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Aucun réel danger n'existe quand nous clarifions les faits avec compassion et des pensées droites

7 septembre 2008 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong en Chine

(Minghui.org)

J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong mi avril 1998, je peux donc dire que je suis un ancien pratiquant. En tant que disciple du Maître, durant la dernière décennie, je ne me suis jamais permis de me relâcher dans l'étude de la Loi, la pratique des exercices et sauver les gens en leur expliquant les faits, et ceci en dépit de la gravité de la persécution.

J'avais pratiqué moins de 18 mois lorsque la persécution a commencé, mais j'avais beaucoup bénéficié de Falun Dafa. Le Maître m'a ramené des affres de la mort. Je n'ai pas fait beaucoup, mais Maître m'a donné plus que je ne pourrais jamais rendre. Je ne peux pas exprimer ma gratitude, même en utilisant tous les mots de la terre.

Je souhaite raconter les situations dangereuses auxquelles j'ai été confronté durant l'année passée tout en faisant les trois choses. Grâce à la protection du Maître et parce que certains agents de police ont appris la vérité, je n'ai finalement pas couru de réel danger.

Fin mai 2007 à 15 heures, je suis allé dans un marché local afin de clarifier la vérité au sujet du Falun Gong. J'expliquais les faits à un chauffeur de taxi quand un agent de police a surgi et demandé ce que je transportais dans mon sac à dos. J'ai dit : "Pourquoi devrais-je vous le dire?" Il a demandé si j'avais une pièce d'identité sur moi. J'ai dit non. Un autre agent de police est arrivé et a commencé à me traîner plus loin, et puis j'ai vu une voiture de police garée le long de la rue. J'ai réalisé que quelqu'un m'avait probablement dénoncé, mais mon esprit était très calme, sans aucune trace de peur. J'ai immédiatement envoyé les pensées droites afin d'éliminer les facteurs des forces anciennes. J'ai récité intérieurement : "La Loi rectifie l'univers, la perversité est complètement anéantie." J'ai crié : "Regardez tout le monde, la police arrête encore un innocent, une bonne personne." Pendant ce temps, j'ai demandé au Maître de renforcer mes pouvoirs divins. La police m'a poussé contre le véhicule. J'avais mon dos contre la porte et je ne les laissais pas la fermer. Une femme a attrapé mes jambes et tenté de me pousser à l'intérieur, mais j'ai lutté pour me libérer. La police est arrivée et a tiré d'un coup sec sur mes jambes, et à la fin ils m'ont transporté à la force de leurs bras dans le véhicule.

Le marché n'était qu'à 300 mètres du département de police. Lorsque nous sommes arrivés, les agents de police m'ont dit de sortir. Ils ont trouvé que j'étais un peu lent, aussi l'un d'entre eux m'a frappé au visage. Il a essayé de me frapper encore une fois dehors, mais j'ai saisi le col de son uniforme, et deux boutons ont sauté instantanément.

Nous avons marché jusqu'au bureau. Ils ont essayé d'empoigner mon sac à dos, mais je me suis cramponné à lui de toutes mes forces. Ils ont demandé pourquoi je ne leur donnais pas les dépliants du Falun Gong [à l'intérieur du sac], j'ai dit: "Je ne veux pas que vous commettiez de crimes envers Dafa, parce que je me soucie de votre avenir." Ils se sont écartés et ont commencé à me demander mon nom et mon adresse. Je n'ai rien dit et j'ai simplement expliqué comment j'avais bénéficié du Falun Gong. Le premier agent de police qui m'avait parlé dans la rue a dit : "Sais-tu pourquoi je ne t'ai pas frappé? Si je l'avais fait, j'aurais créé du karma." J'ai dit: "Puisque vous savez cela, vous devez avoir lu Zhuan Falun. Vous savez, Maître Li nous explique dans le livre comment devenir une bonne personne, et à ne pas rendre les coups ou les insultes. Nous sommes persécutés, mais Vérité-Compassion-Tolérance est la Loi de l'univers que tout le monde doit suivre."

L'agent de police qui avait perdu ses boutons a dit: "Pourquoi parles-tu de Vérité-Compassion-Tolérance? Tu as arraché mes boutons." J'ai répondu: "Je ne l'ai pas fait exprès. Vous me frappiez, et j'ai simplement réagi. Si vous trouvez du fil et une aiguille, je peux vous les recoudre."

Il est sorti de la pièce sans dire un mot. Un homme grand et musclé est arrivé et a saisi le sac sans un mot. Il a pris le sac et tout ce qu'il y avait à l'intérieur. Il est parti et il est revenu. Lorsqu'il m'a vu debout près de la porte, il m'a donné des coups de pieds jusqu'au mur en face, mais je n'ai senti aucune douleur. Je savais que Maître supportait la souffrance pour moi. Ils ont trouvé une carte de transport en bateau dans mon sac avec mon nom et mon adresse inscrits dessus. Ils ont appelé un agent de police local responsable de ma circonscription. Lorsqu'il est arrivé, il a dit à la police: "Vous pouvez faire ce que vous voulez dans cette affaire; cela m'est égal."

Les autres agents de police ne s'attendaient pas à cette réponse. Ils y ont réfléchi et puis ont menacé de m'envoyer dans un centre de détention. J'ai dit: "Je vais rentrer chez moi maintenant." Un fonctionnaire a dit: "Tu penses que tu peux rentrer chez toi, juste parce que tu le dis ?" J'ai dit: "Seul ce que dit notre Maître compte !" Après un moment, le grand homme a dit au standardiste d'appeler ma famille pour qu'elle vienne me ramener chez moi. Je suis rentré chez moi un peu après 20 heures.

