(Minghui.org)
Aux alentours de 16h30, le 1er août 2008, la police a
encore une fois arrêté la pratiquante de Falun Gong Mme Qie
Lili de la ville de Shijiazhuang, province du Hebei, tandis qu’elle attendait
quelqu’un près du district Shifuer. La police n’avait
pas de motif pour l’arrestation, mais a simplement agi parce que les Jeux
Olympiques allaient commencer à Pékin.
Mme Qie Lili, âgée de 30 ans, est une excellente professeure à l’école primaire Xili de Shijiazhuang. Sa ville natale est le village Dachexing, municipalité de Shangzhuang, ville de Luquan. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998. Peu de temps après, sa sinusite sévère, sa neurasthénie et ses douleurs à l’estomac ont toutes disparues sans traitement. Elle est devenue plus énergétique et a travaillé consciencieusement. Ses étudiants l’aimaient profondément et les parents la louangeaient.
Qie Lili a continué à cultiver après le début de la persécution. Durant les neuf dernières années, elle a été arrêtée six fois et détenue pour un total de trois ans et demi. En détention, elle a souffert de plusieurs formes de torture. Elle a aussi quitté sa résidence à deux reprises pour éviter d’être persécutée davantage et est devenue démunie pendant trois ans en tout. De plus, sa famille a été escroquée de près de 20 000 yuans, et elle a perdu plusieurs biens personnels. Son père âgé est mort, des suites du harcèlement répété de la police, et sa mère a été détenue pendant un an pour avoir demandé justice.
Voici ce à quoi ont été sujet Qie Lili et sa famille depuis les neuf dernières années :
Après le 20 juillet 1999, Mme Qie a été suspendue de son enseignement et son revenu a été retenu. On lui a également extorqué 2000 yuans.
Le 4 février 2000, elle a été illégalement arrêtée et détenue pendant 15 jours dans le centre de détention de Luancheng pour avoir participé à des exercices de Falun Gong en groupe.
En avril 2000, les fonctionnaires du bureau de quartier de Xinghua lui ont extorqué 2700 yuans tandis que sa famille était déjà très pauvre.
En mai 2000, pendant qu’elle était au travail, les fonctionnaires du bureau de quartier de Xinghua l’ont trompée et l’ont fait venir au poste de police. Elle a été détenue pendant neuf jours mais a été plus tard libérée après avoir fait une grève de la faim de trois jours.
Le 20 novembre 2000, Bai Yuanji du poste de police de Xinghuajie a trompé Mme Qie lorsqu’elle enseignait et l’a détenue pendant trois jours. Mme Qie a été libérée après une grève de la faim de trois jours.
Le 17 décembre 2000, Qie Lili a été rapportée tandis qu’elle imprimait des documents pour un appel. Les fonctionnaires du poste de police de Dongjiao l’ont arrêtée et les agents du poste de police de Xinghuajie l’ont plus tard reprise. Elle a réussi à s’échapper mais a quitté sa résidence pour éviter davantage de persécution, laissant son père malade et vieux seul à la maison.
Les agents du poste de police de Xinghuajie (actuellement connu sous le nom du poste de police de Weimingjie) et le personnel du bureau de quartier de Xinghua sont allés à la résidence de Qie Lili encore et encore tard cette nuit là. Ils ont sauté par-dessus le mur et sont entrés par effraction pour menacer son père âgé, causant ainsi une détérioration à sa santé. Au milieu de la nuit pendant le festival des lanternes de 2001, la police est encore entrée par effraction dans la résidence pour menacer le père de Qie Lili. Il a été si traumatisé par l’invasion qu’il n’a pas pu parler le lendemain et il est mort dix jours plus tard.
