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Merci pour la grande compassion du Maître et les souvenirs inoubliables d'une vie

17 août 2008 |   Écrit par un pratiquant de Chine

(Minghui.org)

J'ai rencontré le Maître quatre fois et j'ai toujours voulu partager mes expériences de ces moments. Je pratique depuis quatorze ans. J'ai connu des difficultés, des peines et des tribulations immenses. Il y a des aspects dans lesquels je n'ai pas bien fait, je ne les ai donc pas écrits, inquiet de ne pas pouvoir répondre à la grande compassion du Maître. Cependant, aujourd'hui je ne peux m'empêcher de prendre le stylo pour rapporter ces souvenirs inoubliables.

Aujourd'hui, en regardant en arrière, il est clair que c'est la relation prédestinée de la cultivation. Maître a commencé à enseigner la Loi à Changchun le 13 mai 1992. J'avais été recommandé pour entrer dans une université à ce moment-là, je suis donc venu à Changchun. En mai 1994, j'ai rencontré des pratiquants de Falun Gong sur le campus. À ce moment-là, Maître animait un atelier dans la ville de Dalian, dont les enregistrements se trouvent sur le DVD actuel de la conférence de Dalian. Sur le point de pratique, je regardais les pratiquants faire les exercices et j'ai alors ressenti une brise. La bannière de Falun bougeait dans ma direction et il y a eu un arc-en-ciel dans le ciel. J'ai toujours pensé que j'étais venu au monde pour une raison. J'ai appris plusieurs sortes de qigong lorsque j'étais très jeune et j'ai toujours voulu trouver un Maître. Il est intéressant que j'aie sans cesse écrit deux phrases dans mon cahier : «J'ai toujours la sensation qu'un œil compatissant me regarde» et je dessinais un œil, et «l'histoire révèlera tout aux gens». Ainsi pendant que je me tenais là, je me demandais si c'était ce pour quoi j'étais venu au monde. En fait, je n'ai même jamais rien vu avec mon œil céleste pendant la cultivation, même jusqu'à aujourd'hui.

Voir le Maître pour la première fois

Pendant les vacances d'été de ma première année d'étude en août 1994, je me suis rendu seul dans la ville de Harbin pour assister à l'atelier du Maître. Cela semblait simple, cependant, même au niveau humain, cela était très difficile pour moi. Cet été là, je fus choisi par l'université pour participer à un événement national. Il s'est avéré qu'il n'y avait aucun moyen de partir. De plus, en raison des vacances d'été, je n'ai trouvé personne sur le point de pratique du campus, je n'étais donc pas sûr qu'ils aient acheté le billet pour la conférence ou le ticket d'autobus pour moi, je ne pouvais pas non plus savoir si j'aurais un logement.

Je suis parvenu à contacter un membre du personnel du centre d'assistance générale de Dafa. Elle m'a demandé : «Êtes-vous malade ?» J'ai dit que non. Elle m'a demandé : «Pourquoi voulez-vous apprendre cela ?» J'ai dit que je voulais juste l'apprendre. Finalement, elle m'a dit que les billets avaient été déjà tous vendus. À ce moment-là je me suis demandé pourquoi elle était si froide envers moi, comme cela n'était pas le cas quand j'avais appris d'autres qi gong. Aujourd'hui, je me rends compte que c'était une interférence. J'avais fait le choix le plus important de ma vie alors même que tout ce qui m'attendait restait inconnu. J'ai demandé une autorisation de quitter l'école et promis de rentrer à temps pour assister à l'activité. Je pensais véritablement que cela pouvait être ce pour quoi j'étais venu au monde. J'ai donc décidé de m'y rendre, et j'avais la certitude que tant que j'y allais, je pourrais entendre les conférences même sans billet. Je pourrais, et devais, écouter les conférences. Si c'était la raison pour laquelle j'étais venu au monde, je ne pouvais certainement pas la manquer.

Après que je sois arrivé à Harbin, la situation s'est avérée positive dès que je suis descendu du train. J'ai vu immédiatement des gens de notre point de pratique venus pour me chercher. Ils m'ont dit que tout était arrangé et qu'ils avaient déjà un billet pour moi. Ainsi, je me suis embarqué dans mon voyage de retour à ma véritable origine.