Un matin de début mars, je parlais à une jeune fille vendant des crêpes. Alors que je lui expliquais pourquoi elle devait démissionner du Parti, cinq personnes ont surgi de nulle part. Un homme dans la trentaine s'est tenu derrière moi. J'ai essayé de lui remettre un dépliant, mais il a refusé de le prendre. J'ai traversé la rue pour parler à une femme balayeuse de rue et lui demander de démissionner du Parti. Je lui ai aussi donné un marque-page avec les mots "Vérité-Compassion-Tolérance" inscrits dessus. J'ai continué de marcher et j'ai vu un vieil homme. Je l'ai salué, mais avant que je ne puisse parler, l'homme dans la trentaine qui m'avait suivi et qui s'avérait être un membre de la Section Sécurité et de Politique m'a dénoncé. J'ai été une fois de plus emmené au poste de police. Ils n'ont pas pu prendre mon sac, aussi ils ont été chez moi pour mettre à sac ma maison. Ils ont confisqué les marque-pages peints que j'avais préparés pour un compagnon de pratique. Ma famille a appris mon arrestation illégale et s'est précipitée au poste de police. Ils ont rencontré un compagnon de pratique en chemin qui a demandé à tout le monde d'émettre les pensées droites. A 15h30, on m'a dit que je pouvais rentrer chez moi.

Dix jours plus tard, j'ai été de nouveau dénoncé alors que je clarifiais les faits à des ouvriers du bâtiment. Quelqu'un m'avait encore dénoncé. Au poste de police, j'ai calmement expliqué pourquoi je devais faire cela. Aussitôt, je suis rentré chez moi. J'ai été arrêté plusieurs fois encore mais à chaque fois j'ai été relâché après quelques heures.

La cinquième fois au poste de police, les agents de police m'ont demandé mon nom. Je leur ai dit mon nom et le quartier où j'habitais. Une demi-heure après, la police m'a dit que je pouvais rentrer chez moi. Pendant tout le temps resté là-bas, j'ai aidé un agent de police à démissionner du Parti.

Avant les Jeux Olympiques, les agents de la sécurité à mon unité de travail, par le biais du poste de police, ont demandé à mon fils de me dire d'aller à mon unité de travail. J'y suis allé et j'ai vu six agents de police assis dans une salle de conférence. En entrant, je leur ai souri et les ai tous salué. Après m'être assis, la police a demandé que je promette de ne plus sortir pour distribuer des brochures ou parler du Falun Gong durant les Jeux Olympiques. J'ai dit: "Tout le monde ici me connaît et sait quelle a été ma situation au cours des trois dernières décennies. Vous avez tous été témoins des changements miraculeux survenus au sein de ma famille et au niveau de ma santé." J'ai expliqué les pouvoirs surnaturels de Dafa et que les pratiquants ne s'opposaient pas au Parti ni ne se mêlaient de politique en demandant aux gens de démissionner du Parti, mais que nous disions simplement aux gens de sauver leur vie avant qu'un désastre ne survienne. Ce que nous faisons est juste. Je leur ai récité un poème de Maître:

"La Grande Loi considère le coeur d'une personne
Les gens du monde feraient bien de s’élever
Divinité, humain, fantôme, animal, désintégration—
La position est décidée par soi-même" (Hong Ying II – "Sans Titre") (Traduction non officielle)

Le chef de division et les policiers n'ont rien pu dire, aussi je suis rentré chez moi sans anicroche.

Plusieurs incidents ont eu lieu, mais j'ai toujours pu repartir sain et sauf. Ce n'est pas parce que je suis quelqu'un d'extraordinaire, mais c'est parce que j'ai la Loi du Maître dans mon cœur. Maître a dit:

"Clarifier la vérité et sauver les êtres, les forces anciennes n'osent pas s'y opposer" ("Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi à Boston 2002") et "On doit toujours garder un cœur de compassion et un état d'esprit serein et paisible. Quand vous rencontrerez tout à coup un problème, vous pourrez le régler correctement." (Leçon 4, Zhuan Falun)

Je suis resté impassible lorsque j'ai été confronté à la persécution et je n'avais aucune peur. J'ai cru fermement en Maître et en Dafa. Je pense que Maître est toujours à mes côtés, et je fais de mon mieux pour expliquer les faits à la police, en leur disant ce que nous faisons et comment ils peuvent se sauver eux-mêmes et embrasser un brillant futur. Je n'ai ni haine ni ressentiment envers la police et je maintiens un esprit de compassion. Je sais que je dois mon retour sain et sauf à la maison à la protection et la compassion du Maître. Maître a tout fait, et c'est pourquoi j'ai pu échapper à des situations dangereuses sans une égratignure.

Le Parti a intensifié sa persécution du Falun Gong utilisant les Jeux Olympiques comme excuse. Beaucoup de pratiquants ont en conséquence été arrêtés, et le fait de le savoir me fait mal. J'espère que mes expériences pourront aider quelque peu. Si nous restons calmes face à la persécution, alors Maître fera le meilleur arrangement pour tout.

Ci-dessus sont mes expériences de cultivation; veuillez pointer toute chose inappropriée.


Traduit de l’anglais le 2 septembre 2008