Chine continentale. Sa mélodie prenante et ses paroles douces l'ont propulsé en haut du hit parade--raison pour laquelle la mort du chanteur et percussionniste de 42 ans, Yu Zhou, a causé un choc. Son nom est souvent associé à cette chanson depuis qu'il a conquis les cœurs avec cette interprétation unique de ses émotions complexes. Les fonctionnaires de la police de Pékin, au nom de "préparer" les Jeux Olympiques, l'ont tué juste 11 jours après son arrestation le 26 janvier 2008, alors qu'il rentrait chez lui après un concert.

Yu Zhou était diplômé du Département de français de l'Université de Pékin et parlait couramment plusieurs langues. Son épouse Xu Na est diplômée de l'Université des Communications de Chine à Pékin. Elle est connue comme poète et comme peintre dans les cercles d'art et littéraires; Yu Zhou a entendu parler du Falun Gong par un ami en 1995, et lui et son épouse ont eux-mêmes commencé la pratique.

Le couple a été arrêté et détenu pendant 15 jours en août 1999 parce qu'ils avaient rencontré d'autres pratiquants à Fangshan, Pékin. Ils ont été torturés, mais n'en ont jamais trahi d'autres. Même la police admirait leur gentillesse, leur loyauté et leur force de volonté.

Son épouse Xu Na a été arrêtée en juillet 2001 et condamnée à cinq ans de prison pour avoir hébergé un pratiquant venu faire appel à Pékin. Elle a été enfermée en confinement solitaire et 'ligotée avec une corde" pendant des périodes de temps prolongées. Ses ravisseurs l'ont torturée en la privant de sommeil et par d'autres méthodes à la Prison des femmes de Pékin, elle n'en a pas moins persévéré dans sa croyance en informant les gens à propos de la persécution du Falun Gong. De nombreuses détenues et gardiennes ont été touchées par sa gentillesse et son courage.

Elle a été relâchée fin 2006 et a retrouvé son mari. Du fait de son extraordinaire talent, elle a bénéficié d'une admission spéciale pour passer sa licence, à l'examen du Département de peinture à l'huile à l'Académie centrale des Beaux-Arts. La vie et la carrière du couple semblaient sur la bonne voie et être pleines d'espoir.

Mais le désastre a frappé au moment le moins attendu. A l'approche des jeux Olympiques, le régime communiste a lancé une nouvelle vague d'arrestations massives pour "préparer les Olympiques". Dès 2005, Liu Jing, Ministre adjoint de la Sécurité publique a émis l'ordre, répercuté à tous les niveaux du système de police, d' "éradiquer le Falun Gong".

Yu Zhou et son épouse ont été arrêtés le 26 janvier 2008 alors qu'ils rentraient chez eux après un concert. La police les a directement emmenés au Centre de détention du district Tongzhou. Leurs membres de famille ont été avertis le 6 février 20087, de venir visiter Yu Zhou au centre d'urgences de Qinghe. Lorsqu'ils sont arrivés, son corps était couvert d'un drap blanc. Il portait un masque à oxygène et ses jambes étaient glacées. Yu Zhou, qui avait obtenu une bonne santé par la pratique du Falun Gong, a quitté ce monde pour toujours.

Face aux demandes de la famille, le médecin a commencé par bredouiller que Yu était mort des effets d'une grève de la faim, par la suite il a dit que Yu avait du diabète, afin de dissimuler leur crime.

La police a pressé la famille d'accepter la crémation immédiate et menacé de les arrêter s'ils refusaient. La famille s'y est résolument opposé et a demandé une autopsie. A un moment, les fonctionnaires du centre de détention ont accepté de laisser Xu Na prendre soin des funérailles de son mari et des autres affaires postmortem, mais ils ont soudainement changé d'avis. Au lieu de cela, ils l'ont envoyée au Centre de détention de Pékin aussi appelé Division No. 7 des services de police de Pékin. La dépouille de Yu Zhou se trouve encore au Centre des urgences de Qinghe.

La police a bloqué l'information et secrètement scellé les domiciles de Yu Zhou et des parents de Xu Na. Ils ne laissent personne contacter les familles.

Les amis de Yu Zhou ont appris sa mort à la mi-mars et transmis l'information outremer. Récemment, les maisons parentales de Yu Zhou et de Xu ont soudain été vidées. Les amis ont perdu contact avec leurs parents.