Quelques pratiquants ont déjà partagé leurs souvenirs à Harbin, et je ne les répéterai pas ici. À Harbin, il a plu fortement dès le premier jour où Maître a commencé l'atelier. Tout cela était une interférence et Maître l'a nettoyée. Il faisait très froid et pas du tout comme en été. Je me rappelle que la pluie et le tonnerre étaient très puissants et parfois la foudre frappait les arbres. Pendant les conférences, il y a eu aussi des bruits d'interférence. Les interférences à Harbin étaient très sérieuses. Plus tard, Maître dit : «Il y a plus de quatre mille personnes ici, mais quant à combien peuvent accomplir avec succès la cultivation ou combien atteindront le Tao dans le futur, je ne suis pas optimiste». («Expliquer la Loi aux assistants de Falun Dafa de Changchun» dans Expliquer le contenu de Falun Dafa)). Tout cela m'a fait réaliser le sérieux de la cultivation. Je me suis également rendu compte qu'en tant que pratiquant, je ne devais pas décevoir le Maître, étant donné qu'il avait tant sacrifié. Plus de 500 personnes de Changchun assistaient à l'atelier à Harbin. Nous vivions tous dans le dortoir de l'université d'ingénierie navale de Harbin. Nous faisions les exercices ensemble et partagions nos expériences. Ce fut la période la plus heureuse de toute ma vie.

Voir le Maître pour la seconde fois

Fin 1994, Maître donna une conférence à Dalian après qu'il ait fini l'atelier de Guangzhou. À ce moment-là. mes examens finaux avaient déjà commencé. Si je prenais le train de nuit pour rentrer à Harbin juste après la conférence de Dalian, je pourrais arriver juste à temps pour l'examen. Cependant, si le train prenait du retard, je manquerais l'examen. Mes camarades de classe me suggérèrent de ne pas y aller, tout comme lorsque j'assistais au premier atelier, mais j'étais déterminé à y aller. En fait, la cultivation implique de faire des choix difficiles. Une fois que vous choisissez Dafa, rien ne manquera. Pendant plusieurs heures de conférence, Maître a parlé beaucoup, et purifié nos corps. Il a purifié également le corps des membres de la famille des pratiquants qui étaient là. À la fin, Maître a marché autour de la salle de conférence et fait tourner le grand Falun. Les scènes sacrées et magnifiques resteront à jamais dans ma mémoire. Je suis rentré juste à temps pour passer l'examen.

Voir le Maître pour la troisième fois

C'est le moment le plus précieux de ma vie. Comme j'étais très proche du Maître, son sourire et sa voix m'ont laissé une profonde impression.

Entre mai et juin 1997, il y eut une exposition d'art à Changchun, célébrant le cinquième anniversaire de l'enseignement de la Loi du Maître. Les pratiquants de notre point de pratique du campus ont fait ce que nous devions faire avec le cœur le plus sincère. Puisque nous serions bientôt diplômés et irions dans différentes villes, un assistant (un pratiquant) nous invita à nous réunir.

Le 24 juin 1997, nous nous rendîmes à la maison de ce pratiquant. Alors qu'ils étaient tous dans la pièce, j'allai dans le salon pour lire une bande dessinée. Après un moment, quelqu'un entra – je levai les yeux et vis que c'était le Maître. Maître laissa son sac sur la table, pendant que je restais assis là stupéfait. Bien qu'ayant étudié la Loi pendant presque trois ans, je n'avais jamais pensé que j'aurais une telle chance de rencontrer le Maître en personne. Par conséquent, bien que voyant le Maître, je n'arrivais pas à y croire. Je n'ai pu m'empêcher de commencer à crier ! Maître a souri et m'a dit de baisser la voix, puis il s'est tourné pour chercher des chaussons.

Ce jour-là il y avait plus de vingt personnes dans la pièce. Maître ne pouvait pas trouver l'autre chausson. Ce pourrait être mon souvenir le plus regrettable : j'ai cherché le chausson avec le Maître, cependant, je ne suis pas rendu compte que j'aurais pu lui donner les miens. Ce n'est vraiment pas un petit incident, puisqu'il reflétait l'égoïsme profondément enraciné en moi du vieil univers. Face à tant d'êtres avec une mauvaise nature, Maître nous a sauvés avec indulgence et compassion, tout comme un père.

Personne ne savait que le Maître viendrait. En fait, à ce moment-là Maître avait déjà commencé à enseigner la Loi outre-mer. Nous avions vu des photos de lui enseignant outre-mer, nous avions donc pensé que le Maître était à l'étranger. En fait, Maître venait de rentrer et personne ne le savait. Maître a parlé avec plusieurs membres du personnel, pendant que le reste d'entre nous était assis tranquillement sur le sol dans une autre pièce. Quelques pratiquants avaient des larmes sur leur visage. Maître est entré. Sa silhouette étant élancée. Il nous a donné plus d'une heure d'enseignement. Maître savait que nous allions dans différentes régions, et il a dit que nous étions les graines de Dafa. Ce jour-là il y avait beaucoup de nouveaux pratiquants, et ils ont posé quelques questions naïves. Le Maître leur a répondu avec beaucoup d'attention et d'indulgence.

