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Mon expérience en tant que reporter Minghui

14 octobre 2009 |   Écrit par un pratiquant Falun Dafa, à Taiwan

(Minghui.org)

En octobre 2007, j’ai rejoint le groupe des reporters de Minghui. Ma première mission était d’interviewer Mlle Qiu, une personne âgée de 66 ans. Mlle Qiu avait passé son enfance dans une famille pauvre de fermiers, dans un village du Sud central de Taiwan. Dans ce village, on estimait les hommes supérieurs aux femmes et Mlle Qiu avait abandonné l’école à un très jeune âge. Elle ne savait pas lire et elle souffrait de maladies. Dès qu’elle a commencé à pratiquer la Loi (Fa), elle en a bénéficié aussi bien mentalement que physiquement. Grâce à ses propres efforts, elle est devenue capable d’écrire des lettres et de se servir d’un ordinateur pour faire du travail de clarification de la Loi. Mon deuxième et troisième reportages avaient comme sujet le vernissage de l’exposition internationale d’art de Vérité-Compassion-Tolérance à Taiwan dans le Sun Yat-Sen Centre Mémorial de la ville de Yungho et une parade qui faisait de la publicité pour cette exposition d’art. Tout ça se passait en octobre 2007. J’étais soulagé de voir paraître mes trois articles assez vite sur le site web. J’étais tellement contente que je contrôlais, mot par mot, mes articles pour voir comment ils étaient modifiés, j’espérais ainsi devenir plus professionnel.

En marchant sur mon propre chemin

Les reportages sur les performances de Shen Yun sont importants. Fin février 2008, Shen Yun est arrivé dans la ville de Tainan, le premier arrêt sur sa tournée en Taiwan. Pour la durée des quatre spectacles en trois jours, cinq reporters du Nord du Taiwan sont venus ensemble dans la ville de Tainan. Quatre d’entre eux avaient déjà l’expérience d’avoir fait un reportage du spectacle Shen Yun l’année précédente, et pour moi, c’était la première fois que j’en faisais un reportage.

En interviewant des spectateurs, je n’étais pas intimidé, et pourtant, je manquais de quiétude. A plusieurs reprises, je ne pensais pas prendre de photos de la personne interviewé, avant la fin de l’interview. Merci à nos photographes pour l’aide, ainsi il n’est apparu aucune omission. Mettre de l’ordre dans mes documents a été mon premier grand défi. Les quatre pratiquants qui avaient fait des reportages avaient tous leur propre façon de travailler et moi, je me donnais beaucoup de peine en reprenant l’écoute des interviews enregistrés afin d’en prendre des notes. J’avais l’impression que leur façon de procéder prenait beaucoup de temps, et je n’avais qu’à moitié fini. Je croyais que toute autre méthode de travail était incomplète et j’avais peur que ça donne des omissions. Je voyais que les quatre autres pratiquants étaient calmes et relaxes en travaillant sur leurs reportages, tandis que moi, j’avançais moins bien, j’avais du retard par rapport à eux. Je regrettais d’avoir fait trop d’interviews et je blâmais le coordinateur de m’avoir ignoré, de m’avoir traité de reporter « mature ». En me faisant de plus en plus de soucis, je me sentais de plus en plus impuissant. Finalement, je me suis presque effondré et je me suis mis à pleurer. Les larmes aux yeux, j’ai composé le premier reportage en utilisant la méthode compliquée de transcrire mot par mot l’enregistrement. Les pratiquants qui avaient fini leurs reportages m’ont aidé à arranger deux autres reportages et, le reste, je l’ai fait pendant la nuit. Graduellement je me suis calmé.

Les cinq spectacles suivants dans le canton de Kaohsiung, il ne manquait pas de reporters, donc j’avais du temps pour regarder à l’intérieur. J’ai compris que chacun de nous a un chemin différent à prendre, que nous avons tous différentes habitudes et que nous venons de différents milieux, que c’est difficile pour nous de copier la façon de faire des autres pratiquants. En fait, je craignais d’endurer des épreuves et je me pressais vers le succès, je voudrais trouver un raccourci, et ainsi, on a pris avantage de cela. Pour les quatre spectacles suivants à la ville de Taichung, j’avais fait un accord avec un autre reporter. Nous prenions le métro pour aller à Taichung pour y mener des interviews et nous sommes retournés ce même jour avec le dernier métro vers Taipei afin de préparer nos articles. J’avais trouvé la bonne direction et je devenais plus mature. Même si les spectacles suivants à Taipei comptaient plus de spectateurs, ça ne m’empêchais pas de prendre plus d’interviews et d’écrire d’avantage de reportages. Je ne souffrais plus du souci et ni désir de réussir.

Éveillé par le principe de la Loi « Sois capable d’endurer avec patience ce qui est difficile à endurer et capable de faire ce qui est difficile de faire » (9e leçon du Zhuan Falun. Traduction Française 1999*.

Me rappeler les noms et les visages et mon manque du sens de l’orientation ont toujours été mes points faibles. Ces faiblesses m’ont causé plein de souffrances pendant mes reportages de Shen Yun et ont causé des inconvénients au coordinateur. Au moment où je prenais les interviews, je m’efforçais à retenir les habits, les traits de figure et l’entourage de la personne interviewée. Mais, regardant plus tard les photos, je ne m’en sortais plus. Quoique j’essayais vraiment de me souvenir et de comparer, je n’y arrivais pas. Grâce au coordinateur, qui est un expert dans les recherches, en comparant et en examinant les photos, avec son aide, j’étais capable de mener à bien tous ces projets et de produire des reportages de bonne qualité.