M. Chen Baofeng

M. Chen Baofeng

M. Chen Baofeng, 43 ans, vivait dans la municipalité Liujiazi, agglomération Chaoyang, province du Liaoning. Le 24 février 2008, la pratiquante Mme Li Yaxuan a appris que son époux M. Gao Yuling avait été gravement torturé dans le camp de travaux forcés Masanjia et subissait un traitement d’urgence à l’hôpital. Elle a loué le taxi de M. Chen pour prendre quelques amis et membres de la famille, dont Mme Li Yingxuan, Mme Zhe Xiumei, Mme Yu Hiujuan et Mme Jing Fei, pour rendre visite à son époux dans l’agglomération de Shenyang. Un véhicule de police du département de police du district Qianjin, a stoppé le taxi et arrêté toutes les personnes à l’intérieur. La police les a ramenés dans l’agglomération Chaoyang, la nuit-même et détenu les six pratiquants dans le centre de détention Shijiazi.

Le directeur adjoint du département de police de l’agglomération de Chaoyang, Zhang Minghua, a dit que le département provincial de police avait donné des ordres d'utiliser la force pour interroger ces six pratiquants. Lorsque leur famille est allée leur rendre visite, un agent a dit : S’ils refusent de coopérer, nous les gaverons de force jusqu’à ce qu’ils meurent.’’

Lorsque M. Chen Baofeng a été tué en garde à vue policiére, le département de police de l’agglomération de Chaoyang ne l’a pas notifié à sa famille. Après que Zhang Minghua ait rencontré le personnel du Bureau de sécurité politique et le centre de détention, ils ont déclaré qu’il était mort d’une soudaine attaque cérébrale.

La famille de M. Chen a fait remarqué qu’il n’avait jamais eu de problèmes de coeur auparavant et qu’il était en parfaite santé. Comment avait-il pu mourir huit jours seulement après avoir été arrêté sinon à cause de la brutalité policiére ? S’il était mort de maladie, pourquoi n’avaient-ils pas prévenu sa famille alors qu’il était malade ?

Finalement, la police a permis à sa famille de voir le corps le 5 mars 2008. Ils ont vu son corps négligemment abandonné par terre. Ils ont vu de larges meurtrissures sur son dos et sa poitrine. Du sang est sorti de sa bouche alors qu’ils bougeaient son corps.

Zhang Minghua et le dirigeant de la division de sécurité intérieure, Wang Jinglong sont les principaux responsables.

Mme. Gu Jianmin

Mme Gu Jianmin

Mme Gu Jianmin, une pratiquante de Falun Dafa de 53 ans vivait dans le 13ème bâtiment Apt 101, voie 400, dans le quartier de Yangguangxincun, Rue Qishan, Nouveau District de Pudong. Elle fut envoyée en camp de travail forcé pour un an en juin 2006 pour avoir clarifié les faits [à propos de la persécution du Falun Gong]. Le 1er mars 2008, elle fut à nouveau arrêtée par des agents commissariat de Yangjing dans le nouveau district de Pudong, et ils l’ont torturée à mort le 13 mars 2008.

Le 13 mars 2008, un agent du " Bureau 610 " du nouveau district de Pudong a appelé le mari de Mme Gu disant qu’elle n’était pas bien, et qu’il devait venir et signer une caution pour raison médicale. Ils ont même demandé à quel hôpital il souhaitait qu’elle soit emmenée, puis ils ont trompé son mari en le faisant se rendre au Poste de police du Nouveau district de Pudong et à l’Administration de quartier, pour signer les papiers de caution médicale. Ce processus a traîné jusqu’à 3 heures de l’après midi. Une personne inconnue lui a fait signer un mandat d’arrestation pendant cette période de temps. En arrivant à l’hôpital, ils l’ont à nouveau forcé à signer un mandat d’arrestation. Lorsqu’il a finalement trouvé Mme Gu dans la pièce des lavages d’estomac, ses yeux saillaient, ses pupilles étaient dilatées, et elle saignait de la bouche, mais personne ne prenait soin d’elle. Son mari s’est agenouillé devant les médecins les suppliant de sauver sa femme. Le médecin a fait une brève tentative de secours, à la suite de laquelle il a déclaré qu’elle était décédée. En seulement treize jours, une personne en parfaite santé avait été torturée à mort.

Il y avait plus de trente agents du ‘Bureau 610’ présents, et certains étaient des agents en civil. Les gardes de sécurité à l’hôpital attendaient dans la chambre et ont emmené le cadavre de Mme Gu à la morgue tandis que quelques autres ont entouré son mari pour le retenir. Le mari de Mme Gu était très en colère. Il a déclaré d’une voix forte qu’il découvrirait qui étaient les meurtriers. Tous les agents se sont rapidement enfuis, et seuls quelques policiers en civil se cachaient parmi la foule. Le mari de Mme Gu n’a pu trouver aucun des agents. Le médecin lui a dit que Mme Gu était mourante lorsqu’elle était arrivée à l’hôpital. L’hôpital a émis un certificat dit de " mourant " (que les médecins chinois émettent pour avertir la famille que les patients sont en phase terminale), qui aurait du être signé par la famille immédiate, mais a été signé par une personne inconnue.