J'étais assis juste devant et j'étais le plus proche du Maître. Maître était habillé simplement mais paraissait compatissant et majestueux. Il portait une chemise blanche très ordinaire et des pantalons longs. J'ai baissé le regard et vu que Maître portait une paire de chaussettes en nylon. Ce genre de chaussettes était solide mais obsolètes, peu de personnes les portaient en ce temps-là. Ses chaussettes n'étaient pas neuves mais elles semblaient en bon état. À ce moment-là j'ai su qu'il était extrêmement précieux de voir le Maître en personne, je continuai donc à regarder le Maître et ne voulais pas manquer ne fut-ce qu'une seconde.

Après la conférence, Maître prit sa photo avec plus de vingt d'entre nous. C'était intéressant puisque bien que j'aie manqué la photo de graduation de l'université ce jour-là, j'eus l'opportunité sacrée de prendre une photo de graduation plus précieuse avec mon Maître compatissant.

Alors que Maître partait, nous restâmes là à le regarder s'éloigner. J'étais triste et peu disposé à le voir partir, tout comme un enfant regardant s'éloigner son père souvent absent. Cela était durant la période de cultivation personnelle. Comment pouvions-nous imaginer que juste deux ans plus tard, des difficultés extrêmes tomberaient sur nous et choqueraient l'univers entier, et que nous, en tant que pratiquants de Dafa de la période de rectification par la Loi, épaulerions la mission sacrée de sauver les êtres vivants et aiderions Maître à rectifier la Loi.

À ce moment-là je pensais seulement à l'éveil pendant la cultivation personnelle. Je me tenais devant Maître, levais les yeux et lui dit : «Il est très difficile de voir Maître en personne, je jure au Maître que je serai persistant dans la cultivation pour atteindre l'éveil». Maître fut compatissant envers moi, et je parlai juste avec mon cœur pour déclarer mon vœu le plus sincère. Il sourit et dit : «Je te fais confiance, je fais confiance également à chacun ici !» (Tels étaient les mots originaux d'après ma mémoire) Chaque véritable pratiquant de Dafa a probablement eu cette pensée dans son cœur. Notre souhait de cultiver dans cette vie était naturellement le vœu que nous avons fait dans le ciel, et nous avons fait cette promesse au Maître. Même si c'est juste notre vœu dans cette vie, nous ne pouvons certainement pas échouer dans notre mission et décevoir la confiance et l'espoir du Maître.

Voir le Maître une quatrième fois

Le 26 juillet 1998, Maître vint à Changchun et donna une conférence aux assistants locaux, je revis donc Maître. Pour laisser tous les pratiquants le voir, Maître a élevé sa chaise bien que cela fut inconfortable pour lui d'être assis là. Pendant la pause, beaucoup de pratiquants entourèrent Maître car il leur avait beaucoup manqué. Maître continua de répondre aux questions des pratiquants et ne prit même pas une gorgée d'eau avant de reprendre la conférence. À la fin de la journée, Maître encouragea les pratiquants à être plus diligents.

Dix ans ont passé et je n'ai pas vu le Maître compatissant. Pendant que j'étais détenu et résistais à la persécution en prison, Maître m'a manqué encore plus. Je pleurai chaque fois que je pensai à lui et peu après, mon cœur se calmait et devenait plus ferme.

J'ai eu l'occasion prédestinée de voir le Maître, et ai reçu la Grande Loi la plus sacrée et la plus digne : être un disciple du Maître pendant la rectification par la Loi de l'univers. C'est le plus grand honneur et la plus grande gloire que les gens n’ont jamais reçu depuis le commencement de l'univers ! Nous sommes tous les plus chanceuses, les plus heureuses et les plus admirées de toutes les vies.

Au cours de neuf années de tribulations, nous avons honoré nos vœux préhistoriques et avons créé la plus grande gloire de l'histoire de l'humanité. Nous servons comme la meilleure validation de Dafa. Nous sommes plus reconnaissants maintenant pour la grande compassion du Maître. Merci Maître de votre compassion, votre sacrifice et votre salut. Nous serons certainement diligents de façon à ne pas décevoir le Maître, ne pas décevoir les êtres vivants, et pour ne pas déshonorer notre souhait le plus sincère et les nombreuses réincarnations à travers lesquelles nous sommes passés dans l'univers.


Traduit de l’anglais le 14 aout 2008