Mme Tang Liwen jugée par la cour de Mongolie Intérieure
(Minghui.org) Mme Tang Liwen, une pratiquante de Falun Dafa de la ville de Tonglia en Mongolie Intérieure qui a été détenue pendant huit mois au centre de détention de Hexi, a été traduite en justice par la cour de Tonglia de Mongolie Intérieure. Ceux qui connaissent sa situation ont dit que pendant sa détention elle a été emmenée dans un hôpital contre sa volonté, où elle a été gavée et on lui a injecté des drogues inconnues. Mme Tang Liwen, 68 ans, a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998. Avant cette période, elle avait des rhumatismes, des problèmes d'estomac et un cancer du sein. Après qu'elle ait commencé à pratiquer le Falun Gong, le cancer et les autres maladies ont disparu, malgré qu'un docteur de l’hôpital de cancérologie de Tianjin avait diagnostiqué un cancer en phase terminale. Ce docteur reste en contact avec elle pour voir comment elle va. Dans une lettre qu’il lui adressait, le docteur a écrivait que Mme Tang était la seule personne à avoir pu survivre à un cancer dans cette phase. Les membres de sa famille ont tous été soulagés et sont devenus des pratiquants. Mme Tang et d'autres pratiquants sont allés à Pékin demander justice pour le Falun Gong peu de temps après que la persécution ait commencé en 1999. Cette même année elle a été illégalement condamnée à trois ans dans un camp de travail forcé. Après avoir été libérée en 2001, elle a été à nouveau arrêtée et sa maison a été fouillée cinq fois par la police locale. Plusieurs de ses affaires personnelles ont été confisquées. Mme Tang a été soumise à toutes sortes de tortures cruelles en prison. Elle a été attaché à un lit du mort* pendant neuf jours et nuits. Après avoir crié: « Falun Dafa est grand, » elle a été battue et elle a eu des dents cassées et des cheveux arrachés. Après qu'elle ait fait une grève de la faim sans boire pendant neuf jours, les autorités ont eu peur de devoir prendre la responsabilité de son état et ont ordonné à sa famille de la ramener dans sa maison. Quelqu'un a dénoncé Mme Tang aux autorités pour avoir distribué des matériaux de Falun Gong en janvier 2008. Un total de vingt personnes, y compris des policiers du bureau de police de Keermi, sont allés l'arrêter. Ils ont confisqué tous les objets de valeur à son domicile dont un ordinateur, une imprimante, un graveur de CD, des certificats de dépots bancaires et de l'argent comptant. Ils n’ont même pas laissé les nécessités basiques. Mme Tang est détenue au centre de détention Hexi de la ville de Tongliao. Elle a été détenue pendant plus de huit mois et sa famille n'est pas autorisée à lui rendre visite. Les représentants de la Cour de district de Ke ont informé sa famille qu'elle serait traduite en justice l'après-midi du 21 août. Ce jour là sa famille attendait dehors l'ouverture du procès, toutefois les représentants de la cour n'ont pas permis à sa famille d'entrer dans la salle du tribunal . Tard dans la journée, ils ont dit à la famille que le procès avait été déplacé au centre de détention de Hexi en raison de la mauvaise santé de Mme Tang. Ils ont menacé sa famille et leur ont dit qu’il était vain d’essayer de créer des troubles. À l'ouverture du procès au centre de détention, on a rapporté que Mme Tang a crié : « Falun Dafa est grand ! Le Maître est grand ! » Les policiers ont dit à sa famille: « Cette vieille dame est très têtue. Elle est à l’article de la mort et crie toujours: « Falun Dafa est grand ! » Mme Tang a été détenue plus de huit mois. Ses membres de famille sont allés trouver divers services gouvernementaux pour demander sa libération. Son mari de 78 ans, est sous la surveillance de la police depuis l’intensification de la persécution liée aux Jeux Olympiques. La police locale et les fonctionnaires du parti se sont relayés pour aller à leur domicile le harceler, l’empêchant de vivre une vie normale.
* (1) le lit du mort - le pratiquant est attaché à un lit, les mains menottées au-dessus de la tête aux barreaux du lit et les jambes attachées à l’aide de fines cordes de nylon. Une corde est ensuite enroulée de manière serrée autour de son corps et du lit, depuis ses jambes en remontant jusqu’à sa poitrine. Il est attaché de manière si serrée qu’il a du mal à respirer et finit par perdre connaissance. . Si quelqu’un est laissé dans cette position pendant plus de dix minutes, tous ses muscles et ses os dans les bras et les jambes seront disloqués, et la personne sera infirme de façon permanente. D'ailleurs, les gardes interdisent aux autres de prendre soin des pratiquants handicapés. Voir l'illustration à
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