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Dafa transforme un assassin potentiel en un être compatissant

2 août 2008

(Minghui.org)


Dans la plus grande brocante de notre province, vous pouvez trouver presque toutes les choses dont vous avez besoin, allant de l'attirail du mineur, en passant par les pièces automobiles aux piles bouton.

J'avais besoin d'une pile rechargeable fabriquée à l'origine au Japon. Tandis que je parlais au gérant de la brocante de la pile, un homme dans la force de l'âge s'approcha de nous et demanda à voix basse si nous avions un révolver à vendre. Il pensait que j'étais le co-propriétaire. Le gérant répondit : "Non." L'homme ne voulant pas lâcher l'affaire se retourna vers moi : "J'ai entendu dire qu'on pouvait acheter n'importe quoi ici, y compris des armes à feu. Pouvez vous me dire où il me serait possible de trouver une arme?" Il avait l'air très triste et malnutri. Il semblait rempli de lourdes rancoeurs. Après avoir un peu parlementé, il a commencé à avoir confiance en moi et m'a raconté ce qui suit :

"J'étais auparavant un fermier qui avait une certaine éducation. J'ai été capable de rentrer dans une entreprise locale pour finalement en devenir le directeur commercial. Une fois, nous avons eu un camion de marchandises à livrer d'une valeur de 180 000 yuans . Parce que je n'avais pas offert assez tôt des pots-de-vin au département du commerce, toute la marchandise nous a été confisquée. En d'autres termes, les fonctionnaires chargés de l'application de la loi se sont servis. Pas de reçu, pas de retour. J'ai essayé de les poursuivre en justice pendant deux ans, mais en vain. Ma famille a été brisée par cette affaire. Je n'avais pas d'autre choix que d'aller vivre dans une autre ville. Pour assurer ma subsistance, je me suis mis à ramasser des livres d'occasion, des journaux et des canettes de soda. Je n'avais pas de maison où vivre, donc j’ai habité dans la grange d'un fermier, ne sachant jamais où j'allais pouvoir trouver mon prochain repas. Une fois j'ai lu une histoire concernant une personne qui avait tué un fonctionnaire pour l'injustice dont il avait été l'objet, j'ai donc été inspiré par cela. Puisque cette société a été injuste envers moi, je tuerai quelques personnes pour créer du tumulte. Aucun fonctionnaire dans cette société n'est propre. Si je dois tuer quelqu'un se sera un fonctionnaire de haut rang. J'ai fait une liste de noms de ces fonctionnaires, et j'ai décidé d'en tuer quelques uns, pour assouvir ma vengeance et me faire un nom..."

Alors que j'écoutais son histoire et que je lisais sa lettre d'appel, je me suis dit en moi-même : "Je dois le sauver." Nous avons convenu, par la suite de nous revoir à d'autres moments, et à chaque fois je lui clarifiais la vérité . Une fois je lui ai récité Lunyu, il a été sous le choc! Rapidement il a trouvé un exemplaire de Zhuan Falun alors qu'il ramassait des livres d'occasions. Depuis lors, il a commencé à étudier la Loi (Fa). A chaque fois qu'il finissait de lire en entier le livre, il faisait une marque sur le mur.

J'ai gardé le contact avec lui, lui apportant plus de documents de clarification ainsi que les nouvelles conférences de Maître. Je lui ai également offert de l'aider un peu financièrement. Graduellement, il a repris confiance en la vie et en est venu à comprendre la raison d'être un être humain. Il a plus tard trouvé un travail temporaire. Malgré le fait que ce travail était éreintant, son patron l'aimait beaucoup et faisait son éloge en tant qu'employé modèle.

Un jour, cet homme a trouvé un mallette contenant plus de 1 000 yuans, non loin de son lieu de travail, il m’a demandé ce qu'il devait en faire. Je lui ai dit qu'il était déjà un pratiquant et qu'il devrait suivre les principes de Dafa. Quand nous nous sommes revus, il m'a dit avec enthousiasme qu'après y avoir y avoir un peu réfléchit, il avait mis un petit mot à son travail pour dire qu'un objet perdu avait été retrouvé.

J'ai lutté pour retenir mes larmes. En jetant un regard aux marques qu'il avait faites sur le mur après avoir lu la Loi, j'ai pleuré intérieurement : "Maître, quelle compassion est la vôtre!"