(Minghui.org)

J’aimerais partager avec tous les pratiquants occidentaux ma récente expérience de deux semaines passées dans les rues de Flushing, New York, à travailler et à vivre avec de nombreux pratiquants chinois.

En tant que pratiquant occidental, je sais que je n'ai jamais partagé l'urgence de faire le travail de Dafa laquelle je le sais a toujours été présente chez les pratiquants chinois. Cependant, j'ai toujours préféré étudier la Loi Fa () avec les pratiquants chinois parce qu'il n'y a jamais de doute ou de question en ce qui concerne la validité de la Loi. En tant qu’occidental, j'ai parfois une grande difficulté à comprendre ce que les pratiquants chinois tiennent acquis pour la vérité dès la première fois qu'ils l’entendent. Dans ma propre cultivation, j’ai souvent regardé à l’extérieur plutôt qu’à l'intérieur pour trouver des réponses aux nombreuses tribulations que j'ai rencontrées dans la vie quotidienne.

J'ai pris la décision il ya plusieurs semaines d’aller à Flushing et de passer près de deux semaines dans les rues à distribuer des journaux et peut-être même écrire un article pour Epoch Times si j'en étais capable. Je dis «si j'en suis capable" parce que je ne suis pas un écrivain. Je savais que j’allais vivre dans une maison avec de nombreux pratiquants et avec très peu d'intimité ce à quoi en tant que pratiquant occidental j’accorde beaucoup d’importance. Je savais que je devais éliminer cet attachement. Parce que je travaille sur une base contractuelle pour mon entreprise et parce que je n'ai pas de congés payés, je savais que j’allais perdre une somme considérable d'argent chaque jour que je ne travaille pas. Mais, j'ai décidé qu'il était temps pour moi de perdre l'ensemble de ces attachements, aussi je suis allé à Flushing.

Quand je suis arrivé à Flushing c’était très chaotique. Au moment même où je suis descendu de l’avion c’était comme si je me trouvais dans un autre monde. Les pratiquants chinois m’avaient dit que je devais avoir de fortes pensées droites pour repousser toute la perversité présente à New York.

Quand je suis arrivé dans la maison il y avait beaucoup de gens. On m’a dit qu’il y avait au total environ une vingtaine de personnes. Pendant les deux semaines où je suis resté là bas je n’ai pas eu vraiment une idée précise de qui habitait dans la maison. La maison était bondée, parfois ça manquait de ménage, il y avait de la confusion, il y avait toujours une nourriture excellente, mais le plus important c’est que nous étions tous des pratiquants et que nous travaillons ensemble comme un seul corps. Le fait que nous ayons vécu et travaillé comme un seul corps m’a permis de travailler et de vivre dans ce milieu chaotique.

Avant de partir pour Flushing j’avais décidé de dire à plusieurs de mes collègues la raison pour laquelle je passais autant de temps en dehors de mon travail. Un jour en arrivant à Flushing j’ai reçu un email disant que mon entreprise me paierait mon salaire de base pour chaque jour passé à New York à faire le travail de Dafa. Ca a été une très grande surprise parce que pendant mes 15 années de travail dans cette entreprise je n’avais jamais eu de congés payés. Je pense que parce que j’ai éliminé mes attachements et ai décidé d’aller à Flushing pour aider le travail de Dafa, Maître a arrangé cela pour montrer sa compassion envers tous les pratiquants, Chinois et Occidentaux.

Il y avait très peu d’Occidentaux dans les rues de Flushing entrain de distribuer Epoch Times. Il y avait surtout des Chinois. Les pratiquants chinois m’ont toujours donné l’impression que j’étais un pratiquant à part entière et que nous formions un seul corps. Souvent on ne communiquait que par un sourire mais ce sourire permettait une grande communication et compréhension parmi les pratiquants. Ceux qui parlaient bien anglais sont venus me voir et m’ont dit combien c’était important pour les pratiquants occidentaux de venir à Flushing et de travailler dans les rues à propager la Loi (Fa) et à parler aux bonnes (comme aux mauvaises) personnes de Flushing tout en distribuant Epoch Times. C’est un travail dur et exténuant qui se fait jour après jour. Il s’arrête quand il n’y a plus de journaux à distribuer et non parce que il y a un temps déterminé. Votre récompense est un dîner rapide, s’il y a le temps, puis une étude de la Loi (Fa) pendant deux ou trois heures chaque soir. Chaque matinée commence par la pratique des exercices avant d’aller dans les rues distribuer les journaux. Personne ne se plaint jamais.

Aujourd’hui je suis de retour chez moi à St Louis. J’habite une belle maison avec un jardin et des arbres et parfois il y a même des chevreuils dans mon jardin. Les rues sont impeccables et tout le monde conduit une belle voiture. Mais le temps que j’ai passé à Flushing m'a enseigné l’importance d'être un pratiquant. Il ne s’agit pas de salaire ou d’une belle maison. C’est de faire les trois choses que Maître nous a demandé de faire pour être un bon pratiquant pendant cette période de rectification par la Loi.

Je serai bientôt de retour à Flushing pour être avec mes compagnons de pratique (chinois et occidentaux) et faire partie d'un corps qui est Dafa. J'encourage tous les pratiquants occidentaux à faire de même. Nos compagnons de pratique chinois veulent que nous soyons avec eux côte à côte dans les rues de Flushing à faire du travail de Dafa. Comme je l'ai bien compris, pour ceux d'entre nous dont la situation le permet, rien n'est plus important pour nous que d'être là bas avec eux en ce moment.


Traduit de l’anglais le 21 juillet 2008