Le Bureau 610 du district de Pudong, et le Centre de détention du Nouveau district de Pudong sont responsables de la mort de Mme Gu. Des médecins, des infirmières, des patients et leurs familles, ont été témoins du crime. Ils ont emmené Mme Gu qui était mourante à l’hôpital puis ils ont trompé son mari pour lui faire accepter une caution médicale dans une tentative de se dégager eux-mêmes de leur responsabilité pour sa mort.

Mme Xu Huibi

Mme Xu Huibi, une pratiquante de Falun Dafa de 63 ans, était professeur retraité de l'école élémentaire de la Southwest Aluminum Limited Corp. Le 1er septembre 2003, l'agent de sécurité domestique du district de Jiulongpo, Chen Gang (m), et d'autres agents du poste de police de la ville de Xipeng, ainsi que le département de police du district ont arrêté Mme Xu à son domicile et l'ont emmenée pour l'interroger au Poste de police de la ville. Parce que ne leur a donné aucune information ni n'a renoncé à Dafa, ils l'ont détenue dans le Centre de détention du district de Huayan. Mme Xu a persisté à pratiquer les exercices du Falun Gong au centre de détention, et a été en conséquence torturée par gavage forcé. La torture lui causé de sérieuses lésions mentales et physiques, mais la police l'a néanmoins condamnée à quatre ans de prison et emmenée à la Prison des femmes Yongchuan de l'agglomération de Chongqing.

Dans la prison, Xu Huibi s'est vue assigner au travail forcé dans l'usine qui utilise des gaz toxiques. Il y était difficile de respirer, et elle a été forcée à finir une certaine quantité de travail chaque jour. Mme Xu a été brutalement torturée jusqu'à ce qu'elle soit très faible et ses pieds fussent si douloureux qu'elle ne pouvait plus marcher. Même dans ces conditions, le médecin de la prison a refusé de la laisser prendre du repos, disant qu'elle étai apte à travailler. Deux autres prisonnières l'ont traînée par les bras à l'usine chaque jour. Elle est devenue émaciée et ne pouvait plus marcher ni manger, et avait des difficultés à respirer. Les gaz toxiques lui ont causé un grave dysfonctionnement des poumons, et endommagé d'autres organes. Le 31 août 2007, l'administration de la prison a finalement ordonné à sa famille de venir la reprendre. A ce moment, Mme Xu ne pouvait plus prendre soin d'elle même et il n'y avait pas d'espoir qu'elle se remette. Elle est décédée peu après avoir été relâchée, le 7 mars 2008.

M. Sun Guanzhou

M. Sun Guanzhou

M. Sun Guanzhou, un pratiquant de Falun Gong de 62 ans, vivait dans la ville de Yuzhou, province du Henan. Le 3 mars 2008, trois agents de la sécurité domestique et trois autres agents ont saccagé son domicile, en prétendant qu’ils vérifiaient les virus informatiques. Au lieu de cela, ils l'ont arrêté et emmené au centre de détention de la ville. Il était mort sept jours plus tard.

M. Sun était un professeur de chinois de l'université de l'éducation de la ville du Yuzhou, où les enseignants suivent des cours. Quand il a commencé à cultiver le Falun Dafa en juin 1998, toutes ses maladies à long terme ont disparu et il est devenu un miracle vivant pour tous ceux qui savaient à quel point il était malade avant.

À environ 9 heures du matin le 3 mars 2008, M. Sun mangeait chez lui quand les agents de la sécurité domestique, Xia Yuxiao, Geng Sontao, Zhao Naicheng et trois autres agents (hommes) ont saccagé son domicile en utilisant l'excuse de vérifier son ordinateur pour les virus et ils l'ont arrêté. Ils n'avaient aucun mandat de perquisition. Ils l'ont emmené au centre de détention de la ville cette nuit-là.

