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De jeunes français soutiennent les pratiquants de Falun Gong persécutés en Chine

Samedi 5 avril 2008 |   Écrit par un disciple de Falun Dafa en France

(Minghui.org)

Du 27 au 30 mars 2008, une antenne de jeunes d'Amnesty International en France a tenu des activités dans le centre de Paris pour éveiller les consciences et exiger que le gouvernement chinois respecte l'esprit des Jeux Olympiques et améliore ses droits de l'homme. L'Association de Falun Dafa et la branche de la CIPFG France ont été invitées à participer aux activités.

Pendant les activités de trois jours, Amnesty International a loué un autobus à deux étages et ils ont invité des pratiquants de Falun Gong à raconter leurs propres histoires au sujet de la persécution subie en Chine. Beaucoup de gens ont été émus en entendant les histoires de persécution. Nacer et Arnaud étaient parmi eux. Nacer et Arnaud ont apporté des roses et les ont offertes aux pratiquantes de Falun Gong.

Une pratiquante de Falun Gong (rangée à l'avant) raconte la grave persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine.

Interview de deux jeunes français :

Les deux jeunes : Je m’appelle Nacer, lui c’est Arnaud. On est déjà venu à l’activité d’hier car c’est un problème qui nous touche, qui devrait toucher tout le monde, parce que la répression on connaît tous ça à une échelle différente. En Chine on sait que ça touche beaucoup de gens, c’est inhumain, je suis révolté, je trouve ça pas possible, car on dit que la France est la patrie des Droits de l’Homme, alors on devrait être un exemple pour tout le monde. On devrait être irréprochable sur ça, on devrait même être montrés en exemple, surtout parce qu’on est pluri-ethniques en France. Je pense fort au fait de boycotter les Jeux Olympiques en Chine parce que c’est un évènement sportif qui existe depuis des millénaires et là, la Chine a, entre guillemet, la chance d’accueillir les Jeux Olympiques, et on sait que ce ne sera pas utilisé à bon escient parce que la Chine… moi je le sais depuis que je suis petit par l’éducation et par l’école, il y a toujours eu énormément de problèmes par rapport à la répression du régime communiste. Ce régime est une dictature, si on ne va pas dans le sens du régime… on est puni très sévèrement, comme on l’a vu dans le témoignage des pratiquantes de Falun Gong hier et aujourd’hui. Je suis fier de dire que je soutiens la Chine représentée par vous qui êtes derrière la caméra, et tout mon amour et tout mon cœur vont pour tous ceux-là parce que ça représente ¼ de la population mondiale, on ne peut pas fermer les yeux sur ça, c’est pas possible. Moi, ça me révolte

Nacer (premier à gauche), Arnaud (deuxième a gauche) et deux pratiquantes de Falun Gong.

La journaliste : Pour vous, boycotter les JO c’est soutenir le vrai peuple chinois?

Nacer : Oui c’est pour soutenir le peuple chinois, c’est contre ce gouvernement. La culture chinoise existe depuis des millénaires, et on ne peut pas sous prétexte qu’il y en a un qui veut oppresser le peuple pour assouvir son pouvoir. On est en 2008, on ne peut pas tolérer ça en France. Ce n’est pas possible, il y a déjà eu les deux guerres mondiales, on ne peut pas laisser les gens subir ça, même si c’est de l’autre côté du monde. S’il y avait une marche dans Paris pour aider, je la ferais sans problème.

Le journaliste : Qu’avez-vous pensé de la présentation de la persécution du Falun Dafa ?

Arnaud : C’est très choquant, on voit les images et on ne peut pas fermer les yeux dessus. Ce qui est le plus choquant face aux témoignages qu’on a eu le dernier jour, c’est de constater que la répression s’accentue pendant la préparation des Jeux Olympiques, ceci pour n’avoir aucun dissident et pour ne pas montrer que dans le pays il y a une répression et que ça va mal. Donc il faut vraiment faire quelque chose, on a pris conscience qu’il fallait vraiment faire quelque chose encore plus que ce qu'on savait déjà. C’est dommage qu’il n’y ait pas de marche à Paris, sinon on irait volontiers pour montrer qu’on soutient les gens qui souffrent en Chine.

La journaliste : Avant aujourd’hui, est-ce que vous saviez qu’il y avait la répression du Falun Gong ?

Arnaud : Auparavant je savais qu’il y avait une répression envers certaines populations en Chine, mais pas à ce point là, pas si précisément. Je ne savais pas que ça concernait autant de personnes, 100 millions, c’est vraiment énorme, ça donne encore plus l’envie de s’engager d’essayer de soutenir ces personnes.

La journaliste : Et vous ?

Nacer : Moi je n’étais pas au courant du Falun Gong, j’étais au courant qu’il y avait de la répression mais je pensais que c’était surtout dans les médias, avec la liberté de penser, la liberté de parole. Je n’étais pas au courant que ce type de croyance posait problème. Hier le témoignage parlait du mot secte, comment peut on parler de secte quand ça concerne 100 millions de Chinois, comment on peut utiliser ce mot aussi péjoratif pour représenter autant de gens. Surtout que c’est quelque chose qui semble pur, qui semble aider les gens au quotidien dans leurs souffrances, comment peut-on dire ça ! Grâce à ce témoignage-là j’ai vraiment beaucoup pris conscience qu’on est obligé d’avoir une pensée pour eux. Voilà je suis fier de ce que je dis là, parce que c’est important, c’est impossible de fermer les yeux dessus. Hier quand je suis parti après le témoignage, pendant deux heures avec Arnaud, on était tout chamboulé. Pourtant c’est à des milliers de kilomètres d’ici, mais ça nous touche, c’est une douleur qui touche, c’est une douleur universelle. On est tous des humains avant de croire et avant tout le reste. Alors en tant qu’êtres humains ça nous touche, alors comment on peut attaquer quelqu’un par ce qu’il ne croit pas en la même chose que nous. Voilà.

Le journaliste : Merci beaucoup

Les deux jeunes : Merci beaucoup

Les gens signent sur la lettre de pétition d'Amnesty International et de la CIPFG.