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Mme Wu Meiyan meurt après neuf ans de traitements brutaux dans la province du Heilongjiang (Photos)

4 septembre 2008

(Minghui.org)


Le 19 août 2008, Mme Wu Meiyan est décédée après neuf ans de persécution. Sa mère de 76 ans est toujours détenue pour sa pratique du Falun Gong, et son mari, qui est aussi pratiquant, a été enfermé dans la prison de l’agglomération de Jiamusi depuis presque sept ans, et il n’a pas encore appris la mort de sa femme.

Mme. Wu Meiyan avant la persécution

Mme. Wu Meiyan après la torture en prison


Mme Wu Meiyan était employée par le service des Archives à l’Usine (militaire) N° treize de l’agglomération de Hegang. En 1994, on lui diagnostiqua un cancer oral. Mme Wu commença alors à lire Zhuan Falun et avant même qu’elle ait terminé le livre son cancer avait simplement disparu. Dès lors, elle continua à élever son esprit et son corps en pratiquant Falun Dafa. Le 20 juillet 1999, le Parti communiste commença sa violente persécution du Falun Gong. Mme Wu Meiyan fut arrêtée et détenue dans le Premier Centre de détention de l’agglomération de Hegang du 5 février au 11 septembre 2000.

Le 21 avril 2002, elle fut arrêtée à nouveau, et détenue au Deuxième centre de détention de l’agglomération de Hegang. En mai 2002, les gardes masculins, enchaînèrent ensemble les chevilles et les poignets de cinquante pratiquantes avec des barres de métal de 75 centimètres de long, ne leur permettant ni de se mettre debout ni de s’étendre. Elles n’étaient pas autorisées à fermer les yeux sans quoi les prisonnières assignées à les surveiller les frappaient avec les semelles de leurs chaussures même en mangeant. Elles devaient manger par terre avec les deux jambes écartées. Lorsqu’elles devaient se soulager, trois prisonnières levaient leur corps pour qu’elles fassent sur le plancher, puis ramassaient leurs excréments, sans vraiment nettoyer le plancher. Les fesses de beaucoup d’entre elles étaient couvertes de plaies infectées. Lorsque Mme Meiyan fut libérée de cette torture, elle n’avait plus l’esprit clair, et elle garda des cicatrices à ses fesses jusqu’au jour de son décès.

En 2002, le mari de Mme Wu fut condamné à encore neuf ans de prison, et accusé du" crime" d’intercepter le système TV pour diffuser la vérité à propos du Falun Gong, Mme Wu fut aussi condamnée à trois ans de prison. Son mari fut emprisonné à la prison de la ville de Jiamusi et elle dans la prison de la ville de Harbin. Elle fut soumise durant ces trois années à des tortures inimaginables.

En septembre 2003, alors que Mme Wu était détenue dans la Huitième salle, les pratiquantes faisaient les exercices en groupe pour protester de la persécution. De ce fait, on les attachait avec des cordes à la tête de leurs lits, et les faisaient asseoir par terre. La gardienne Zhang Chunhua leur donnait des coups de pied au visage, sur tout le corps, et leur marchait sur les mains avec ses talons. Les prisonnières étaient encouragées à brutalement tabasser les pratiquantes avec poings et pieds. Après les avoir torturées ainsi pendant des jours entiers, le 8 septembre 2003, le directeur de la prison a organisé que plus de 40 gardes et agents de tous les bureaux se joignent ensemble à la torture. Ils ont commencé à piéger les pratiquantes pour les faire entrer dans une pièce vide en face des cellules des prisonniers masculins puis ils les ont forcées à tourner en cercle. Plus de 40 agents et gardes se tenant debout en dehors du cercle avec des bâtons, des matraques électriques, des menottes, des bâtons de bambou, des tubes en plastique blanc, et des bouteilles à demi remplies d’eau. Elles en donnaient des coups aux pratiquantes lorsqu’elles passaient devant elles. Si une pratiquante courait trop lentement, elle recevait le double de coups. Quel que fut leur âge, jeune ou âgé, malade ou bien portant, toutes étaient forcées à courir. Si l’une d’elles tombait ou s’évanouissait une employée de la clinique la gavait de force sur place avec des drogues jusqu’à ce qu’elle reprenne conscience, puis elle était forcée à courir de nouveau. Celles qui n’arrivaient plus à courir étaient forcées à s’accroupir les mains au dessus de leurs têtes, posture dite "conduire un avion " (1) tout en étant électrocutée à la matraque électrique. Après une telle journée, les pratiquantes étaient privées de boire de l’eau, et elles devaient faire face à une nuit terrifiante que les prisonniers appellent " passe du démon ". Des prisonnières étaient incitées à s’assurer que les pratiquantes n’allaient pas dormir, elles maintenaient leurs paupières ouvertes avec des cure dents, et leur lançaient de l’eau dans les yeux, ou leur enfonçaient des aiguilles dans les pieds ou les doigts de pieds, et utilisaient des planches de bois pour leur en frapper le visage ou la bouche. Les prisonnières utilisaient un bâton de bambou de 1 mètre 80 de long pour battre celles qui osaient aller dormir. Après 11 jours de torture aussi inhumaine, l’esprit de Mme Wu Meiyan et d’autres pratiquantes était devenu brûmeux.

