(Minghui.org)
De 2001 à 2003, M. Chen a été détenu de nombreuses fois. Une fois, il s'est évanoui après avoir fait une grève de la faim, pendant six jours. Le docteur du centre de détention a examiné ses doigts et ses ongles d'orteil pour déterminer s'il était encore conscient. Il a été soumis à gavage cruel alors qu’il était à peine conscient. La police savait que sa famille était riche et l’a intentionnellement harcelée; ils ont fouillé sa maison et lui ont extorqué de l’argent, en menaçant de l’envoyer immédiatement en détention. Sa famille ne peut pas se rappeler combien de fois il a été arrêté et combien d'argent ils leur a été extorqué. Avant la nouvelle année de 2003, la police locale a appris que la fille de M. Chen était sur le point de se marier. Ils ont voulu extorquer plus d'argent, ainsi, ils ont rassemblé un groupe de policiers et ils sont entrés par effraction dans la maison de M. Chen. Ils ont volé l'anneau de mariage de la main de sa fille, Mlle Chen Su. M. Chen a eu une crise cardiaque et il est tombé sur le sol. L'ambulance est arrivée, mais la police n’a pas permis que les ambulanciers le secourent. Au lieu de cela, ils ont amené M. Chen et sa fille en détention. Après, la police a condamné M. Chen à huit ans de prison, sous une fausse accusation d'un crime fabriqué. À la fin de 2003, ils l'ont enfermé dans la prison du district de Fengnan, dans la ville de Tangshan. Mme Chen Su a été envoyée au camp de travail de la ville du Shijiazhuang. Le jeune frère de Chen Xibu, M. Chen Xijian et son épouse sont enfermés dans le centre de détention de la ville de Xinji depuis avril et mai de 2001. Chen Xijian a été condamné avec son frère à sept ans de prison et ils sont dans la prison de Jidong, dans la ville de Tangshan. M. Chen Xibu a été torturé et enfermé dans une petite cellule (1), et ils l'ont privé du sommeil. Ses symptômes de crise cardiaque ont empiré et il a été libéré sous caution médicale. La police locale le suivait toujours très étroitement et l'a détenu dans le quartier de la division de sécurité domestique en 2007, où ils l’ont gavé avec des substances inconnues. Ils ont dû arrêter le gavage quand M. Chen s’est mis à vomir beaucoup de sang. Son visage était extrêmement enflé, mais il a dû quitter sa maison en dépit de son état affaibli pour éviter l’harcèlement. Avant les Jeux olympiques, les agents de sécurité domestique ont poursuivi sans relâche M. Chen et ils ont menacé de détenir son fils s'ils ne pouvaient pas le trouver. Ils ont fouillé la maison de son fils, poussé sa belle-fille par terre et ils se sont emparés de leur voiture. Le 6 août 2008, six policiers sont allés à la ville de Shijiazhuang et ont ramené M. Chen, son épouse et sa fille à la ville du Xinji. La police a surveillé leur maison 24 heures sur 24 et les a harcelaient plusieurs fois par jour. Ils ont refusé de retourner la voiture de son fils, même lorsque les Jeux olympiques ont été terminés et ils ont dit qu’ils attendraient jusqu'à que les Jeux spéciaux soient terminés ou même jusqu'à après le 1er octobre, le jour national du parti communiste chinois. M. Chen était une bonne personne qui a toujours payé ses impôts et qui essayait d’être une bonne personne selon la Vérité-Compassion-Tolérance. Il a été sévèrement maltraité pendant les neuf dernières années et ne pouvait plus vivre, ni travailler normalement. Il a été totalement privé de ses droits humains fondamentaux. Il était si faible et épuisé qu'il est mort le 31 août 2008. Même le jour de sa mort, les agents surveillaient sa maison pour le harceler. Quand ils ont su qu’il était mort, ils sont partis. Zhang Xinbo (homme), directeur du département de police de la ville du Xinji : 86-13603310596 (portable) Cao Shicun (homme), directeur adjoint du commissariat de police du centre commercial : 86-13582329069 (portable) Liang Jianci (homme), administrateur de la communauté du centre commercial : 86-13503205111 (homme) (1) Le détenu est enfermé tout seul dans une très petite cellule. Les gardes menottent les pratiquants derrière leur dos dans une position fixe, dans laquelle les pratiquants ne peuvent pas bouger, ni se coucher. La petite cellule est très humide et n’a pas de soleil. Les détenus doivent uriner et déféquer dans la cellule. Seulement la moitié d'un repas régulier est servie aux détenus enfermés dans la petite cellule pendant la journée. Pendant la nuit, les rats courent partout dans la cellule. La puanteur dans la petite cellule est si mauvaise qu'il est difficile de respirer. Traduit de l’anglais au Canada le 12 septembre 2008 |