Le 19 avril 2002, des officiers du département de police de Shijiazhuang ont saisi Mme Qie. La police l’a attachée à une chaise de métal et l’a torturée pendant six jours d’affilée. Elle n’a pas eu la permission de dormir et a été menottée et enchaînée. Ils l’ont éventuellement envoyée au « centre d’éducation légale » de la province du Hebei pour un lavage de cerveau. Pour tenter de la forcer à renoncer à sa croyance, les policiers l’ont privée de sommeil pendant 12 jours d’affilées. Ils l’ont gavée de force avec une forte liqueur et mis une huile essentielle forte contenant du menthol dans ses yeux. Leurs méthodes étaient extrêmement vicieuses. Après avoir été torturée ainsi pendant presqu’un mois, elle a succombé. Plus tard elle a dit qu’elle était si dévastée qu’elle a presque eu un effondrement mental après avoir été forcée d’abandonner sa croyance.
En août 2002, suite à sa libération après quatre mois de lavage de cerveau incluant du tourment mental et la torture physique, une fois encore elle est devenue démunie. Le 29 août 2002, la mère de Qie Lili, Zhou Aizhen, est allée au poste de police de Dongjiao pour qu’on lui fasse justice et elle a demandé au policier de retourner leur bicyclette qu’ils avaient confisquée. Le chef du poste a ignoré son appel et l’a détenue au centre de détention no.2 de Shijiazhuang pendant environ un an. La famille de Qie Lili a été escroquée à nouveau, cette fois de 15 000 yuans.
Le 28 février 2004, les agents du département de police du district de Xinhua ont arrêté Mme Qie à nouveau, citant des accusations inventées. Elle a, plus tard, été condamnée aux travaux forcés dans la division 5 du camp de travaux forcés de Shijiazhuang.
Elle a été sujette aux abus inhumains pendant la détention, et entre avril et mai 2004, elle a fait une grève de la faim pour protester contre les abus. Sa pression sanguine est tombée à zéro et elle aurait pu mourir à n’importe quel moment. Néanmoins, la policière Lu Hongguo l’a gavée impitoyablement. Elle a forcé sa bouche à s’ouvrir avec des baguettes et l’a gavée de porridge hautement salé jusqu’à ce qu’elle perde conscience. Les policiers l’ont ensuite attachée à un lit. Le médecin de la prison a inséré des aiguilles dans ses doigts et ses orteils pour des infusions et a extorqué 600 yuans à sa famille pour le coût du « traitement ».
Mme Qie Lili a souvent été privée de sommeil, une fois pendant dix jours d’affilée. Ils ont seulement arrêté cette forme de torture après qu’elle ait démontré des symptômes de maladie du cœur. Elle a aussi été suspendue dans les airs, forcée de se tenir debout pendant une longue période de temps, et de s’asseoir les jambes croisées pendant dix heures, jusqu’à ce que ses jambes deviennent presque paralysées.
On dit que les agents du régime au pouvoir ont arrêté plus de 80 pratiquants de Falun Gong à Shijiazhuang, en utilisant le prétexte des Jeux olympiques. Sous le règne du régime, plusieurs Chinois sont opprimés et terrorisés, pas seulement les pratiquants de Falun Gong mais les autres aussi. Ceux qui sont en charge bloquent aussi les routes et fouillent les sacs des gens, privant les Chinois de leurs droits humains fondamentaux. Le régime a utilisé les Jeux olympiques comme outil pour persécuter les gens et se faire voir sous un beau jour. Derrière l’éclat superficiel il y a les larmes et le sang d’un nombre innombrable de gens.
Personnes responsables de la persécution de Mme Qie Lili :
Division nationale de sécurité à Shijiazhuang
Standardiste du département de police de Qiaoxi :
86-311-7039977
Bureau de Liu Zhongming, chef du département de
police de Qiaoxi : 86-311-7026381, 86-311-7039977, ext 7770
Poste de police de Weimingjie : 86-311-7888193
Chef adjoint du camp de travail de Shijiazhuang : Zhao Yunlong
(en charge de la persécution du Falun Gong), Division 5, camp de travail de
Shijiazhuang: 86-311-87754007, ext 8452
Traduit de l’anglais au Canada le 30 août 2008.