Un jour, j’interviewais un général de l’armée. Je pensais que deux autres pratiquants m’avaient aidé à faire quelques photos de lui, donc je n’avais pris aucune photo de lui. Quand j’ai cherché sa photo en ligne, j’ai trouvé au moins deux personnes qui lui ressemblaient. Après avoir examiné plusieurs fois son visage, son sourire, même les boutons et l’arrière-plan, j’ai sélectionné une photo et j’ai remis la photo qui allait avec l’article. Peu de temps après, le coordinateur m’a téléphoné et me disant que la photo était de quelqu’un d’autre. D’autres pratiquants avaient remarqué l’erreur et le coordinateur s’était empressé à rectifier l’erreur. Ce va et vient avait causé pas mal d’inconvénients à plusieurs pratiquants et j’avais gaspillé leur temps. Je regrettais beaucoup ça. J’étais frustré de ne pas avoir été capable de reconnaître les personnes que j’avais interviewées, je me demandais même si j’avais bien les qualités pour être un bon reporter et j’ai envisagé d’arrêter cette activité à plusieurs reprises.

Mais avant de quitter, j’étudiais la 9e Leçon du Zhuan Falun, et j’ai lu : « Sois capable d’endurer avec patience ce qui est difficile à endurer et capable de faire ce qui est difficile de faire ». Je me suis senti comme si tout à coup, on m’avait tapé sur la tête et m’être éveillé. Les forces anciennes avaient arrangé cette négligence et elles avaient profité de ma négligence pour me tester, pourquoi ai-je manifesté cette négligence et me suis-je laissé avoir dans ce combat entre les pensées : dois-je oui ou non arrêter de faire des reportages. ? Quel manque de volonté ferme et quelle timidité ! Valais-je le titre de « disciple de Dafa pendant la période de rectification ? Enfin, je me suis réajusté et j’ai changé ma façon de faire les choses. J’ai compris que je devais faire les photos des gens interviewés moi-même et marquer les photos afin de pouvoir retracer facilement l’interview correspondant. Je ne me pressais plus vers l’interviewé suivant, quoique souvent, je me souciais de certains invités que j’aurais voulu interroger, pourraient déjà être passés. Dès qu’une pensée pareille me venait à l’esprit, je me pressais à l’éliminer avec des pensées droites. En général, dès que je me retournais, je voyais cet invité, que je voulais interviewer, qui était bloqué par la foule ou qui était encore assis, savourant les prestations. Je savais que c’était à cause de l’attention compatissante du Maître et de son aide.

Je n’ai pas beaucoup de sens de l’orientation et je me perds facilement, même quand je dispose d’une carte routière. Pour mon travail, je dois voyager d’un endroit à l’autre. Pour moi, c’est un défi quand je dois faire des reportages sur des histoires de cultivation qui exigent que je voyage partout. Heureusement, il y a des pratiquants qui acceptent des interviews par téléphone et qui m’envoient des photos. Il y en a qui me donnent des rendez-vous à des endroits de cultivation publique, faciles à trouver où je peux prendre une photo d’eux. Il y en a qui me donnent des rendez-vous à des endroits que je connais déjà. Au début, j’avais un peu peur. Je voulais me préparer jusqu’au moindre détail avant de partir pour faire une interview. Je quittais mon domicile de bonne heure, mais plus tard, je me suis rendu compte que les fois, où j’avais fait un détour, avaient été des exceptions. Dans la plupart des cas, j’étais capable de suivre exactement la bonne route. « Perdre mon chemin » m’avait accompagné depuis mon enfance, mais maintenant, c’est du passé. Me rappelant le détour que j’avais pris, cela m’a aidé à déraciner ma peur d’aller dans les endroits que je ne connais pas, et de me sentir mal à l’aise pour nouer des contacts avec des inconnus. J’ai progressé dans ma cultivation. Ces dernières années, j’ai voyagé partout avec du papier, un crayon et ma caméra. Je ne me fais plus de soucis avec le sens de l’orientation.

Conclusion

Ça fait moins que deux ans maintenant, que j’ai commencé à faire des reportages et, en regardant en arrière, au début, mes articles étaient remplis de marques d’embellissement, il y avait partout des traces que je voulais m’exposer, et ça causait leur échec. Je me disputais souvent avec le coordinateur, et je me défendais en disant que, depuis des siècles, il existait des styles différents parce que les gens qui lisent, aiment lire des styles différents, pourquoi tout le monde devrait écrire de la même façon ? En regardant mon âme, j’ajustais constamment mon xinxing et mon approche changeait. Qu’est-ce qui touche vraiment le cœur des lecteurs, ce sont les actes touchants des pratiquants, et non pas mes tournures de phrases, ni l’emploi des mots recherchés.

En écrivant cette expérience de partage écrit, a été un processus de me vérifier moi-même. Chaque attachement que je n’avais pas détecté ou auquel je ne voulais pas faire face, a été déraciné l’un après l’autre, et éliminé en écrivant ce texte-ci. Des fois, mon coté humain dominait et n’acceptait pas de déraciner les attachements. Alors, je me calmais et regardais à l’intérieur et alors, je retournais vers mon ordinateur, capable de m’avancer de nouveau.

Veuillez m’indiquer par votre compassion tout ce qui vous paraît inapproprié.

Conférence de partage d’expérience à l’occasion du 10ième anniversaire du site web Minghui/Clearwisdom.