Le matin du 6 mars 2008, les symptômes des anciennes maladies de M. Sun Guanzhou ont soudainement réapparu et la police a informé son épouse. La police et elle l'ont emmené à l'hôpital de Beiguan. Le docteur a dit qu'il avait de l'asthme et de l'hypertension, et qu'il ne pouvait pas rester en détention dans son état. Son épouse a demandé qu'il soit admis à l'hôpital, mais les agents secrets ne l'ont pas permis. Sa famille a alors demandé à l'agent Geng Songtao de libérer M. Sun. Geng Songtao a demandé 25 mille yuans. L'épouse de M. Sun pouvait seulement donner cinq mille yuans et Geng a refusé en disant que ce n'était pas assez pour libérer M. Sun et que « ce n'est pas moi qui prend la décision »."

À environ 20h00 le 9 mars 2008, l’épouse de M. Sun a reçu un appel téléphonique lui disant de retourner à l'hôpital. Quand elle est arrivée, elle a vu le corps froid de M. Sun. Elle était éperdue ! Les agents ont essayé de l'empêcher d’approcher du corps et ils ont essayé de la forcer à signer les papiers pour incinérer son corps. Elle a crié, « Je le veux vivant ! » Ensuite, elle s'est évanouie. Tous les agents se sont rapidement échappés, la laissant dans la morgue.

L'après-midi du 10 mars 2008, l’épouse de M. Sun est de nouveau allée à l'hôpital pour voir son corps, mais les agents ont refusé de lui permettre de voir le corps de son mari. Ils ont de nouveau essayé de la forcer à signer les papiers d'incinération. L'épouse de M. Sun a essayé de demander l'aide des avocats. Tous les avocats savent que c'est typique de la persécution, ainsi personne n'a osé l'accepter comme cliente.

Mme Jia Yan

Mme Jia Yan vivait dans le Comté de Mulan, province du Heilongjiang. Le 6 décembre 2007, elle a été arrêtée par les policiers Jiang Shuchen et d’autres du Poste de Linye, ainsi que M. Meng Xianyu, M. Sui Ximin et Mme Luo Yanxias. Les quatre pratiquants étaient en train de distribuer des copies des Neuf commentaires sur le Parti communiste dans le village de Xitun, ville de Dongxin, comté de Mulan, au moment de leur arrestation. Ils ont été détenus dans le Centre de détention de l’agglomération de Tieli (sous le Département de la police forestière) La famille de Mme Jia a reçu un appel trois mois plus tard leur apprenant que Mme Jia Yan était décédée.

Vers les 9h 30 le matin du 17 mars 2008, les amis de Mme Jia et sa famille sont allés au Département de la police forestière. Lorsqu’ils sont arrivés, plus de 30 policiers les attendaient. La famille de Mme Jia a demandé à jeter un coup d’oeil à l’endroit où elle était supposée s’être pendue mais on ne les y a pas autorisés. Ils ont également demandé à voir les enregistrements de la caméra, mais là encore ils ont essuyé un refus. Le médecin légiste Shi Xiaoqian  est venu des services de police de l’agglomération de Yichun pour conduire l’autopsie. La famille de Mme Jia a demandé qu’ils soient autorisés à assister à l’autopsie. On ne les a autorisés à y assister qu’à distance.

Le corps de Mme Jia a été gardé à quelques kilomètres de là, dans un endroit inconnu. Son corps était très maigre et défiguré. Il y avait une coupure sur son cou, et le muscle sortait de la blessure. Ses deux yeux étaient violacés, ses dents étroitement serrées, et un des ses yeux était ouvert et l’autre fermé.

Les crimes du PCC aident les gens à discerner plus clairement sa véritable nature

En 2007, le Vice-Président du Parlement européen M. Edward McMillan-Scott a envoyé une lettre au Président du Parlement européen Hans-Gert Poettering:

"Le 23septembre, j’ai rencontré Manfred Nowak, rapporteur des Nations Unies sur la torture, dont le rapport sur la Chine (voir : http://www.ohchr.org/english/bodies/chr/docs/62chr/ecn4-2006-6-Add6.doc) concluait que deux-tiers de ceux qui sont en détention administrative sont des pratiquants de Falun Gong. Gao Zhisheng, qui a aussi rencontré Nowak, croit qu’il y a actuellement quelques 250.000 pratiquants de Falun Gong dans de tels camps."

Ces pratiquants détenus sont soumis à un travail forcé inhumain, torturés, leurs corps et leurs esprits endurant de graves préjudices. Le PCC a initié une autre série d’arrestations massives sous prétexte de protéger les Olympiques, ce qui conduit à l’arrestation et la torture, jusqu’au handicap ou à la mort, de davantage de pratiquants de Falun Gong.

* La chaise de fer est faite de tubes de fer. Les victimes sont immobilisées sur les chaises avec les deux bras et jambes attachés pendant de longues périodes de temps. Voir l'illustration à . ]


Traduit de l’anglais le 14 avril 2008