Le 10 mars 2004, plus de vingt pratiquants ont protesté d'être enfermées dans une petite cellule (2) en refusant de porter l'uniforme de la prison. La garde Zhang Chunhua a pris plus de vingt prisonnières, déshabillé les pratiquantes dans la cellule, humiliant Mme Wu Meiyan et les autres.

L'estomac de Mme Wu Meiyan saignait du au brutal gavage forcé. Elle crachait aussi du sang et était émaciée. Elle pesait 63 kilos avant d'entrer en prison, et moins de 45 kilos au moment de sa libération. Elle avait des difficultés à respirer. Les médecins ont découvert qu'un seul de ses poumons fonctionnait, avec deux trous sur l'autre poumon. La prison ne l'a pas autorisée à recevoir de traitement pendant les trois ans qu'ont duré sa peine. De nombreux hôpitaux ont refusé de l'accepter pour un traitement, parce que sa condition était incurable.

Le foyer de Mme Wu n'existait plus après ses trois ans en prison. Son mari était encore en prison, son enfant de 16 ans vivait dans la maison de proches, tous les biens de sa famille avaient été volés, et sa maison avait été venue à un prix très b as. Sa plus jeune sœur est venue d'une ville éloignée pour la ramener chez elle, et a dit "Le cancer oral de ma soeur a été guéri par la pratique du Falun Gong. Elle peut récupérer encore cette fois-ci." Après huit mois chez sa soeur, Mme Wu Meiyan a en effet récupéré et son poids est remonté à cinquante kilos, son énergie revenue, elle est donc retournée à Hegang.

La police de la ville de Hegang a initié une nouvelle série de persécution sous prétexte des Jeux Olympiques. Ils ont à répétition harcelé, menacé et arrêté tous les pratiquants qu'ils connaissaient. La mère de 76 ans de Mme Wu Meiyan a été arrêtée à son domicile, et la police a volé tous ses biens, qu'ils soient ou non liés au Falun Gong. La police a dit qu'ils ne relâcheraient pas sa mère parce qu'elle avait des livres de Falun Dafa chez elle, et déclarait qu'elle pratiquerait toujours le Falun Gong, ce qui va "contre la loi." Bien qu'une telle loi n'existe pas, ils ont dit "Les hautes autorités ne permettent à personne de pratiquer, donc celui qui ose pratiquer viole la loi."

Après avoir été arrêtée et harcelée, Mme Wu Meiyan s'est quasiment effondrée. Elle a supplié de voir son mari une dernière fois, mais les autorités de la prison de Jiamusi le lui ont refusé, en prétextant la "sécurité olympique". Mme Wu n'avait plus de ressources. Son mari était en prison depuis si longtemps, sa mère avait aussi été arrêtée, et la police avait volé presque tout ce qui leur appartenait. Sous une telle pression financière, spirituelle et une telle persécution psychologique, l'état de santé de Mme Wu Meiyan s'est détérioré. Elle est décédée le 19 août 2008.

Standard des services de police de l'agglomération de Hegang : 86-468-3345377, ou 86-468-3340600
Services de police du district de Xingshan : 86-468-3524110
Directeur du poste de police de Lingnan, Yang Feng (m): 86-13394685000 (Tel portable), 86-468-6691668
Agent du Poste de police de Hedong, Yuan Jun (m)
Chef de district de Xingan, Liu Chunbo (m)
Directeur du Poste de police de rue Xinjian, Li Daoxiang (m): 86-13304686667 (T.portable)
Xingan Street Police Station director Duan Jingyi (male): 86-13359979177 (T. portable)

Notes :

(1)   Conduire un avion - Dans cette torture, la tête est inclinée au point le plus bas, tandis que les mains sont tirées en haut et maintenues au point le plus haut. On est forcé à rester dans cette position pendant longtemps. Le corps a la forme d'un avion, comme l'indique le nom de cette torture. Voir l’illustration à

(2)    (2) petite cellule - le détenu est enfermé seul dans une cellule très petite. Les gardes le menottent les bras derrière le dos dans une position fixe, dans laquelle il ne peut ni bouger ni se coucher. La petite cellule est humide et jamais la lumière du jour n’y pénètre. Les détenus doivent faire leurs besoins dans la cellule. On ne sert que la moitié d'un repas normal aux détenus enfermés dans une petite cellule. Pendant la nuit les rats s’y promènent. La puanteur est telle qu'il est difficile de respirer.


Traduit de l’anglais le 29 aout 2008